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 L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more

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MessageSujet: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyLun 27 Jan - 13:58



L'EVASION DES ANCIENS LEADERS

QUELQUE PART EN ROUMANIE, AU COEUR DE LA CITADELLE DES DACIANS...


Un humain n'y verrait rien. Un humain ne verrait que ténèbres. C'est bien un des seuls avantages de cette pauvre race. Stefant lui, est le témoin du moindre détail. Et cela ne fait que renforcer sa rage. Une rage impuissante, et d'autant plus difficile à supporter.
Ces larges pierres sombres, il les connaît par cœur. Non seulement parce que la citadelle de Dacia est son domaine, mais surtout parce que cela fait plusieurs jours qu'ils sont enfermés ici, dans le donjon. Et quand on n'a même pas le luxe de bénéficier du sommeil pour oublier, le temps est long.
Assis à même le sol dans la large pièce dépourvue de meubles, il tient ses jambes repliées, et sa tête sur ses genoux. Il est immobile, semblable à une statue de pierre. Mais n'allez pas penser qu'il est dépourvu d'émotions. Bien au contraire, à l'intérieur brûle un feu dévastateur.
Il relève la tête et promène son regard sur les murs. L'humidité ruisselle sur la pierre.

Il ne se soucie pas de Vladimir, se forçant à l'ignorer. Mieux vaut ne pas lui adresser la parole. Et de toute façon, il ne s'exprime jamais vainement. C'est aussi une affaire d'ego. Ressasser les événements ne pourraient que les faire paraître pires. Le silence règne en maître dans l'obscurité.
On a voulut les doubler. Jamais ils n'avaient été trahis. Il a fallut que ce soit le rôle d'Heinrich, celui en qui ils avaient le plus confiance. C'était véritablement leur bras droit, leur second, leur successeur. Mais le destin est ironique. Alors ce fût lui.
Quelle disgrâce... Après avoir subit la défaite, après avoir tenté de reconstruire leur empire, voilà qu'à nouveau, tout s'effondre. Ils étaient pourtant si près du but. Mais certains se sont montrés trop impatients. Grand bien leur en fasse. Stefan ne donne pas cher de leur misérable révolution. Si la hâte les mène, ils courent à leur perte. Qu'il en soit ainsi. La mort les rattrapera. Et si elle ne s'en charge pas elle-même, alors lui s'en occupera. Quand il aura recouvré sa liberté, il reprendra les choses en main. Ils ont voulut du changement, de l'action, alors ils vont en avoir. La vengeance sera terrible. Tous les traîtres, tous ceux qui se sont rangés du côté de ce scélérat d'Heinrich seront exterminés, sans égard pour leurs actions passées. Il n'est plus temps de se cacher, il est temps d'agir. Le clan Dacian au complet doit être revu.

Ses pensées sont à nouveau interrompues par la douleur. La soif ravage sa gorge, brûlure inextinguible. Cela fait plus d'une semaine, il ne saurait le dire exactement, qu'on les détient prisonniers. Et depuis, il n'a pas bu une seule goutte de sang. Mais les années forgent l'endurance d'un vampire, et à son âge, c'est encore supportable. Mais cela altère tout de même son état d'esprit, déjà suffisamment échauffé par les récents événements.

A l'affût, il épie les bruits qui parcourent les entrailles du château. Il peut sentir les allées et venues du personnel humain, et c'est d'autant plus difficile de ne pas songer à eux en tant que potentielles proies, ce qui est contre l'étique qu'ils avaient fixée, la trêve entre vampire et habitants de la ville. Les traîtres, quand à eux, sont de moins en moins présent. Il sent que quelque chose se trame. Ils ont l'air préoccupés, mais par quoi ?

Ils ont réussit à les enfermer, malgré leur expérience, parc qu'ils étaient supérieurs en nombre. Et leur vigilance les a conduit à poster des gardes devant les portes. Maintenant, affaiblis par l'abstinence forcée, ils ne sont plus capables de leur tenir tête. Et pourtant, il attend. Comme s'il savait que cela n'allait pas durer. Comme s'il savait que quelque chose viendrait changer la donne.

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Viktoria Edna Dacian
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyLun 27 Jan - 19:07


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Liberté. Liberté. Liberté. Mot si puissant, si utilisé, à tort souvent, et si.... Complexe.

Qu’est-ce que c’était, que la liberté ? Viktoria le savait, c’était le contraire de sa vie. C’était sentir le vent dans ses cheveux, c’était courir dehors, sous la pluie, c’était faire ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, pour le bonheur de soi-même, et des autres Ar la même occasion. Un genre de bonheur communicatif. Malheureusement, Viktoria n’avait jamais été libre, elle avait toujours obéit, été soumise à des contraintes, a des codes établis pour le bien de tout le monde, de tout chose sauf de la liberté Car d’une certaine manière, être reine était être captive. Captive de son peuple, de son trône, de son roi.

Parlons-en, du roi !

Mort, même pas enterré, réduit en cendre par des adversaires à la soif de pouvoir inépuisable. Il en avait fallu, des heures pour lui construire sa magnifique tombe de marbre, au sous-sol, entre les caves humides et les cahots souterrains et habités par des cadavres pourris. Harold. Autrefois grand seigneur du monde et heureux propriétaire d’un pouvoir immense, d’une femme dévouée et d’un peuple vampirique puissant, il était maintenant au sol, étendu depuis des millénaires dans les graviers de la cour, là où l’avait brulé des années auparavant les Volturis, le sang aux lèvres et le venin de leurs frère, considérés comme ennemis sur leur vêtements. Sa tombe demeurait vide, pendant qu’il se faisait piétiné par des vampires de Dacians. Elle était là, dans cette tombe vide et ces cendres oubliées, la vérité. Peu importe qu’ils soient rois ou reines, les gens n’étaient pas libres quand ils se tenaient aux côtés du trône. Non. Ils étaient captifs de leur propre château, de leurs propres murs. Ils étaient retenus par cette avidité et cet or, par cette soif de reconnaissance et cette allégresse constante. Retenus par leurs pêchers. Retenus par leur devoir. Retenus. Mais être un homme ou une femme du peuple ne sonnait pas mieux. Vous étiez dans l’ombre, à regarder des tyrans vous gouverner, sans rien dire, impuissant face à cette guerre de pouvoir constante, face aux impôts pour vos souverains, face aux gardes mauvais, face aux tâches à accomplir. Vous n’étiez pas plus libre, car la raison vous retenait. Et cette garce, elle était dure à faire partir.

Mais revenons-en à la liberté, si vous le voulez bien. Pour l’obtenir, rien de plus simple. La mort. C’était une des seules libertés que l’on avait en ce bas monde. La liberté de mourir ou vivre. Avec celle d’imper ou de haïr. Et celle de diriger ou de se faire diriger. Il ne tenait qu’à chaque homme de prendre son destin en main. Les Volturis l’avaient fait. Et les Dacians le feront bientôt. Logue vie aux Dacians, logue vie aux vampires, longue vie au cercueil vide d’Harold.

« Mère. » Viktoria sortit de sa comptemplation, abandonnant la fenêtre donnant sur la grande cour ; balayée par les flots d’une pluie ardente pour s’intéresser à sa fille Elizabeth, qui se tenait sur le seuil de la porte de la petite bibliothèque mal éclairée. Dans l’ombre, Viktoria la tissait avec amour de ses yeux rouges sang. « Les gardes sont affaiblis, trop pour être conscients, c’est le moment d’agir. »

Viktoria hocha la tête, et repartie à sa comptemplation, comptant les gouttes d’eau sur la fenêtre. Rien ne la pressait après tout, une minute ou deux de captivité en plus, ça n’avait jamais tué personne avec les mourants. Elle se leva lentement, et, sa robe raclant le sol d’un effleurement presque imperceptible, elle s’engagea dans les sombres allées du château, éclairées par des torches à moitié éteintes. Elle continuait de marcher, de son pas lent et régulier. Elle arriva aux escaliers menant aux cachots, enjambant deux gardes au sol, a peine vivants. Elle continua d’archer. Clic. Clac. Clic. Clac.

Quand elle arriva devant la cellule de Stefan, un maigre sourire malveillant s’installa sur son visage. Elle se pencha en avant, la main tendue vers sa fille, qui lui remit la clé, celle-ci ouvrir lentement la serrure, juste un tour et Stefan était libre. Mais son geste resta en suspens.

« Es-tu vraiment tombé aussi bas Stefan ? Il est vraiment temps de reprendre notre trône. »

Elle eut un petit rire froid, puis ouvrir d’un grand coup la porte, dans un bruit sourd. Juste un souffle, et Stefan était libre. Il savait. Il savait où il devait aller. Elle se retira en compagnie de sa fille, rejoignant les appartements privés. Et du bas, elle se remit à observer la cour. Maintenant, la pluie avait cessé. Mais quelque chose de bien plus gros se profilait...

Orage.

Bientôt la foudre s’abattrait, et attention à celui qui se trouverais dessous le temps venu.

Dacian's return
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyMar 28 Jan - 13:12



Il en était là de ses pensées quand c'est arrivé. Un retournement de situation aussi improbable que soudain. Et pourtant, c'est comme s'il l'avait attendu. Comme si pour une fois, il était parvenu à prédire l'avenir.

Les yeux clos, il retrace dans son esprit les mouvements qu'il parvient à sentir. C'est comme si une carte se déployait dans son esprit, en nuances d'ombre et de lumière, chaque point représentant une âme, qui se déplace. Bien sûr, ce qu'il perçoit le plus nettement, ce sont qui lui sont le plus proche, physiquement parlant. L'aura dégagée par les deux gardes à la porte de sa geôle lui est plus que désagréable. C'est comme un poison qui se repend, invisible, dans l'air. C'est une marque amère de sa condition actuelle. Il ne les entend pas parler, car jamais il ne s'échangent une seule parole, et c'est sa seule consolation. Les entendre pérorer sur la situation rendrait la situation encore plus amère.

Ses paupières s'ouvrent, et il fixe les lourdes portes de pierre. Il sait trop bien tout ce qu'elles représentent. Il sait qu'elles ont été conçues pour retenir la force d'un vampire. Il connaît les mécanismes qui rendent se prodige possible. Il le sait parce c'est lui qui les a conçues, avec l'aide d'Heinrich. Et il sait aussi que la seule façon de les ouvrir, c'est de posséder l'une des clés. La première, c'était celle qu'il ne quittait jamais, et qu'on a prit soin de lui arracher, bien sûr. La seconde, il l'avait confiée à son lieutenant, désormais chef imposé de la citadelle. Quelle négligence...
S'il y a bien une chose qu'il retiendra de cet épisode, c'est de ne plus jamais accorder sa confiance. Et pourtant, il n'était pas homme à prendre cela à la légère. Mais relâcher son attention quelques temps fût l'erreur de trop. Et cela ne se reproduira jamais. En menant leur révolution, ils ont créer un nouveau tyran, prêt à tout pour obtenir vengeance.
Le seul qui puisse obtenir le peu de considération que les récents événements lui ont laissé, c'est Vladimir. Car, même si ces mots ne seront jamais prononcés par aucun d'entre eux, les deux hommes sont devenus des frères dans l'immortalité. Ils n'ont pas besoin de se le dire pour le savoir, et c'est même mieux ainsi. Le perdre au cours des batailles à venir, car il y en aura, c'est certain, serait une terrible atteinte.

Alors que son esprit s'égare, aliéné, comme celui d'un humain, par l'enfermement, les choses basculent. Imperceptiblement. Mais quelque chose d’insaisissable a changé, cela se sent dans l'air. Les poètes rapprocheraient cela de l'effet qu'à le battement d'ailes d'un papillon, petite créature fragile. Pourtant, la cause de cet effet n'a rien de fragile.
Comme des volutes de fumées, le phénomène pénètre le château, serpente dans ses couloirs, se tient un instant en retrait, pour reprend sa progression, lente mais assurée. C'est tout à fait étrange, mais pourtant pas inconnu. Alors qu'il commence à le percevoir, les émotions de Stefan s'emballent, bien malgré lui. Cela n'arrive que très rarement. Après la dévastation et la haine, voilà quelque chose qui ressemble à de l'espoir... Teinté de surprise.
Et puis il parvient à distinguer la présence de manière plus distincte. Et il s'était trompé. La chose est double. Il y a deux intrus dans les parages. Ou plutôt, deux invitées non désirée. Maintenant, il sait que se sont des femmes, par la façon distincte, plus légère, qu'elles ont de se déplacer. Et l'une d'elle semble assez puissante.
Alors le vent, qui réussit à l'infiltrer sous le jour de la porte, lui charrie un parfum inestimable. Une fragrance à la hauteur de sa propriétaire, chargée de caractère, ancienne, déterminée... Mais surtout, familière. Cependant, il ne sait comment expliquer ce sortilège. Comment une chose peut-elle vous paraître si familière, et à la fois si lointaine ? C'est comme si les souvenirs avaient reprit vie, enchantés par quelque sorcière.
Et puis, elle est soudain là. A quelques mètres, seulement séparée par une paroi de pierre. Le peu de lumière qui passe sous la porte est coupée là où elle se tient. L'autre reste en retrait, bien plus discrète, presque invisible.

Et alors la voix vient briser le silence. Et le son qui s'échappe des mystérieuses lèvres tinte dans l'air, comme le glas de la délivrance. Ses mots sont semblables à une lame qui serait capable de trancher l'air.
Comment-est ce possible ? Les morts ne peuvent parler. Elle ne peut être là. Tant de siècles se sont écoulés depuis la dernière fois qu'il a entendu cette voix. Et la dernière fois, elle criait. Les images ressurgissent dans son esprit, dans un tourbillon de souvenirs confus qu'il ne connaît que trop bien. En quelques secondes, le voilà transporté dans une autre époque.
Elle ne lui laisse pas même le temps de répondre. Elle rit. Un petit rire froid, qu'une oreille innocente pourrait prendre pour celui d'une enfant, mais qu'il sait parfaitement calculé et malicieux. C'est désormais sûr. C'est elle. Surgie de nulle part, du fin fond de sa mémoire, la voilà, en chair en os.

« Viktoria. »

Ce n'est pas une interrogation, c'est une affirmation.

Et alors, il perçoit le son de ses doigts sur le métal. De chaque millimètre de peau qui glisse sur la paroi de pierre rugueuse. Elle a la clé. Comme autrefois, elle parvient à réaliser l'impossible. Il ne faut jamais lui demander comment elle s'y prend, c'est ainsi, c'est tout.
Cependant, il est dans un état second, bien trop pour ce soucier de quoi que ce soit d'autre que le son, ce son qu'il attends avec impatience. Le verrou cède, le mécanisme s'enclenche dans un concert de cliquetis. Et le voilà libre.

Il n'en fallait pas plus pour libérer la fureur. Il s'engouffre hors de sa cellule, rapide comme le vent. Elle est déjà partie. Avec un flegme feint, signe de distinction, il la voit tourner au coin d'un couloir, parfaitement consciente de ce qu'elle fait. Mais il n'est pas encore temps de se retrouver. Et elle le sait. Ils n'ont pas besoin de se parler pour savoir ce qu'ils ont à faire.


***
Il ne faut que très peu de temps à un vampire pour rejoindre la salle principale du château des Dacians. C'est le cœur du bâtiment, son esprit, le centre des décisions. Et c'est là qu'il se tient. Seul. Sur le siège qui lui revient de droit, à lui, Stefan Dacian. Et non à Heinrich.

En quelques secondes, les voilà face à face. Stefan a choisit de l'affronter ainsi. Parce qu'il sait que le moment décisif n'est pas encore venu. Ce n'est pas encore l'heure de la bataille, mais la guerre est lancée.
Il darde sur lui son regard furieux, que la soif a rendu encore plus écarlate. La surprise apparaît malgré lui sur le visage de son adversaire. Stefant tâche de le cacher, mais rien ne saurais lui faire plus plaisir. Car c'est pure haine, teintée de douleur, qu'il ressent désormais à son encontre.

Il n'a que quelques mots à lui adresser, mais cela suffira. Il n'aura qu'à les interpréter comme bon lui semblera. S'il tient tant à gouverner, alors qu'il assume son choix.

« Il faudra te trouver un nouveau nom de clan. Je n'accepterais pas que le titre des Dacians soit tâché de boue. Je te laisse une semaine pour quitter ma demeure. D'ici là, les lieux devront être vides lorsque nous reviendrons. Si tu veut mener ta révolution, fait le par tes propres moyens. »

Il n'y a rien d'autre d'autre à ajouter. Mais surtout, c'est du temps qu'il recherche. Il sait par expérience qu'on ne peut pas se lancer dans de grands projets, aussi légitimes soient-ils, sans établir un plan au préalable. Dans une semaine, se sera chose faite.
En revanche, jamais il ne cédera son domaine, ni le nom de son clan, à un imposteur. S'il veut vraiment fonder le sien, alors il faudra qu'il le revendique comme le sien, et non qu'il le vole.

Sur ces mots, il quitte la pièce aussi rapidement qu'il y a pénétré. Vladimir l'attend déjà, au dernier étage, accompagné de Viktoria. Et elle a certainement beaucoup de choses à lui apprendre.

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Viktoria Edna Dacian
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyMar 28 Jan - 19:59

Pourquoi ? Pourquoi Vladimir était-il venu la cherchée après leur évasion. Il voulait des réponses ? Il allait en avoir. Encore fallait-il qu’il pose des bonnes questions. Pourquoi était-elle en vie ? Ou était-elle passer toutes ces années ? Pourquoi l’avait elle fait libérer ? Elle n’en savait rien. Pas plus qu’elle ne savait où elle avait passé toutes ces années. Physiquement, elle le savait. En cellule comme un animal, à regarder par la petite fenêtre a barreau les saisons défilées et les oiseaux volés. Sur le moment elle aurait payé mille écus pour sortir. Puis elle s’était faite à l’idée d’être enfermé. Ensuite le nouvelle de la mort d’Harold était tombée, et tout s’était enchainer, les cris, les pleurs, les yeux vagues les regards vides de toute expression, les envies de meurtres, de chaleur humaine, de sang, encore et encore et surtout, ce sentiment de honte.

Honte, m qu’elle devinait sous toutes ses formes, mot qu’elle haïssait, mot qu’elle admirait. Honte. Seul moyen de parvenir à l’honneur. Honte. Ce sentiment causé par le fait d’avoir fui le combat, laissé Harold se ire tuer par Arro et s partisans, honte d’avoir déserté, honte d’avoir manqué l’éducation de sa fille, honte de s’être donnée à James, juste par amour du pouvoir, honte d’être une femme avec une réputation haineuse et sans joie, précédée par une vague de ce sentiment qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle devait l’avouer, elle se sentait mal. Out au fond d’elle-même.

Ce sentiment honte allait avec sa présence physique enfermée, puis au contrôle du royaume d’Antarctique. La reine des glaces. Surnom donné par sa fille quand elle était énervée, ce qui avait le don de faire culpabiliser Viktoria. Avant, elle n’était pas cela. Avant il y avait les flammes, la chaleur, la passion. Maintenant sa vie se résumait à des cendres froides au sol. Elle était morte depuis bien trop longtemps, et elle commençait à pourrir, à ne rien faire. Oui. Elle gisait aux côtés du pouvoir déchu des Dacians, immobile, fragile. Elle n’avait plus la force de sourire, de sourire en étant sincère. Juste à sa fille. Bougie allumée aux cotés de ces cendres. Elle rayonnait, c’était sans doute sa raison de vivre. Alors oui, physiquement elle s’était tenue dans le grand château, au milieu de la galce, sur une banquise instable. Oui, elle avait vécu au milieu des toits fumants et des vampires aux yeux marron. Oui. C’était sans doute sa plus grande partie de vie, le bas. Et ce n’était pas la meilleure. Mais mentalement. Elle n’était pas la bas. Mentalement, elle préparait un plan d’attaque dans sa tête, elle vivait les scènes de guerres, voyait la fin possible. Et quand rien n’allait plus dans sa tête, elle refaisait un autre plan. Et ça tournait, encore et encore. Sans s’arrêter. Ca continuait à tourner, instable. Qu’avait elle fait pour mériter si peu d’amour. Tuer ? Piller ? Marchander ? Mentir ? Oui. Mais ça ne justifiait pas son malheur, ce qu’elle voulait, c’était la paix. Et elle l’aurait, la paix. Sur le trône.

Le trône. Enfin.

Et elle était là, devant Vladimir, dans une petite salle à l’abri des regards indiscrets. Et Stefan arriva, fière de lui. Quel idiot. Réclamer sa place. Il y croyait réellement ? Non. Désolée pour lui. Mais il ne reprendrait pas la place maintenant. Elle entendait d’ici son discours, et elle en grimaçait. Idiot. Sans intérêt. Comptait-il vraiment avoir Heinrich ainsi. Qu’Ans Stefan les rejoignit elle se tourna vers lu, les yeux froids.

« Tu ne peux pas reprendre ton poste ainsi, tu n’es plus au jardin d’enfant, il ne suffit pas de crier pur que les lapins déguerpissent. » elle aimait cette métaphore. Lapins. Proies. Futile. « Je ne peux pas m’expliquée maintenant sur ma présence ici... Parmi les vivants. » Elle eut un rire amer. « Il est l’heure te préparer... A l’abri. Va en Antarctique, au milieu du continent, tu trouveras un royaume, et un château. Le mien. Met toi au frais quelques temps, rassemble tes troupes et reviens. »

C’était un ordre ? Un conseil ? Elle n’en savait el même rien, tout ce qu’elle savait, c’était qu’il fallait qu’elle le lui dise, il fallait qu’il se mette à l’abri. Elle quitta la pièce, et avant d partir, s’adressa à lui :

« Je te soutiens Stefan, mais si tu ne suis pas mon conseil, alors tu n’auras qu’à te débrouiller seul. Je n’ai pas le temps à t’accorder, si tu fonce sans réfléchir. »

Elle n’avait rien d’autre à rajouter, elle rejoignit sa chambre. Elisabeth vint la prévenir que les Dacians s’étaient rassemblés dans la grande salle, requérant sa présence. Elle y serait.


°°°°°°°°°


Elle avait revêtit l’une de ses plus belles robes, rouge, a bordures dorée, tandis que sa fille avait mis celle aux épaules dénudées, grise, en soie, des bordures en dentelles légères, argentées. Elle descendit le grand escalier de son pas léger, et elle s’installa sur son trône, d’un léger achement de tête à Heinrich. Celui-ci commença à parler de Stefan, appelant les Dacians à être prudent. Puis une voix s’éleva, demandant à Heinrich comment il savait qu’il n’y avait pas de traitre autour de lui. Des regards. Vers elle. Cette fois s’en fut trop. Elle se leva, légère, un courant d’air passa et tous les murmures se turent. Elle s’avança devant l’estrade de pierre, sous le regard froid d’Heinrich.

« Alors... Vous me pensez traitresse. » Sa voix s’éleva, un peu aigue. « Selon vous... J’aurais trahi Heinrich. » Cette fois sa voix résonna, et elle jaugea la salle de son regard rouge. « N’oubliez pas à qui vous parlez... Vous parlez à votre reine. »

Elle prit ensuite une vois peinée, et doucereuse :

« Alors si quelqu’un à quelque chose à me dire, qui le dise maintenant ou se taise... » Sa voix se fit lugubre. « A jamais. »

Elle se remit sur son trône, attendant la suite de l’évènement. Elle lança un regard à sa fille, qui hocha la tête.

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Scipio Yoricus Dacian
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyMer 29 Jan - 6:21


L’inimaginable c’était passé. Ou pas vraiment, Yoric s’y était attendu depuis pas mal de temps, vu la lenteur qu’avaient pris les choses. Il était impulsif, et très honnêtement, s’il avait eut l’intention de régner sur le monde des vampires a un moment ou un autre, il aurait très certainement fait ce qu’avait fait Heinrich, mais bien avant. Yoric avait toujours été proche du conseiller, ou aussi proche qu’il pouvait l’être. Il n’y avait pas d’amitié entre eux, ils n’étaient pas taillés, ni l’un ni l’autre, pour l’amitié, mais il y avait une sorte de respect et de collaboration. Yoric n’était pas idiot, il avait sentit dès le début qu’Heinrich serait puissant, et important, et il était vital pour un vampire de s’entourer de ce genre de personne. Heinrich quant à lui, il avait su, quand il ne savait pas, que s’il voulait prendre le pouvoir, il avait plutôt intérêt à s’entourer de personne de confiance. Et de tout le clan, Yoric était le plus âgé après Stefan et Vladimir…. Le Gladiateur n’était pas un traitre, loin de la, il avait écrit plus d’une fois au conseiller pour lui dire qu’il ne l’aiderait pas dans sa tentative de prise de pouvoir, il n’approuvait même pas pour être honnête. Il n’était pas contre accélérer les choses par contre… Il n’avait rien contre Stefan et Vladimir, il admirait leurs idées et leurs histoires, il s’occupait même de la progéniture de l’un d’eux ! Si ca ce n’était pas une marque de respect et loyauté, il ne voyait pas ce qui l’était.
Toujours est-il que les choses étaient arrivées, Stefan et Vladimir étaient a présent enfermé et il savait parfaitement qu’ils n’allaient pas rester cloitré très longtemps, ce n’était de toute façon pas les plans d’Heinrich. Yoric avait donc pris le premier avion qui s’offrait a lui pour retourner a Dacia. Etre loin de tout, loin de l’action, avait ses avantages, mais il valait mieux être au cœur des problèmes dans une situation comme celle-ci. Il venait a peine d’arriver, et déjà il savait qu’il était pile a temps. Personne ne savait qu’il était venu, et il avait encore quelques minutes de tranquillité avant que son odeur ne soit reconnu. Il en profita donc pour écouter, et analyser. Stefan et Vladimir étaient dans les cachots, prévisible… Mais ils n’étaient pas seuls, Viktoria était avec eux, cela voulait donc dire que c’est elle qui leur donnerait leur pseudo liberté. Un sourire malveillant s’installa sur son visage. Pensaient-ils vraiment qu’Heinrich était aussi stupide ? Il fallait le croire. Il n’attendit pas une seconde de plus et alla a la salle du trône. Avant d’y faire quoique ce soit, il s’arrêta devant Heinrich, le regarda quelques secondes, un air de reproche et d’interrogation dans le regard, avant de s’incliner. Un mouvement de tête de la part de son leader lui indiqua qu’il pouvait bouger, il alla donc se tenir, à sa droite, droit comme un i, le visage plus vide et froid que la pierre. Ils n’avaient pas besoin de se parler, tous deux savaient ce qui était en train de se passer. Et se fut au tour de Stefan d’apparaître, o il était furieux, et il le comprenait. Par respect, et aussi peut-être par habitude, Yoric baissa le regard et la tête juste assez longtemps pour que cela soit remarqué. Il savait parfaitement qu’il avait le cul entre deux chaises, mais il n’avait pas choisi, et il ne choisirait pas .On lui avait donné une mission, il la mènerait a bout.

    Il faudra te trouver un nouveau nom de clan. Je n'accepterais pas que le titre des Dacians soit tâché de boue. Je te laisse une semaine pour quitter ma demeure. D'ici là, les lieux devront être vides lorsque nous reviendrons. Si tu veux mener ta révolution, fait le par tes propres moyens.
    Et il s’éclipsa… Le gladiateur haussa un sourcil avant de rugir une remarque. Pratique si on veut lui répondre… Nous sommes toujours Dacian… La cause est la même, les méthodes sont justes accélérés. Cette demeure n’est pas la tienne, elle n’est pas celle d’Heinrich non plus. Elle est a nous, a nous les Dacians, vampires de l’aube, vampires de la révolution et de la domination.
    Il allait continuer mais Heinrich venait de poser une main sur son épaule. Tais toi Yoric… Ou tu vas finir par dire des choses qui ne t’amèneront nul part, ni de leur coté, ni du mien. Le concerné hocha la tête et descendit de l’estrade, allant se placer a coté de ses camarades. Qu’ils se croient rois lui et Vladimir, et très vite ils ne vaudront pas mieux que les Volturis. Il venait de jeter un oeil sur Viktoria qui venait de s’installer sur son trône. Mais il va falloir être prudent. Tous.
    Yoric avait détourné le regard et regardait la jeune vampire marcher, tête haute après une accusation de traitrise. Alors... Vous me pensez traitresse. Selon vous... J’aurais trahi Heinrich. N’oubliez pas à qui vous parlez... Vous parlez à votre reine. Alors si quelqu’un à quelque chose à me dire, qui le dise maintenant ou se taise... A jamais.
    Il ne put retenir son rire. Son rire glacial, celui qui faisait arrêter de battre un coeur humain. Et toi n’oublies pas qui tu es Viktoria… Il s’avança, se mettant dans la lumière. Tu n’es reine que parce que nous voulons de toi comme reine. Je pourrais te détruire en une seconde et tu n’aurais même pas le temps de battre des cils. Alors s’il te plait…. Ferme la. Il a bien fallu que quelqu’un aille leur ouvrir la porte, et je pense ne pas être le seul ici a savoir que c’est toi qui l’a fait… Il tourna sa tête vers Heinrich. J’espère seulement pour toi que celui qui se trouve maintenant a notre tête était au courant et que cela était prévu. On a perdu deux leaders, qui au fond n’avaient pour seul défaut que leur lenteur, j’ose espérer qu’on ne risque pas la guerre intérieure pour obtenir moins que ca… Faites revenir Stefan et Vladimir au château, laissez les avoir ce pour quoi ils se sont battus pendant trois milles ans..

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Viktoria Edna Dacian
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyDim 2 Fév - 20:22

L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more 111008022744372021

Viktoria était une femme extrêmement complexe. Elle était réfléchie, si bien que l’on pouvait croire assez aisément qu’elle ne se laissait jamais emportée. Ce qui était évidemment faux. Elle était le genre de femme à s’énervée pour un rien, c’était sans doute son éducation qui avait fait cela d’elle. Car aussi rusé et maligne soit elle, elle avait beaucoup de mal à rester dans l’ombre sans parler, alors que c’était surement ce que quelqu’un de censeur l’aurait fait. Non. Elle s’énervait pour un rien, criait, frappait. Elle ne pouvait pas se contenir éternellement, et après son séjour aux cachots, elle ne supportait plus le moindre affront. Sa joie, sa patience....Envolée. Elle était brisée. Il n’y avait plus beaucoup de qualité lui restant, et surtout pas celle de supporter l’affront que lui fit Yoric :

Et toi n’oublies pas qui tu es Viktoria… Tu n’es reine que parce que nous voulons de toi comme reine. Je pourrais te détruire en une seconde et tu n’aurais même pas le temps de battre des cils. Alors s’il te plait…. Ferme là. Il a bien fallu que quelqu’un aille leur ouvrir la porte, et je pense ne pas être le seul ici à savoir que c’est toi qui l’a fait… J’espère seulement pour toi que celui qui se trouve maintenant à notre tête était au courant et que cela était prévu. On a perdu deux leaders, qui au fond n’avaient pour seul défaut que leur lenteur, j’ose espérer qu’on ne risque pas la guerre intérieure pour obtenir moins que ça… Faites revenir Stefan et Vladimir au château, laissez les avoir ce pour quoi ils se sont battus pendant trois milles ans...

Viktoria se serait levée, l’aurait mis à terre, l’aurait pris par le cou et plaqué au mur, mais elle n’ne fit rien. Elle ne pouvait pas. Sa fille Elisabeth la tenait fermement sur le siège, l’affaiblissant jusqu’à ce qu’elle ne puis plus bouger un cil. Ses yeux ternirent, et elle ne bougea plus. Elle pouvait voir du coin de l’œil Elisabeth la fixée d’une œil. Elle put seulement commencer à parler :

Et moi Yoric... J’ose espérer que je ne suis pas la seule à me dire que tes accusations sont infondées et sans intérêt. Elle renifla. Non. Juste un mot, puis elle reprit, toujours immobile, le visage fixé sur la porte Non, tu ne pourrais pas. Je crois tu aussi idiote pour ne pas prévoir ton mouvement, alors tu es bien naïf. Essaie, et voyons ce qui se passe. Un air de défi passa dans ses yeux.

Que croyait-il ? Ciel, elle l’aimait beaucoup, même si elle ne lui avouerait jamais, car n’étant pas prête à recevoir l’amitié de quelqu’un. Elle ne le méritait pas. Mais lui... Ce crétin arrogant, elle lui aurait fait ravaler son air mesquin. Il ne lui inspirait même pas de dégout. Juste de l’indifférence. Il disait ne pas être le roi, mais il se prenait pour tel. Il était peut-être plus âgé qu’elle, mais il ne savait pas encore comment cela fonctionnait ici. Soit tu disais clairement ton camp, soit tu la fermais. Lui se permettait de donner son opinion n’importe comment, à croire que toute cette nouveauté nuisait à son jugement. Ou étaient passer les bonnes manières ? Envolées. Surement avec le temps. Et Viktoria trouvait cela déplacé de prendre la parole et se déclarer la plus fort.

Elisabeth relâcha la pression de son don et Viktoria put enfin serrer les poings, pour déposer délicatement ses mains sur ses genoux. Son visage tourna en un centième de secondes vers Yoric, et elle eut un sourire doux.

Pourquoi prétendre être le plus fort, si personne n’arrive à te croire. Et cesse de me sous-estimer. Si c’est ce que souhait les membres Dacians, je peux retrouver l’Antarctique, mais soyons honnête avec nous-même, vous perdriez beaucoup à ce jeu la.

C’était la stricte vérité. Après tout. C’était Heinrich qui était venu à elle, elle pouvait très bien retournée en Antarctique, bien sûr elle en serait déçue. Mais rien ne l’empêchait d’y retourner. Elle était libre, du moins physiquement, car le cerveau n’était-il pas une prison en lui-même ? Oui, elle leur était, non pas indispensable, mais bien utile. C’était elle qui ramenait le plus de recrue ces temps-ci, et elle en avait beaucoup en vue.

Ca suffit vous deux. Revenons au sujet principal.

Sa voix était sèche. Sans appel. C’était sans doute cela, le plus gros point fort d’Heinrich. Il savait pertinemment que c’était Viktoria qui l’avait fait, et il en connaissait les raisons, mais il la gardait au près d’elle, car il savait la contrôlée. Non pas la dirigée, mais la mettre dans le droit chemin. Il était le chef, savait la rendre importante en la gardant en dessous de lui, l’appelée Reine, en lui faisant comprendre que sans lui, elle n’était rien ici. C’était parce qu’il y avait eu Harold, aux cotés de Heinrich, qu’il la gardait. C’était parce qu’elle était sa belle-sœur. Aussi entêtée soit elle, et arrogante, il ne pouvait pas la rejetée sans dire un mot. Yoric mentait. Ce n’étaient pas les Dacians qui décidaient. C’était leur chef.

Soit, prenez la décision que vous souhaitez à leur propos. Mais n’oublies pas une chose Heinrich... Nos ennemis... Les vrais... Ils ne sont pas parmi nous, ils sont en Italie. Et pendant qu’on se bat ici. Ils sont toujours à notre place.

Elle n’avait rien d’autre à rajouter. Elle détourna le regard d’Heinrich, pour se porter sur sa bague, qu’elle regardait briller. Elle n’attendait plus rien de cette réunion, d’ailleurs pendant son petit discours, Elisabeth s’était approchée d’elle, la cape de sa mère à son bras, et des yeux méfiants vers Yoric, comme si elle se méfiait de lui, et du fait qu’il veuille atteindre sa mère. Il pouvait toujours recommencer à l’attaquée, nul doute qu’Heinrich mettrait fin en un battement de cil à l’affrontement. Elle ne rajoutait rien. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire. Maintenant elle ne cherchait plus rien à rajouter. Elle l’avait clairement exprimé, le fait que les Volturis soient leurs vrais ennemis.

Maintenant, libre à Heinrich de prendre sa décision.
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MessageSujet: Re: L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more   L'évasion des anciens leaders ▪ Feat. all Dacians and more EmptyMar 11 Fév - 12:53

Quoi qu'on en dise, le temps est toujours le vainqueur. Il remporte toutes les batailles. Et même quand on a vécu plus de deux millénaires, il finit par vous rattraper, et surtout, par vous surprendre.
Les choses sont allées bien trop vite. C'est ainsi qu'il conçoit sa situation actuelle. Ne soyez jamais sûr de votre position, ne tenez jamais rien pour acquis. Autrement, la vie se chargera de vous faire la leçon, elle vous rappellera combien ces affirmations sont trompeuses.
Du jour au lendemain, c'est terminé. La couronne, si on voit les choses ainsi, est entre d'autres mains.

Amer, il ressasse ses pensées. Ses mains sont toujours accrochées à une balustrade de pierre, qu'il n'a pas quittée depuis sa visite furtive dans la salle principale du château, et son apparition devant Heinrich.
Et il ne cesse d'y repenser, à cette rencontre, se répétant en boucle les mots exacts qu'il a prononcés. C'était minable. C'est comme ça qu'il comptait s'affirmer en tant que chef ? Bon dieu, l'enfermement l'a peut-être atteint bien plus qu'il ne l'imaginait. Dans sa précipitation, il n'a pas résisté à l'envie de le voir, de se montrer à lui, d'affirmer sa présence. Mais tout cela n'est que vaine vanité. Ce fût plus qu'humiliant. Voilà ce qu'on récolte à laisser agir sa colère. En tant de siècles vécus, cet aspect de sa personnalité n’a toujours pas évolué. Il a le sang chaud... Du moins, c'est ce qu'on aurait dit s'il n'avait pas été un vampire. Toujours agir avant de réfléchir, et s'en mordre les doigts après. Et regretter. Et souhaiter revenir en arrière, de toutes les fibres de son être. Il n'aurait jamais dû se montrer. Ne serais-ce que par fierté.

Ils sont tous réunit dans la salle principale. Il peut sentir leur présence, aussi imperceptible qu'elle puisse être.
Alors qu'il ne s'y attend pas, un infime mouvement de désordre s'insinue parmi eux. Quelque chose cloche. Et cela concerne... Viktoria. Serait-elle déjà découverte ?
Évidement, celui qui l'a percée à jour n'est autre que Scipio. Rien d'étonnant. Il n'est pas de ceux qui gardent leurs soupçons pour eux, et voilà qu'un mur s'écroule, révélant la vérité.
Stefan serre les dents. Au point où ils en sont, qu'est-ce que cela pourrait changer ? Pas grand chose. Le chaos parmi le chaos, quelle différence ?

Tout son être lui crie qu'il est plus que temps de partir. C'est terminé. Tu n'est plus le bienvenu ici. VOUS, n'êtes plus les bienvenus. Vous n'êtes plus chez vous. Ce qui vous appartenait c'est effondré comme un château de cartes.
Pourtant, c'est comme si ses mains refusaient de se détacher de la pierre, immobiles. Mais c'est déjà une chance qu'on lui permette, tacitement, de rester quelques instants de plus. Car assurément, ils savent tous qu'ils sont là.

Le message de Viktoria fût bien clair. C'était une invitation. Une invitation à quitter leur chère Roumanie pour gagner les contrées froides et sauvages de l'Antarctique. Il n'y a jamais mis les pieds, il ignore tout du royaume de la vampire. Mais à présent, cela représente bien plus qu'un simple point sur une carte. C'est un refuge, le seul endroit au monde où ils peuvent se rendre à présent. Le seul endroit d'où ils pourront réfléchir à tout ça. C'est décidé, ils se retrouveront là bas, dans le froid et le vent.
Car les pensées se bousculent dans son esprit comme un tourbillon. La soif n'arrange pas cet état.

Il se tourne une dernière fois. Contemple une dernière fois les murs en pierre, autrefois si familiers. Tout en espérant qu'un jour, ils le seront de nouveau.
Puis, comme un oiseau qui abandonne son nid, il s'élance par dessus la rambarde, s'engage sous la pluie comme s'il ne la sentait pas. Et en quelques secondes, il est déjà loin, se frayant un chemin entre les arbres sombres et dénudés de leurs feuilles.

Le chemin sera long. Même pour un vampire. Mais avant tout, il lui faut se nourrir. Et il connaît trop bien la région pour ne pas savoir dans quel village il choisira son repas.


Spoiler:
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