La journée avait plutôt bien commencée, Vasilisa s’était rendue avec June au parc, riant comme des folles en repensant à leur dernière soirée, puis la brune lui avait dit qu’elle devait voir quelqu'un et June s’était énervée, prétextant que tout passait avant leur amitié, Vasilisa lui avait fait signe de s’en aller et c’est ce que June avait fait, alors des remords étaient parvenus a faire prendre conscience à Vasiisa qu’elle disait vraie, elle ne passait pus beaucoup de temps avec elle, et pour se faire pardonnée, Vasilisa s’était rendue à l’hôpital pour lui chercher une poche de sang ab, ses préférées, prétextant à l’entrée une visite à Carliste, ce qui n’avait as sembler bizarre, vu qu’elle passait beaucoup de temps à lui apporter le déjeuner, se résumant à un café buvable, car elle savait que les vampires ne mangeait pas de nourriture humaine, et si il le faisaient, cela ne les régénérés pas.


Sur le chemin elle percuta violement une jeune femme, les projetant toutes deux en arrière, sur les fesses, Vasilisa émit un bref rire avant de voir toutes les poches de sang tombant de son sac, ou alors c’était un vampire ou alors c’était une cannibale refoulées, et la première option semblait la plus crédible. Pour qui connaissait l’existence des vampires et autres créatures bien entendue. Elle resta a terre, sa brulure lui faisant male au bas du dos , tandis que son interlocutrice rangea ses poches rapidement, ne se rendant pas vraiment compte de la vitesse qu’elle employait visiblement, ce qui fit rire Vasilisa de plus belle, puis l’autre jeune fille se tourna vers elle. Elle était plutôt jolie avec ses petits yeux marrons et ses longs cheveux ébènes, presque comme un ange, un méchant ange. La il n’y avait plus de doute, Vailisa savait pourquoi elle paraissait si belle, sa beauté originale étant dupliquée, elle avait eu la même sensation encore en regardant June ce matin, une peau blanche, des cheveux toujours brillant, des yeux rieurs et un sourire enjôleurs, attirant n’importe quel humain. Plus de doute, c’était un vampire.


« Désolé, je ne t'avais pas vue! Je ne faisais vraiment pas attention à l'endroit où j'allais... »


Vasilisa avait toujours son sourire rieur, et s’amusa un peu de la juene femme, prenant un air innocent.


«Tu allais drôlement vite aussi. »


La brune se rapprocha, sans que Vasilisa ne prenne peur, après tout il semblait tout naturel qu’elle soit gentille, la tuée en plein hôpital n’était pas judicieux, et même si Vasilisa haïssait se changer elle trouvait normal de se défendre, mais le jeune fille l’aida a se relever, le contact des deux mains fut étrange, car celle de Vasilisa était presque brulante contrairement à celle de l’inconnue.


« Je m'appelle Maria, je suis nouvelle en ville. »


Vasilisa retira doucement sa main et la jeune file garda un sourire amical.


« Et toi, qui es-tu? »


Question intéressante, tordue comme elle était, Vailisa faillit répondre une fille, comme le prouvait son humour plutôt idiot, mais elle se contint, remettant ses vêtements en place. Elle se tourna ers elle, un sourire plutot amusé toujours bien présent.


« Je suis Vasilisa Hope, mais tout le monde m’appelle Lisa. »


Elle prit un aire vraiment intéréssé et s’approcha d’elle.


«Et d’ou nous viens tu. »


Elle écouta la réponse avec attention, un air innocent et crédule sur le visage. Puis elle lui murmura plus près afin que les personnes potentiellement présentes ne puisse entendre :


« Mais a l’avenir fait attention a la vitesse ou tu ranges tes poches de sang, les humains pourraient se méprendre. »


Voilà, tout était dit. Vasilisa n’aurait pas put décrire mieux sa condition.

Maria se dégagea et recula, pétrifiée à l’idée que Vasilisa puisse être au courant, et cette réaction fit doublement rire la brunette, qui pencha la tête sur le coté, comme à son habitude, un genre de toc, qui signifiait clairement qu’elle s’amusait follement . Puis elle se fit plus sérieuse, regardant maria avec u sourire qui se faisait moins amusé mais compréhensif, visiblement elle n’avait jamais dut ou rencontrer peu de modificateurs ou de vampires, elle avait de la chance d’être toujours vivante,


« Quoi?! Mais... Je, heu... »


Vasilisa eu un rictus, elle n’aurait peut être pas dut la faire paniquée, mais c’était plus fort qu’elle, heureusement que June ne l’avait pas croisée, ou s’en était finit de Maria, au sens figuré bien sur, c’était drôle de voir combien certains vampires différais. Mais peut importe, Vasilisa se tourna vers elle, et penchant la tête en avant, l’amenant à s’exprimer un peu plus clairement.


« Tu en es une? Tu es comme moi? »


Vasilisa secoua négativement la tête, non, heureusement d’ailleurs, elle qui arrivait mal a diriger son statut de modificatrice, alors créature à plein temps, ce n’était pas une situation pour la jeune fille, d’ailleurs tuer des animaux n’était pas son truc, elle était plus végétarienne, une vraie, avec soupe, légumes et ravioles sans bœuf .


« Bien sûr que non, suis-je bête, température corporelle de 42°C, les joues colorées... Tu es sans aucun doute une modificatrice. J'ai rencontré il y a peu l'un de tes compagnons. Très mauvaise rencontre, on a failli s'entre-tuer... Tu n'es pas comme lui, hein? »



Cette fois Vasilisa affirma, et prit une voix qui trahissait son amusement :


« Pas du tout, je n’aie aucune raison de t’attaquée , désolée que ca se soit mal passer avec lui, on est pas tous des anges. Mais fait moi une faveur, considère moi comme une humaine. »


Elle n’aimait pas être traitée comme un vulgaire animal, elle était avant tout une femme, avec un travail, des amis, un duplex… Et pas un loup à quatre pattes. Maintes fois pourtant ceux qui la connaissait l’appelait la louve, mais c’était plus que désagréable, son surnom d’enfance dans sa première famille d’accueille était l’humaine, car elle ne souhaitait pas être différente, quoi de mieux que la normalité pour oublier un passé désastreux de loup, surement rien.


« Non, tu n'es pas comme lui, ça se voit dans ton regard que tu ne me méprises pas. Ca m'étonne d'ailleurs, on est sensés être ennemies. »


Vasilisa leva un sourcil, ils n’étaient pas ennemis, ils ne s’étaient jamais rencontrer, puis elle eu un air de compréhension, non elle ne considérait pas les vampires comme des menaces et si Maria ne comprenait pas ca il y avait un problème, elle devait être jeune vampire pour ne pas être renseignée, quoique, ceux qui avaient fait son éducation avait peut être abusé a propos des modificateurs, mais Vasilisa n’était pas du genre hargneuse, elle aimait être amicale e ouverte, et cette maria lui semblait tout ce qu’il y avait de sociable, si on oubliait qu’elle mangeait des gens bien sur.


« Je n’ai aucune raison de ne pas t’apprécier, ma meilleure amie est un rouge. »


Un rouge désignait un vampire sans pourtant interpeller les humains. Vasilisa se fit elle même la réflexion que June n’avait aucun point commun avec Maria, malgré leur don en commun. June était plus hargneuse, et semblait vous faire un clin d’œil quand elle demandait le sel de table, tandis que Maria semblait moins sure d’elle, quoi de plus normale, la pauvre devait être perdue. Arrivée dans le onde des créatures sans invitation était parfois dur, mais si elle avait passée six mois en Russie elle devait avoir fait des rencontres, puis elle se rappella de sa discussion avec Luke, il était inquiet après s’être battut avec un vampire, que fréquentait apparemment son petit ami, Vasilisa n’avait jamais rencontrer Tom mais il semblait ce que Luke avait de plus précieux. Normal qu’une folle d éboullant des buissons ait put l’énerver, il n’aimait pas qu’on approche Tom, et une des raisns pour lesquelles Vasilisa n’avait jamais rencontrer Tom était que June surveillait toujours son amie, pour une raison qui était presque inconnue à Vasilisa.


« Laisse moi deviner tu as rencontrer Luke, oui il m’a dit, mais il a peur pour Tom, quoi de plus normal entres petits-amis. »


A la mine que fit la vampire au mot petit ami elle sut que cette relation la dégoutait, pour une raison ou une autre, peut être qu’elle avait un problème avec les gay, mais il était plus probable que se soit Luke qui la dégoute, il pouvait se montrer agressif parfois, contrairement a d’autres il ne savait pas se contrôler. Rien d’étonnant a ce que %aria ait put devenir un peu méchante, si Luke avait eu son habituel changement quand il était contrarié.


« Peut importe, j’éspère que tu te plairas ici, quelqu'un t’a expliquer le comportement à prendre ici je suppose, avec la chasse, essaie de ne pas faire de folies. »


Elle faisait référence aux nombreux meurtres dans la région, auxquelles elle devinait l’implication de la jeune rouge, sans doute qu’elle s’était laissée emportée. Mais ce n’était pas le role de Vasilisa de jouer les mamans, elle disait juste que si les Cullen la voyait, ils n’aimeraient pas ce qu’ils pourraient voir.


« Fais juste attention a ne pas te faire remarquée par les Cullen et c’est dans la poche. »


Le ton enjoué de Vasilisa ne laissait pas de place a la négation, malgré son air gentil, cela pouvait porter préjudices eux quilleutes, espérons que ce ne soit pas le cas de la jeune fille qui se tenait devant elle, sinon un conflit pouvait se faire, au grand regret de Vasilisa.


« Mais sinon puis je faire quelque chose pour toi, ou veux tu sortir. »


Elle espérait vivement partir, même si elles restaient devant, car rester à l’intérieur les incriminaient, et passer une nuit au poste, elle avait déjà donner.

Vasilisa commença à marcher sans même attendre une réponse, elle était comme ça, peu importe les gens, elle avait une manie naturelle d’agir sans demandes, pas méchamment, seulement elle était plus douée pour sauter partout que pour attendre sagement qu’on lui donne la parole.

« Oh oui, je veux bien sortir, il y a trop de sang qui coule ici. Pas une bonne idée de discuter en plein milieu des urgences... »

Vasilisa afficha un sourire encore plus radieux, si c’était possible, puis pencha la tête sur le côté en signe de contentement, elle aimait que tout soit simple et rapide, et cela allait comme sur des roulettes avec Maria, aucunes raisons que cela se passe mal après tout. Elles étaient entre gens civilisés. Ou presque. Elles marchèrent devant, puis s’assirent sur un banc devant l’hôpital, Vasilisa laissa une minute de silence, incitant Maria à parler la première :

« Et sinon, toi, tu vis ici depuis longtemps? »

Vasilisa sentit son sourire se crispé. Pourtant son accent n’était plus beaucoup remarquable, mais c’était sans doute une question anodine. Passant une main distraitement dans ses cheveux, comme quand elle était vraiment stressée, elle diminua progressivement son sourire, le gardant quand même, elle ne s’en éparait jamais.

« Eh bien je vivais en Roumanie, puis ma famille s’est séparée, mère morte, père absent, sœur envoyée dans un autre clan, j’ai été adoptée non loin d’ici dans une réserve de modificateurs, gentils, heureux. Puis… » Sa George se serra un peu, et sa voix se fit plus faible. « Ils ont été dissonent entièrement par deux clans. Incendie criminel qu’ils ont dit. Sans blague. Vingt-cinq morts » Puis elle eut un rictus. « Sauf moi comme tu le vois. »


Elle ne regarda pas la tête de sa comparse, et ne souhaitait même pas le faire, même si ce n’était visiblement pas son genre, elle acceptait durement la pitié. Sauf accompagné d’un Milk shake, ce qui n’était pas vraiment le cas. L’esprit de Lisa vagabonda. Pouvait-elle ramener un Milk shake la maintenant ? Elle s’arrêta dans sa pensée pour finir l’histoire :

« J’ai une troisième famille adoptive : Ils tiennent un hôtel pas loin, mais ma vraie famille c’est mes amis … C’est June . »

Quand elle prononça le nom de son amie, son sourire se fit plus vaste et sa voix moins serrée.  Elle avait toujours été là pour elle. Comme une deuxième sœur, et même si elle gardait espoir de trouver sa vraie sœur, elle savait qu’elle pourrait toujours compter sur elle. Oui, Forks était un nid à créatures, mais c’était devenu normal pour la jeune brune.

« Enfin, je suis serveuse en ville, je fais des études pour devenir professeur en Art. Et toi tu ? »

La réponse de la vampire l’étonnai un peu, mais elle ne se démontée pas, masquant très bien son étonnement. Puis elle posa une qustion qu’elle regretta un peu après :

« Et toi ? Ta famille ? »



La réponse fit devenir Vasilisa rouge de honte, elle était parfois si intrusive, alors qu’elle devait se contenter de rester vague, elle attaquait brutalement. Finesse n’était pas le mot d’ordre apparemment.

« Dé… Désolée, je suis trop intrusive. Pour ce qui est des Cullen, ils ne se nourrissent que de sang animal, on les dit végétariens, ils sont un peu les fondations de la ville avec les modificateurs, mais ils peuvent être méchants… Ils ont failli se battre contre les Volturi… N’hésitant pas à rassembler des vampires du monde entier. »

Elle racontait cela comme une petite fille admirative, Esmée était comme sa seconde mère et Carliste un protecteur qu’elle adulait pour sa normalité. Elle reprit un petit sourire moins idiot et naïf pour se concentrée sur Maria, qui semblait en pleine réflexion.

« Alors, tu comptes commencer par quoi ici ? »

Maria était les cheveux aux vents, qui soufflaient plus que de raison ce jour-là. Vasilisa tenait ses cheveux dans une main et écoutait la réponse de sa compagne de sang, si l’on pouvait dire.

« Peut-être m'inscrire en dernière année de lycée. Je n'ai jamais pu la finir, et même si je sais que ça ne me servirais à rien étant un vampire, je voudrais au moins avoir mon diplôme. Sinon, je veux aussi retrouver ma cousine. Je ne l'ai jamais rencontrée, elle ignore mon existence, mais rien qu'en me regardant, elle saura directement que je suis de sa famille. » Je rajoutai, plus bas, comme pour moi-même « Il n'en est pas possible autrement. »

Vasilisa dut afficher une mine interloquée, car la vampire rajouta tout de suite une autre phrase d’explication.

« Apparemment, nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau. Incroyable, n'est-ce pas? »

Peut être que Maria n’avais pas poser la question dans un but a réponse, mais Vasilisa eu une voix plus aigue et elle prit comme d’habitude tout a la lettre :

« Pas tant que ça en fait, la génétique est si spéciale. »

Maria ne dut pas faire attention a la remarque car elle enchaina avec un ton qui cette fois montrait clairement qu’elle attendait une réponse.

« La fille dont tu m'as parlé il y a quelques minutes, June, elle est en ville? Je voudrais pouvoir la rencontrer car je ne connais pas énormément de personne de mon espèce. »

Vasilisa hocha la tête et prit la parole, ses joues devenant u peu plus rouges, elle avait toujours cette expression en parlant de June, admiration et en même temps un visage cramoisie.

« Oui, c’est ma colocataire. Elle traine près du vieux port à Port Angeles, tu la trouvera en proposant un coup a boire a quelqu’un. Elle est toujours prête a faire la fête, tu as de grandes chances de la trouver en maillot de bain. »

C’était une genre de manie chez June, elle avait un short et un haut de maillot de bain, une bouteille d’eau a la main avec un contenu indéterminé rose et une main sur son portable, par pure habitude. Son maillot de bain épousait si bien ses formes fines et sa peau pale, son sourire était magnifique et ses yeux rouges sangs étaient ce qu’il y avait de plus fascinant au monde. Même si elle ne souhaitait pas en devenir un, Vasilisa trouvait les yeux des vampires fascinants. Vasilisa sortit de sa rêverie avec une mine confuse et continua comme si de rien n’était.

« Par contre, évite de a suivre dans ses délires, crois en mon expérience, le poste de police n’est jamais loin de June. »

Elle émit un sourire qui faisait penser à une gamine devant une poupée. Oui c’était cela. Sa poupée. Une magnifique poupée qu’elle manipulait avec précaution et amour. Ou peut-être que c’était elle qui se faisait manipulée, mais voilà, avec Vasilisa tout était rose avec June. Elle la suivrait jusqu'en enfer

Maria eut un rire et Vasilisa pencha la tête sur le côté, a priori, la jeune fille avait l’air pressée de la rencontrée. Puis elle passa une main dans ses cheveux aux paroles de Maria, après tout c’était gênant de rencontrer une personne qui savait deux minutes plus tard que vous aviez perdu deux familles, que votre meilleure amie était un vampire, vous un modificateur et que vous alliez régulièrement au poste de police avec votre meilleure amie possessive, qui passait tellement de temps las bas que les policiers connaissaient son nom. Beaucoup en quelques minutes non ? Mais c’était comme cela, avec Vasilisa on lisait comme dans un livre ouvert.

« Attends une petite seconde, tu t'es fait arrêter alors que tu faisais la fête avec elle? Wow, je me demande à quoi doivent ressembler ces fêtes pour pouvoir en arriver à se faire arrêter. Quoi qu'il en soit, j'irai peut-être faire un tour à Port Angeles un de ces quatre. »

Maria eut un sourire et Vasilisa baissa la tête en la prenant entre ses mains, misère, elle ne voulait pas s’en rappeler. Elle avait honte, c’était Esmée qui était venue la chercher.


« Oui, on est allées sur le grand rocher au-dessus de la mer. De las bas on saute, et les policiers sont arrivés vérifier qu’il ‘y avait pas trop de grabuge, malheureusement June avait allumé un feu sur la plage, ce qui était interdit, et quelques gars étaient défoncés, mais genre vraiment. Puis ils ont voulu l’emmener, et je l’ai défendu en insultant le lieutenant. Je ne la laisserais jamais se faire prendre sans rien dire. »

Parfois quand Vasilisa ne pouvait juste plus arrêter June ou la calmer, elle s’engageait à subir les conséquences de ses actes et la suivait partout où elle allait, même au commissariat. June avait beau être un vampire, son statut n’était pas vraiment un atout.

« Je viens de penser à une chose, mais, pourquoi es-tu allée à l'hôpital si c'est pour en ressortir, sans n'y avoir rien fait? Tu allais voir quelqu'un? Si ce n’est pas trop indiscret bien sûr! »

Vasilisa eut un sourire de moins en moins présent, elle s’en voulait vraiment de ses agissements, mais tout était un peu bousculer, avec les dernières nouvelles. Celles du départ de Vasilisa.

« En fait ce matin je me suis disputée avec June, on devait préparer mon… Je veux dire notre départ dans deux mois pour la roumanie mais j’avais du travail au café et une peinture a faire pour mes études. Elle m’a reprochée de ne pas passer de temps avec elle. »

Elle s’arrétta puis se rendit compte qu’elle n’avait absolument pas répondu a la question de Maria.

« Donc je suis allée lui chercher une ou deux poches de sang pour me faire pardonner, ses préférées sont les ab. Elle a raison, il faut que je sois toujours la pour elle. Elle est a peu près tout ce que j’ai. Je l’aime. »

Elle avait dit la dernière phrase dans un soupir, ne pensant pas une seule seconde si cela pouvait avoir deux sens, elle ferait n’importe quoi pour elle, elle irait la chercher dans un pénitencier si il le fallait, c’était son rôle elle veillait aux agissements de June et celle-ci veillait sur ses fréquentations, allant parfois jusqu’à lui envoyer des messages lui rappelant qu’elle la surveillant toujours.

« En fait ce matin je me suis disputée avec June, on devait préparer mon… Je veux dire notre départ dans deux mois pour la Roumanie mais j’avais du travail au café et une peinture a faire pour mes études. Elle m’a reproché de ne pas passer de temps avec elle. Donc je suis allée lui chercher une ou deux poches de sang pour me faire pardonner, ses préférées sont les AB. Elle a raison, il faut que je sois toujours là pour elle. Elle est à peu près tout ce que j’ai. Je l’aime. »

« Rassure-moi, elle ne te manipule pas, hein? Car ça ressemble étrangement avec une histoire que j'ai vécu humaine avec mon ex-meilleure amie... A part pour les poches de sang, bien sûr. Je ne te critique pas, ni rien, et je n'émets qu'une hypothèse, ce n'est qu'une question, et ce n'est peut-être qu'une impression, mais ne t'énerve pas contre moi, s'il te plait. »

Bon, je dois avouer que j'ai parlé trop vite et que j'ai essayé de me rattraper, mais je me suis enfoncé de plus en plus dans mon propre merdier. Pour me rattraper, je fis une moue toute mignonne qui aurait fait craqué le tueur en série le plus indifférent au émotions au monde. Elle me pardonna, et espérons qu'elle ne faisait pas juste semblant de pardonner...


J'essayai de faire oublier mon manque de tact en changeant de sujet.

« Pourquoi iras-tu en Roumanie dans deux mois? » J'ajoutai sans lui laisser le temps de répondre à ma question, ayant remarqué que je n'étais pas très polie « Si ce n'est pas indiscret, encore une fois. »

Je lui fis un sourire.

« Rassure-moi, elle ne te manipule pas, hein? Car ça ressemble étrangement avec une histoire que j'ai vécu humaine avec mon ex-meilleure amie... A part pour les poches de sang, bien sûr. Je ne te critique pas, ni rien, et je n'émets qu'une hypothèse, ce n'est qu'une question, et ce n'est peut-être qu'une impression, mais ne t'énerve pas contre moi, s'il te plait. »


Vasilisa eut une mine intriguée par les propos de la jeune femme … Elle ne voyait pas June complotant pour son malheur dans un recoin sombre… Et puis elle était toujours très franche, même si elle n’était pas blanche comme neige, cela ne voulais pas dire qu’elle était mauvaise, en fait elle était adorable… Ses yeux rouges luisants et ses petites fossettes quand elle riait… Vasilisa aurait donné n’importe quoi pour se faire pardonnée a cet instant. Non, décidemment elle ne voyait pas son amie ainsi.


« Oh non, elle me le dis toujours : Elle ne veut que mon bonheur. Bien sur elle peut se montrer possessive… Mais c’est seulement pour me protégée. Elle ne me ment jamais. J’en suis sure. Après tout pour quelle raison le ferait elle, elle sait qu’elle peut déjà tout obtenir de moi en un battement de cil, alors a quoi bon me manipulée. »





La naïveté de ses propos aurait fait rire plus d’un mais après sa faute de tact, Maria tentait d’avoir l’air neutre, un visage angélique affiché. Vasilisa lui pardonna aisément, comme elle pardonnait a tout le monde. Elle ne faisait jamais rien croire, tout ce qu’elle pensait paraissait sur son visage.


« Pourquoi iras-tu en Roumanie dans deux mois? »


Vasilisa faillit répondre immédiatement puis elle fut coupée dans son élan :


« Si ce n'est pas indiscret, encore une fois. »


Elle n’y avait même pas pensé une seule seconde… Indiscrétion n’était pas un mot de son langage courant… Elle était plutôt du genre révélation… Cela la poussait parfois même a la fascination de connaître la vie des gens. Elle aimait les voir heureux. Peut être par ce qu’elle ne le serait jamais elle même. Du moins pas pour l’instant.


« Pas du tout ! En fait je vais retrouver ma sœur… La vraie. Elle vit toujours las bas, et depuis que je suis enfant je prépare ce voyage donc… L’argent manquait, mais la grace a June et son généreux je dois le dire apport, je peux enfin retrouver ma grande sœur ! »


Puis elle eut un rire :


« Et renouer avec mes racines ! »


Puis elle secoua la tête, remettant sa mèche en place.


« Et toi, pour quelles raisons était tu en Russie. »


Puis elle prit la même voix que Maria, bien que la sienne soit plus aigue :


« Si ce n'est pas indiscret, encore une fois. »


Elle aimait bien cette fille, elle lui semblait gentille. Et drôle. June la manipuler …. Vraiment hilarant…

« Oh non, elle me le dit toujours: Elle ne veut que mon bonheur. Bien sûr, elle peut se montrer possessive… Mais c’est seulement pour me protéger. Elle ne me ment jamais. J’en suis sûre. Après tout pour quelle raison le ferait-elle, elle sait qu’elle peut déjà tout obtenir de moi en un battement de cil, alors a quoi bon me manipulée. »

« Je te crois, après tout tu l'as connais bien mieux que moi, je ne l'ai jamais rencontrée. »

J'avais toujours un léger doute, mais affichait une moue toute mignonne et ne le prononçai pas.

« Pourquoi iras-tu en Roumanie dans deux mois? Si ce n'est pas indiscret, encore une fois. »

« Pas du tout ! En fait je vais retrouver ma sœur… La vraie. Elle vit toujours là-bas, et depuis que je suis enfant je prépare ce voyage donc… L’argent manquait, mais là, grâce a June et sa générosité, je dois le dire apport, je peux enfin retrouver ma grande sœur ! » Lisa rit puis rajouta « Et renouer avec mes racines ! Et toi, pour quelles raisons étais-tu en Russie? Si ce n'est pas indiscret, encore une fois. »

J'eus un sourire à sa dernière phrase moqueuse.

« Ne te moque pas de moi, j'essayais juste d'être polie! A vrai dire, c'est une vampire qui m'y a emmené. Elle s'appelle Yelena et c'est un peu ma famille à moi, comme June pour toi. Elle m'a inculqué les lois des vampires, m'a appris à me contrôler et bien d'autres choses. Et quand elle ne m'apprenait pas quelque chose, on faisait du shopping, on riait, on faisait des soirées pyjamas, tout comme les jeunes. Elle est géniale! Mais j'ai eu envie au bout de six mois de revoir l'Amérique et, comme je te l'ai dit plus tôt, de rencontrer ma cousine. Et me voilà! »

Je souris au souvenir de mes moments passés avec Yelena. Quasiment que des bons moments!

« Bon, je pense qu'on a assez parlé du passé. Si on allait les chercher tes fameuses poches de AB? Sinon on va finir par les oublier! »

Je me levai pris sa main sans lui demander la permission, la relevai. Je faisais ça avec tout les filles de mon âge avant, je trouvais que c'était drôle. Oui, je riais vraiment pour un rien et je regardais Bob l'Eponge! Quoi, comment ça ça n'a rien à voir?

Nous nous avançâmes de nouveau vers l'hôpital. Le vent était plus fort et mes cheveux passaient devant mes yeux. Rien de tel pour m'énerver. Je ramenai tous mes cheveux vers l'arrière et me mis à rire de moi-même.

« Je déteste le vent... »

« Ne te moque pas de moi, j'essayais juste d'être polie! A vrai dire, c'est une vampire qui m'y a emmené. Elle s'appelle Yelena et c'est un peu ma famille à moi, comme June pour toi. Elle m'a inculqué les lois des vampires, m'a appris à me contrôler et bien d'autres choses. Et quand elle ne m'apprenait pas quelque chose, on faisait du shopping, on riait, on faisait des soirées pyjamas, tout comme les jeunes. Elle est géniale! Mais j'ai eu envie au bout de six mois de revoir l'Amérique et, comme je te l'ai dit plus tôt, de rencontrer ma cousine. Et me voilà! »


Maria sembla avoir un sourire nostalgique, et cela fit sourire Vasilisa a son tour, elle aimait voir les gens sourire, même de tristesse ou de panique, ca lui faisait sentir comme un fourmillement qui disait : « Tu n’auras plus jamais un sourire heureux et sincère qui ne soit pas brisé d’une certaine façon, mais les autres le peuvent » Elle était donc a la fois heureuse pour les autres et triste pour elle. Mais passons, car la discussion n’était pas centrée sur elle.


« Je comprends, qui pourrais rester loin de l’Amérique après y avoir vécue. Elle est si géniale. »

Elle monta les épaules, avant de rabattre son manteau sur elle, elle n’avait pas froid mais tout ce vent frappait son visage et était très inconfortable.

« Bon, je pense qu'on a assez parlé du passé. Si on allait les chercher tes fameuses poches de AB? Sinon on va finir par les oublier! »


Oui, elle avait déjà oubliée, mais la jeune brune faisait bien de lui rappelée, sinon elle aurait complètement oublié. Elle n’avait pas de mémoire pour les petites choses ainsi, mais voilà, elle en avait pour les autres. Celles qui lui rappelait chaque jours qu’elle était rescapée, alors que d’autres étaient morts, qu’elle était oui, jeune et belle, mais que sa vie ne se résumait qu’a des ruines. Elle se leva soudainement et tira Vasilisa avec elle, cette attitude rappela a celle ci ses camarades d’école petite, toujours a courir partout, décidemment elle ne voyait pas la jeune fille en train d’avaler tout le sang goutte par goutte d’un humain. C’était tellement improbable.


Maria et Vasilisa prirent la direction de l’hôpital, comme heureuse d’être de nouveau a la recherche de sang dans un endroit sec et calme, sans ce maudit et foutu vent qui les frappaient.

« Je déteste le vent... »

Vasilisa éclata de rire, c’était exactement ce qu’elle pensait, et voilà que c’était mis en forme par la vampire dans des paroles. Elle était peut être télépathe qui sait. Même si elle semblait moins cérébrale que physique. Non pas qu’elle soit bête, elle paraissait même un peut trop intelligente et maligne pour le bien des humains, mais elle n’était visiblement et clairement pas une fille posée, attendant que l’orage passe. Elle, elle était sans doute du genre à créer l’orage, a l’alimentée puis a sourire en espérant être pardonnée. Comme Vasilisa.

"Oui, c'est vraiment nul comme invention."

Elle rentrèrent dans l’hôpital, se rendirent très vite dans la salle de sang, comme l’appelait la méta, puis elle sortirent, poches de sang dans le sac de la rouge, Vasilisa regardant voir si il n’y avait personne. Soudain, un policier sortit de nulle part, il avait une matraque dans la main et s’appocha d’elles. Vasilisa le connaissait, il avait procédé plus d’une fois à l’arrestation de Jue, et même si il ne voyait pas la love souvent, il l’aimait bien, elle était calme, comme posée. Et elle donnait des cours à son fils, en plus.


« Ce n’est pas un endroit ou se promener les filles. »


Vasilisa alla prendre la parole, mais Maria le fit d’abord, pourvu que ca ne se termine pas en bain de sang. Quoique, un peu d’action ne ferait pas de mal aux filles. Dans cette petite ville de malheur.

« Je déteste le vent... »

Lisa éclata de rire.

« Oui, c'est vraiment nul comme invention. »

Je me mis à rire à mon tour. Nous rentrâmes dans l'hôpital. Je me mis à frotter mes mains entres-elles et à souffler dessus. Vasilisa me regarda étrangement. Après tout, un vampire ne peut pas avoir froid...

« Je dois paraître humaine, et humaine j'étais très frileuse et me réchauffais comme ça. » chuchotai-je comme explication.

Nous arrivâmes à la salle des poches de sang. J'en pris quatre de AB que je fourrai dans mon sac avec les miennes prisent précédemment pendant que Lisa faisait le guet. Mais j'entendis une porte s'ouvrir et un homme à la voix grave parler.

« Ce n’est pas un endroit où se promener les filles. »

J'étais de dos à lui, il n'avait pas vu mon visage, alors que Lisa lui faisait face. Elle ne pouvait rien faire sans s'attirer ses foudres, mais moi, il ne me connaissait pas. Je marchai jusqu'à derrière une étagère. Là, il ne me voyait plus, je pus donc, à vitesse vampirique me déplacer derrière lui. Je devais avoir l'air légèrement menaçante, mais je ne lui fis rien. Enfin pas grand chose, seulement un étranglement sanguin. J'appuyai cinq secondes sur sa carotide et il tomba inconscient au sol. Lisa me regardait légèrement horrifiée.

« Il n'a rien, ne t'en fais pas. Il est juste inconscient. »

Elle parut soulagée. Nous sortîmes discrètement de la salle, nous dirigeâmes vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur de la cabine, nous sourîmes, soulagées.

« C'était moins une! »

Je lui passai les quatre poches de sang. Nous arrivâmes au rez-de-chaussée.

Lisa regardât derrière l’homme, et vit Maria s’approchée rapidement du policier , alors que Vasilisa continuait à sourire, attendant la réaction de la brune, tout en continuant de sourire et de faire mine de réfléchir, comme si elle allait parler , incitant le policier a attendre sagement qu’elle accepte de lui répondre. Mais voilà, Maria se faufila très rapidement et le mis à terre, si bien que Vasilisa le crut mort. Mais Elle fut soulagée en entendant la brune la rassurée, bien qu’elle ne put s’empêchée d’avoir un doute quand a la réponse, elle essaya alors de trouver un moyen pour prévenir quelqu’un sans alerter les humains.

« Il n'a rien, ne t'en fais pas. Il est juste inconscient. »

Son visage fut décontracté, puis elles sortirent de la salle, se rendant dans le halle. Vasilisa s’amusait beaucoup, même si elle s’en voulait encore d’avoir laissée le pauvre homme las bas. Puis elle entendit que son interlocutrice s’adressait à elle, et elle se détourna de ses pensées :

« C'était moins une! »

Oui, il n’y avait pas de doute. Cependant, elles n’étaient pas tirés d’affaire, après tout il y avait encore le gros policier en train de dormir par terre, dans une salle pleines de poches de sang après s’être fait assommé par un vampire. Trois fois rien pour un habitant de Forks.

« Attends-moi deux minutes. »

Elle se dirigea vers le poste d’accueil et d’information, s’adressant à la femme au guichet, qui n’avait visiblement rien à faire de ce qui l’entourait. Vasilisa prit une voix infantile, comme elle le faisait si bien, et pencha lentement la tête sur le côté.

« Excusez-moi de vous dérangez, mais un … Je ne serais le décrire… Un sans domicile semble dormir dans la salle de sang. »

Elle haussa les épaules et se détourna alors que la rousse qui lui faisait face prit son téléphone sur le plateau repas, visiblement délaissé, et composait lentement un numéro, Vasilisa partit, donnant au passage un bonbon a la petite fille qui sautait pour les atteindre, c’était ce qu’elle aimait, rendre service. Certes petit mais bien présent.

Elle s’approcha ensuite de Maria et l’entraina dans un coin, à côté d’une machine à café d’où elle extirpa grâce à ses quelques pièces de monnaies trainant dans sa poche un latte Maciatto vanille pour elle et un simple sachet de fruits rouges pour Maria. Elle s’asseye, lui donnant le paquet, l’autre semblait un peu intriguée par son comportement, restée là n’était peut-être pas prudent, mais à vrai dire elle s’en fichait. Et on pouvait facilement la comprendre. Elle ne risquait rien dans cette ville, elle était là depuis tellement longtemps.

« Comme parler du passé n’est pas le top et que le présent ce sert à rien, parlons du futur. »

Elle se tourna vers elle et posa son café sur la table, visiblement la femme avec un bandage a la bouche couleur sang n’appréciât pas et lui lança un regard meurtrier. Ooops. Le tact lui avait toujours manqué.

« Alors, tu as déjà vu l’école de Forks. J’y suis allée elle est vraiment très bien. »

Puis elle ne voulut pas non plus lui donner l’impression d’un monde tout rose.

« Quand on réussit à s’intégrée. »

Non pas qu’elle n’avait pas réussit ou qu’elle était vraiment populaire, mais en fait, elle avait d’autre problèmes à gérer a l’époque. Et l’incendie criminel n’avait étrangement jamais été au programme.

Lisa me dit de l'attendre et se dirigea vers la réception. J'écoutai la conversation, intriguée.

« Excusez-moi de vous déranger, mais un… Je ne saurai le décrire… Un sans-domicile semble dormir dans la salle de sang. »

Cela me fit sourire, me rappelant ma rencontre avec Yelena... J'avais tué une jeune fille et appelé les urgences. C'était complètement débile, et puis, c'était ma période, soit, très courte, où je ne pensais qu'à m'amuser. Elle n'a duré qu'une journée, et heureusement! Port Angeles aurait été ravagée à sang si ça avait duré plus longtemps...

Elle revint vers moi et nous nous dirigeâmes vers le distributeur de café. Elle s'en prit un, puis elle se dirigea vers le marchand chez qui j'avais acheté mes fruits rouges le jour de la sortie de Tom. Je la suivis, un mètre derrière elle. Elle prit un sachet de fruits rouges et me le tendis. Je lui fis un sourire rayonnant et m'empressai d'engloutir une cerise.

« Comment tu as su? »

Une légère lueur d'incompréhension traversa son regard.

« Que j'adore les fruits rouges, je veux dire. »

Nous glissâmes contre le mur pour nous asseoir sur le sol. Les sadiques n'ont pas prévu de chaises! Mais bon, avec nos vêtements de marque, ainsi que mes habituelles chaussures à talons hauts, nous n'avions pas l'air de clochardes. Heureusement! Bah, finalement c'est pas trop mal, ça me rappelle quand, mon ancienne meilleure amie, à présent morte tuée par les Volturi, et moi nous retrouvions contre le mur de notre école pour manger un sandwich car la nourriture de la cantine, qu'on est normalement obligés de prendre, était affreusement dégoûtante. Un bon souvenir, que je dois chasser de mon esprit si je ne veux pas pleurer. Ah non, c'est vrai, je ne peux plus pleurer. Mais je peux quand même sangloter, et sangloter sans larmes c'est un peu bizarre...

« Comme parler du passé n’est pas le top et que le présent ce sert à rien, parlons du futur. Alors, tu as déjà vu l’école de Forks? J’y suis allée elle est vraiment très bien. » Elle marqua une pause. « Quand on réussit à s’intégrer. »

« Et qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y intégrer? »

Pitié, faites que ce ne soit pas comme à Port Angeles où on ne faisait que parler maquillage pour être dans les "populaires". Je vais encore raconter ma vie, mais quand j'étais à Port Angeles, j'en ai eu marre de ça et ma meilleure amie et moi sommes sorties de la bande. Et finalement temps mieux! On est devenue ensuite les filles populaires qu'on devait recopier et les autres n'étaient plus rien. Ensuite, je suis même devenue capitaine des pom-poms girls! C'était la vie simple et complètement superficielle que je vivais... Franchement pas super, hein?

« Je me suis plusieurs fois demandée pourquoi je me suis inscrite à ma dernière année de lycée. C'est vrai quoi, je suis un vampire, je pourrais visiter le monde, plusieurs fois même. Je pense que le diplôme de fin d'année sera le signe que je peux tourner la page de ma vie humaine... Et ma vie humaine, c'était la popularité, les pom-poms girls, les meilleures notes, les journées shopping, les collections de chaussures à talons hauts - j'ai toujours adoré ça - et les garçons. Je veux passer ma dernière année comme ça. Sauf peut-être la partie garçon... »

« Et qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y intégrer? »

Vasilisa ouvrit grand les yeux, puis se reprit, après tout certaines personnes s’intégraient en parlant mode et maquillage. Pas ici. Ici, on s’intégrait d’une toute autre façon, bien plus adaptée à la vraie vie.

« Ca dépend ce que tu vise. »

Elle s’arrêta en pleine réflexion avant de continuer avec une tête interrogatrice, et elle devait l’avouée très curieuse :

« Mais pourquoi tu refais l’école, t’as la vie devant toi pour la finir. »

Ok, mauvais jeu de mots, mais elle faisait avec ce qu’elle avait. Maria ne sembla pas remarquer sa blague, tant pis, elle eut une moue vexée mais fut quand même attentive à la rouge, et surtout à ses paroles.

« Je me suis plusieurs fois demandée pourquoi je me suis inscrite à ma dernière année de lycée. C'est vrai quoi, je suis un vampire, je pourrais visiter le monde, plusieurs fois même. Je pense que le diplôme de fin d'année sera le signe que je peux tourner la page de ma vie humaine... Et ma vie humaine, c'était la popularité, les pom-poms girls, les meilleures notes, les journées shopping, les collections de chaussures à talons hauts - j'ai toujours adoré ça - et les garçons. Je veux passer ma dernière année comme ça. Sauf peut-être la partie garçon... »

Vasilisa ria, puis se tourna un peu vers elle. Elle l’imaginait bien en petite jupe. Vasilisa elle, n’avait jamais été populaire, elle était la bonne copine, celle qui faisait rire tout le monde, mais qu’ fond, elle était triste. Elle n’avait pas vraiment d’amies, alors c’était normal qu’en rencontrant June, elle s’attache à elle comme à une bouée de sauvetage, la seule à la comprendre, a la connaitre, a l’aimer sans limites. Oui, sans limites. Elle se détourna de ses pensées, décidemment, tout tournait autour de June ces temps cis. Mais elle s’en fichait, après tout ça ne la dérangeais pas plus que ça. D’ailleurs a cette heure-ci, elle devait être en train de dormir, comme toujours en plein milieu de la journée. Oui les vampires normaux ne dormaient pas, mais June dormait a sa façon, elle lui avait dit comment, elle libérait son esprit, fermais les yeux et imaginait ce qu’elle voulait. Elle rêvait, à sa manière. Elle faisait tout à sa manière.

« Ah les garçons, ils nous tueront, je l’ai toujours dit. »

Elle termina en trois gorgées sa boisson puis s’adressa à elle, un petit nuage de mousse de lait autour des lèvres :

«Bon, ça a peut-être changé, mais de mon temps » ok, il y avait tout juste deux trois ans en fait. « Il n’y a pas de gens populaires ou pas, ceux-là sont justes des fashions victimes, ils ne sont pas très important, il ne faut pas viser les poms-poms girls ou les joueurs de foot si tu veux être respectées, faut viser l’Elite » nom débile, mais c’était une image, qui ne ressemblais pas vraiment à une image… Mais bon, elle se débrouillait comme elle pouvait. « Il y a certaines personnes très influentes, souvent tu les reconnaitras à une chose. Ils sont parfaits. Sous tous les angles. Ongles manucurés, mêmes les mecs, cheveux brillants, petite bande sympa et un sourire éclatant. »

A son époque pas si lointaine, la chef s’appelait Debbie, une rousse anorexique qui était maintenant à New-York, tentant de percer dans le mannequinat, et persuadée que sa vie tournait autour de ses ongles. Toujours le même sourire lassant. Leur seul point commun sans doute. Sauf que leur blessure était différentes, Vasilisa était torturée, orpheline, alors que Debbie était plus du genre à être malade, se trouvant moche, avec un penchant sadique. Un sadique très sexy. Généralement ce genre de fille était sexy, des vraies garces. Et elle ne doutait pas une seconde au potentiel garce de Maria, vu comme elle se décrivait humaine.

« Mais ne creuse pas plus profond, il n’y a jamais rien de bon derrière un sourire… »

Oui, elle parlait aussi d’elle. Elle aussi il ne fallait pas creuser, car elle avait beau le nier, oui, elle était en soif de vengeance. C’était la deuxième raison de son futur départ pour la Roumanie. Ils allaient le payer. Mais pour l’instant elle continuait de sourire.

« Bon, ça a peut-être changé, mais de mon temps, il n’y avait pas de gens populaires ou pas, ceux-là sont juste des Fashions victimes, ils ne sont pas très importants, il ne faut pas viser les poms-poms girls ou les joueurs de foot si tu veux être respectée, il faut viser l’Elite. Il y a certaines personnes très influentes, souvent tu les reconnaîtras à une chose. Ils sont parfaits. Sous tous les angles. Ongles manucurés, mêmes les mecs, cheveux brillants, petite bande sympa et un sourire éclatant. Mais ne creuse pas plus profond, il n’y a jamais rien de bon derrière un sourire… »

J'écoutai attentivement ce que me disait Lisa et bloquai sur une chose:

« Même les mecs? »

Je ris.

« Je dois avouer que c'est différent du lycée de Seattle. A Seattle, les populaires étaient les footballeurs et les cheerleaders. Et la plupart du temps, ils étaient bêtes comme leurs pieds. Ma meilleure... Ex-meilleure amie et moi étions les exceptions à la règle. On ne voulait tellement pas décevoir nos parents... »

Puis, je me rappelai de sa dernière phrase.

« Que veux-tu dire par "il n’y a jamais rien de bon derrière un sourire"? » Je fis une pause, et attendis sa réponse. Après celle-ci, je continuai « Tout dépend du sourire, car crois-moi, derrière un vrai sourire, ce n'est pas le mal. » Je considérai les options et rajoutai « Sauf si la personne qui sourit est sadique ou a un problème mental. »

J'ai déjà rencontré une personne de ce genre. Mon dernier petit-ami, si on peut l'appeler comme ça. Un jour, il est allé jusqu'à me battre. Quel connard!

De la douleur passa sur mon visage pendant deux secondes en me remémorant ce moment. Personne ne l'a jamais su, je n'ai jamais pu en parler. Heureusement, en me transformant en vampires, les quelques séquelles que j'avais ont disparu. Maintenant, sans me vanter, je suis parfaite. Seulement concernant ma peau, je veux dire, car les souvenirs, eux, sont encore là.

Je me repris et réaffichai un sourire.

« Certaines personnes distinguent mes vrais sourires de mes faux, mais seulement quand elles me connaissent. Mais je te l'accorde, beaucoup des sourires sont faux. Aux yeux des autres, on peut passer pour la personne la plus heureuse au monde, il y a toujours des sourires faux. Quand quelqu'un te demande si ça va, il n'est nullement intéressé par ta réponse. »

Maria parut intriguée par les paroles de Vasilisa, sur un point certes dépaysent mais pas si important, Vasilisa écouta quand même la réflexion de la jeune femme :

« Même les mecs? »


Maia se mit à rire, suivie par Vasilisa, qui trouva certes avec du recul ce qu’elle avait dit étrange mais ne revint par sur ses propos, elle avait connu un garçon nommé Charles, un français, il était gentil et aimait faire tout avec elle, il était son meilleur ami, elle en était tombée secrètement amoureuse, jusqu’au jour ou elle l’avait vu embrassé leur professeur, masculin et d’une trentaine d’année, avec allégresse. Depuis, elle avait remarqué, même si ils n’étaient pas tous gay, que la plus grande partie des garçons populaires se vernissaient les ongles, même courts. Quel rapport entre Charles et s=ce qu’elle avait remarqué ? Elle avait, après avoir recollé les morceaux de son petit cœur brisé, dresser la liste de tout ce qui aurait put lui mettre la puce à l’oreille.  Et vous ne le croirez jamais, il y en avait des choses.

« Enfin bon, c'est pas grave pour moi. Les garçons ne savent même pas que j'existe. »


On sentait clairement l’ironie dans sa voix. Son sourire se fit un peu plus terne, elle n'avait jamais rencontrer l'amour, pourtant elle avait pleins d'amis garçons. Mais a chaque fis, quand ils parlaient d'amour, c'était a propos de sa copine blonde trop canon. Non, elle n'était pas la fille qui attirait la gente masculine.  



« Je dois avouer que c'est différent du lycée de Seattle. A Seattle, les populaires étaient les footballeurs et les cheerleaders. Et la plupart du temps, ils étaient bêtes comme leurs pieds. Ma meilleure... Ex-meilleure amie et moi étions les exceptions à la règle. On ne voulait tellement pas décevoir nos parents... »


Puis, je me rappelai de sa dernière phrase.


« Que veux-tu dire par "il n’y a jamais rien de bon derrière un sourire"? »

Oups, elle n’avait pas oublié sa dernière réplique, et le soupir de soulagement quand elle avait crut que la jeune fille avait totalement ignoré sa dernière phrase, se concentrant sur la chose choquante des garçons.

« Je veux dire, leurs sourires à eux, ils ne sont pas authentiques. Mais beaucoup de personnes le font, tu serais surprise de voir quel nombre. »

Oh, elle ne voulait pas paraitre pessimiste, elle était la fille la plus positive au monde sans doute, mais elle devait avouer que… Que parfois, un sourire ne cachait pas la joie de vivre attendue.

« Tout dépend du sourire, car crois-moi, derrière un vrai sourire, ce n'est pas le mal. »

Oui, un vrai, mais derrière celui des gens mauvais ou simplement des gens tristes, il n’y avait que de la peine et de la souffrance.


« Sauf si la personne qui sourit est sadique ou a un problème mental. »



Maria oublia son sourire, et il disparut, a ce moment précis, Vasilisa sut que la jeune fille avait connu quelqu'un comme cela, et elle s‘en voulue terriblement de faire ressurgir ce passé la, parfois remuer votre passé ne donnait rien d’autre qu’un mal de tête et une envie de cuite pour tout oublier, jusqu’au lendemain. Personne n’était à l’abri de la souffrance, ni des remords ni des regrets, mais si elle savait une seule chose, c’était que parfois se confier faisait du bien.


« Certaines personnes distinguent mes vrais sourires de mes faux, mais seulement quand elles me connaissent. Mais je te l'accorde, beaucoup des sourires sont faux. Aux yeux des autres, on peut passer pour la personne la plus heureuse au monde, il y a toujours des sourires faux. Quand quelqu'un te demande si ça va, il n'est nullement intéressé par ta réponse. »

Vasilisa acquiesçât en silence, tout ce que disait cette jeune fille était vrai, les gens se fichaient de vous. Ils voulaient seulement entendre le oui et toi ? Puis ils déballaient leurs vies dans les moindres détails.

« J’ai… Eté si proche de la mort… Quand ca te passe à coté comme cela, tu ne peux qu’apprécier les petites choses dont sont faites ensuite ta vie… Ca ne veux pas dire que je suis triste, ca ne veut pas dire que je suis heureuse non plus. Ma seule sorte de satisfaction est celle que je voix dans les autres, quand je les vois heureux. Je sais reconnaitre les vrais des faux sourires. »

Elle se rapprocha de la jeune femme.

« Et à cet instant je peux te dire que ton sourire est sans doute un des plus faux que j’ai vu de ma vie. »

Elle plongea son regard dans celui de la jeune femme, y mettant toute l’amicalité qu’elle possédait dedans, espérant une confession de la jeune fille.  

« J’ai… Eté si proche de la mort… Quand ça te passe à coté comme cela, tu ne peux qu’apprécier les petites choses dont sont faites ensuite ta vie… Ça ne veux pas dire que je suis triste, ça ne veut pas dire que je suis heureuse non plus. Ma seule sorte de satisfaction est celle que je vois chez les autres, quand je les vois heureux. Je sais reconnaître les vrais des faux sourires. »

Vasilisa se rapprocha de moi.

« Et à cet instant, je peux te dire que ton sourire est sans doute un des plus faux que j’ai vu de ma vie. »

Lisa me regarda dans les yeux. Je soupirai et fis disparaître mon faux sourire.

« Tu as raison... Disons que ma dernière année humaine n'a pas toujours été joyeuse. Comme tu le sais déjà, j'ai été transformée, et être transformé, c'est comme se faire tuer. Tu ne vois plus rien, et ne sens plus rien à part cette horrible douleur qui te ronge de l'intérieur. Mais ma transformation n'est rien à côté de ce qui c'est passé cette année. Tout d'abord, ma meilleure amie, ma soeur de coeur a été tuée ce même jour. Elle, n'a pas survécu... Et puis... »

Je fis une petite pause, prenant une petite inspiration. Repenser à tout ça est juste affreux.

« Et puis, il y a eu Alex, mon ex. C'était le capitaine de l'équipe de football de mon lycée, le beau mec super gentil et attentionné, avec qui toutes les filles voulaient sortir. J'étais complètement amoureuse de lui. Pendant le bal d'hiver, il m'a demandé de sortir avec lui, j'étais hyper heureuse! On filait le parfait amour. Du moins, c'est ce que je croyais et qu'il laissait paraître.

Quelques semaines plus tard, il a commencé à me battre pour que je couche avec lui. J'ai réussi à m'enfuir et ai prévenu la police, mais les policiers ne m'ont pas crue et Alex est toujours en liberté. Je me suis promise que si je le revoyais je lui ferais payer... »

Je pris ma tête dans mes mains deux secondes, puis la relevai. Je me mis à rire, d'un rire sans joie.

« Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça alors qu'on se connait à peine et que je ne l'ai jamais raconté à personne... »

Je posai ma tête contre le mur.

« C'est comme si je savais que je peux avoir confiance en toi. »

Je tournai ma tête vers elle.

« Est-ce que je le peux? »

Le faux sourire de Maria disparut immédiatement et elle poussa un soupir, voilà, Vasilisa ait réussie a la percée a jour, elle était douée pour cela. Elle ne faait que cela, à longueur de journée, réconforter et aider les gens, c’est ce qu’elle aimait. Parfois elle se demandait même si elle ne devrait pas ouvrir un cabinet de psychologue. Tout le monde lui racontait tout, et cela ne la dérangeais pas, oui... Elle aimait voir les gens soulagés d’avoir parler de leurs peines.


« Tu as raison... Disons que ma dernière année humaine n'a pas toujours été joyeuse. Comme tu le sais déjà, j'ai été transformée, et être transformé, c'est comme se faire tuer. Tu ne vois plus rien, et ne sens plus rien à part cette horrible douleur qui te ronge de l'intérieur. Mais ma transformation n'est rien à côté de ce qui s’est passé cette année. Tout d'abord, ma meilleure amie, ma sœur de cœur a été tuée ce même jour. Elle, n'a pas survécu... Et puis... »

Elle fit une courte pause durant laquelle Vasilisa ne fit pas un bruit, elle regarda simplement la brune avec compassion et gentillesse, pas de la pitié non, de l’amitié.

« Et puis, il y a eu Alex, mon ex. C'était le capitaine de l'équipe de football de mon lycée, le beau mec super gentil et attentionné, avec qui toutes les filles voulaient sortir. J'étais complètement amoureuse de lui. Pendant le bal d'hiver, il m'a demandé de sortir avec lui, j'étais hyper heureuse! On filait le parfait amour. Du moins, c'est ce que je croyais et qu'il laissait paraître. Quelques semaines plus tard, il a commencé à me battre pour que je couche avec lui. J'ai réussi à m'enfuir et ai prévenu la police, mais les policiers ne m'ont pas crue et Alex est toujours en liberté. Je me suis promise que si je le revoyais je lui ferais payer... »

Elle baissa la tête puis la releva, émettant un rire sans joie alors que Vasilisa attendit la suite.

« Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça alors qu'on se connait à peine et que je ne l'ai jamais raconté à personne... »

La brune regrettait-elle de s’être confiée ? Cela arrivait a beaucoup de monde, mais souvent ils se sentaient mieux après.

« C'est comme si je savais que je peux avoir confiance en toi. »

Vasilisa pencha la tête sur le côté, oui, elle était à personne la plus gentille a Forks, et oui, elle pouvait lui raconter ses pires malheurs. Maria se tourna vers elle, comme inquiète :

« Est-ce que je le peux? »

Vasilisa se rapprocha et serra la brune dans ses bras.

« Evidemment que tu peux, si ca te soulages d’en parler, n’hésite pas, je n’aie aucun intérêt a te trahir et a raconter ce que tu me dis. »

Puis elle la regarda en hochant la tête :


« Je te rappelle que je suis serveuse dans un café ou les clients me racontent jusqu’à la vie de leur chat, je fais le ménage dans un motel ou les clients se réfugient pour pleurer."
"Je donne des cours a des jeunes en pleine crise d’adolescence et j’habite avec quatre colocataires déjantés qui passe plus de nuit au poste de police et à l’hôpital que dans leur chambre. »

Elle eut un rire puis continua, l’air de rien :

« D’ailleurs si un jour tu veux passer, n’hésite pas il y a toujours quelqu’un » elle se pencha un peu plus comme si c’était un secret. « On a une wii. Mais chuuut ! »

Elle se recula un peu puis lui dit d’une voix un peu froide :

« Je suis pas branchée vengeance en général, mais si tu le croise, appelle moi, je me ferais un plaisir de t’aider . »

Puis elle regarda la brune. Elle reçut un message de June qu’elle ignora superbement, se concentrant sur son interlocutrice, il faudrait quand même qu’elle regarde l’heure, être en retard a son boulot ne plairait pas à son patron.

« Evidemment que tu peux, si ça te soulage d’en parler, n’hésite pas, je n’ai aucun intérêt à te trahir et à raconter ce que tu me dis. »

Je lui fis un petit sourire de remerciement.

« Je te rappelle que je suis serveuse dans un café où les clients me racontent jusqu’à la vie de leur chat, je fais le ménage dans un motel où les clients se réfugient pour pleurer. Je donne des cours à des jeunes en pleine crise d’adolescence et j’habite avec quatre colocataires déjantés qui passe plus de nuits au poste de police et à l’hôpital que dans leur chambre. »

Lisa rit, moi aussi, puis elle continua.

« D’ailleurs si un jour tu veux passer, n’hésite pas il y a toujours quelqu’un. » Elle se pencha vers moi, comme pour me dire un secret « On a une wii. Mais chuuut ! »

Je ris plus franchement cette fois-ci.

« Tu sais que tu as un don pour faire sourire les gens, toi? Tu devrais faire psychologue. » dis-je, le sourire aux lèvres.

Vasilisa sourit elle aussi, puis pris une expression plus froide et rajouta:

« Je suis pas branchée vengeance en général, mais si tu le croises, appelle-moi, je me ferais un plaisir de t’aider. »

« Je n'y manquerais pas. C'est super d'avoir une amie comme toi. Je peux te considérer comme mon amie, hein? »

Lisa me répondit, puis la sonnerie de son téléphone se manifesta, signifiant qu'elle avait reçu un message. Elle tourna la tête 2 secondes vers son téléphone puis ramena son attention vers moi.

« Tu sais, je n'ai jamais raconté à personne ce que j'ai vécu avec Alex. A part à la police et à toi. Je savais que mes amis était près à tout pour moi et que, si je leur racontais, ils seraient aller régler son compte, mais je savais aussi qu'Alex avait des amis vraiment fort, et j'avais peur qu'il leur fasse du mal. Je pense que cette histoire est la pire de ma vie. Car, on pourrait croire que la pire partie d'une vie, c'est la mort, mais j'ai été morte et ce n'est rien à côté de souffrir par l'être aimer. Et je suis douée pour ça. Je tombe toujours amoureuse des mauvais garçons ou des garçons déjà pris. Je suis malchanceuse en amour... Il y a un an, avant mon histoire avec Alex, je m'étais mise à avoir des relations d'un soir, pour ne plus souffrir des relations longues... »

« Je n'y manquerais pas. C'est super d'avoir une amie comme toi. Je peux te considérer comme mon amie, hein? »

Vasilisa hocha la tête en murmurant un bref mais solide « bien sûr ». Comment pouvait on douter a ce point d’avoir une amie ? Il semblait claire que Vasilisa était là pour les gens qui l’entourait, elle ne vivait que pour cela.

« Tu sais, je n'ai jamais raconté à personne ce que j'ai vécu avec Alex. A part à la police et à toi. Je savais que mes amis était près à tout pour moi et que, si je leur racontais, ils seraient aller régler son compte, mais je savais aussi qu'Alex avait des amis vraiment fort, et j'avais peur qu'il leur fasse du mal. Je pense que cette histoire est la pire de ma vie. Car, on pourrait croire que la pire partie d'une vie, c'est la mort, mais j'ai été morte et ce n'est rien à côté de souffrir par l'être aimer. Et je suis douée pour ça. Je tombe toujours amoureuse des mauvais garçons ou des garçons déjà pris. Je suis malchanceuse en amour... Il y a un an, avant mon histoire avec Alex, je m'étais mise à avoir des relations d'un soir, pour ne plus souffrir des relations longues... »

Vasilisa posa ne main sur la sienne et s’approcha un peu, décidemment elle ne faisait que des aller -retours.

« Tu sait… Tu peux me faire confiance et me considérée comme une amie, je suis touchée que tu me parle de cela, je sais ce que ca fait d’être humiliée, croit moi, le vampire qui m’a écrasée sa cigarette sur l’épaule n’était pas un saint. »

Elle lui sourit puis continua :

« Moi aussi j’ai eu disons… Des amours éphémères, a une période pas si lointaine, j’était amoureuse d’un garçon, gentil et amical, qui me faisait rire, je me voyais déjà en blanc devant l’hotel, puis je e suis aperçut qu’il… Comment dire… S’intéressait à mon frère de ma famille d’acceuil, et celui-ci en retour. Je ne pouvais pas lui en vouloir, en plus ils étaient adorables, alors je suis sortie, j’ai fait un peu n’importe quoi, June m’a rappelée a l’ordre, elle sait ne pas confondre fête et envie d’oublier, même si je pense qu’aujourd’hui, elle fait elle-même l’erreur de confondre… » Puis elle se stoppa net . « Mais je ne vais pas m’égarée. Sache seulement que oui, l’amour peut être cruel, mais il ne faut pas désespérer, on trouvera quelqu’un qui nous aimes, j’en suis sure. »

Elle mit un petit coup dans l’épaule de son amie, du moins elle l’espérait :

« Et je tiens a dire que si je suis si gentille c’est parce que c’est une fierté pour moi d’affirmer être bonne avec autrui, comme le ferait ma sœur. »

Le téléphone sonna, cette fois Vasilisa décrocha et June commença a crier, Vasilisa négocia une demie heure et June raccrocha en criant que de toute façon, elle devait encore trainée dehors avec quelqu’un de dangereux, Vasilisa raccrocha et fourra son portable dans sa poche, mais c’était presque du harcèlement a ce niveau-là !

« Ne fait pas attention, elle essaie d’être gentille et compréhensive, mais elle est impulsive. »

Elle eut un sourire d’excuse puis continua a papoter avec la brune.

« En tout cas si tu veux sortir te changer les idées un soir, j’adorais t’accompagnée. Après tout une petite fête n’a jamais tué personne »

Elle mima une petite danse et quelques notes de chant sortirent de sa bouche, une petite voix mélodieuse, elle arrêta et se tourna vers la brune.

Vasilisa posa une main sur la mienne et s’approcha un peu.

« Tu sais… Tu peux me faire confiance et me considérer comme une amie, je suis touchée que tu me parles de cela, je sais ce que ça fait d’être humiliée, crois-moi, le vampire qui m’a écrasé sa cigarette sur l’épaule n’était pas un saint. »

Je réprimai un regard horrifié. C'est affreux, comment quelqu'un a-t-il pu lui faire ça?

« Moi aussi j’ai eu disons… Des amours éphémères, a une période pas si lointaine, j’étais amoureuse d’un garçon, gentil et amical, qui me faisait rire, je me voyais déjà en blanc devant l’autel, puis je me suis aperçue qu’il… Comment dire… S’intéressait à mon frère de ma famille d’accueil, et celui-ci en retour. Je ne pouvais pas lui en vouloir, en plus ils étaient adorables, alors je suis sortie, j’ai fait un peu n’importe quoi, June m’a rappelée a l’ordre, elle sait ne pas confondre fête et envie d’oublier, même si je pense qu’aujourd’hui, elle fait elle-même l’erreur de confondre… » Lisa s'arrêta quelques secondes, puis reprit. Je l'écoutai attentivement. « Mais je ne vais pas m’égarer. Sache seulement que oui, l’amour peut être cruel, mais il ne faut pas désespérer, on trouvera quelqu’un qui nous aime, j’en suis sûre. »

Elle me fit un coup d'épaule amical.

« Et je tiens a dire que si je suis si gentille c’est parce que c’est une fierté pour moi d’affirmer être bonne avec autrui, comme le ferait ma sœur. »

Le téléphone resonna et Lisa décrocha. Une fille à l'autre bout du fil l'engueulait, lui disant qu'elle essaie de la joindre depuis longtemps. Mouais, elle a juste appelé une fois il y a cinq minutes... Vasilisa lui dit qu'elle arrivera dans une demi-heure et raccrocha. Lisa mit son téléphone dans sa poche et leva les yeux au ciel pendant que je réprimai un rire à la conversation qui venait de se dérouler. Mais un sourire flottait malgré tout sur mon visage.

« Ne fais pas attention, elle essaie d’être gentille et compréhensive, mais elle est impulsive. »

Elle eut un sourire d’excuse puis continua a papoter avec la brune.

« Je crois l'avoir remarqué, oui. » Dis-je, non pas méchamment, mais pour rire. Nous éclatâmes de rire toutes les deux.

« En tout cas si tu veux sortir te changer les idées un soir, j’adorais t’accompagner. Après tout une petite fête n’a jamais tué personne »

Elle commença à se trémousser au sol en chantant quelques paroles de chanson. Elle arrêta et se tourna vers moi.

« Wow, tu as une superbe voix. » Dis-je, admirative. « Moi, je sais pas chanter. Quoique j'ai pas encore essayé vampire. Je préfère danser. »

Je me levai, tournai sur moi-même avant de lui prendre la main et de l’entraîner avec moi. La réceptionniste nous regardait d'un mauvais oeil et appela le garde (Un autre, hein, pas celui qu'on a assommé). Avant qu'il soit à notre hauteur on prit nos sacs laissés au sol et on court vers la sortie. Arrivées en bas des marches extérieures, nous nous fîmes face.

« Bon. J'ai cru comprendre que tu dois partir. A bientôt! On se reverra. »

Elle me dit au revoir à son tour, j'embrassai sa joue et partit vers ma voiture.

Quelle magnifique rencontre!