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| Sujet: [PARTENAIRE] Chisholm Manor. Jeu 21 Nov - 7:58 | |
| Chisholm Manor Le contexte
Wick, Ecosse, 1880.
Les légendes racontées aux enfants sont faites pour qu’ils se tiennent tranquilles, la peur s’insinuant lentement dans leur esprit et les incitant ainsi à la prudence.
A Wick, les parents contaient à leur progéniture l’histoire d’un démon arrachant le cœur de personnes innocentes lorsque sonnaient les douze coups de minuit ; ou encore celle dont le héros était une créature du diable venue pour les dévorer. Ces légendes prenaient racines au cœur de la ville de Wick, dans un immense manoir entouré de ronces et de mauvaises herbes, le tout protégé par une grille rouillée. On s’interrogeait quelques fois, lors de veillées le soir, sur ce qui se tramait à l’intérieur de l’imposante bâtisse. Certains parlaient d’ombres se dévoilant parfois aux fenêtres, d’autres évoquaient les voix qu’ils avaient cru entendre. C'est ainsi que le manoir acquit sa réputation, celle d'une vieille maison hantée dont personne n’osait s’approcher, et encore moins passer les grilles frappées du blason de la famille Chisholm.
Pourtant, rien de surnaturel n’habitait ces murs. La vie d’une dizaine d’hommes et de femmes s'organisait dans le plus grand secret au manoir, et ceux-ci parvenaient à se fondre sans difficulté au reste de la population écossaise. A une seule différence près : ces hommes et ces femmes étaient unis par des liens du sang on ne peut plus complexes, plus complexes encore que les liens familiaux. En effet, tous étaient atteints d’étranges maladies que les médecins de l’époque jugeaient incurables. Ils étaient condamnés, le spectre de la Mort devenant leur ami le plus proche. Toutefois, on pouvait compter quelques cas rares épargnés, dont la bonne santé était un secret absolu.
Les journaux locaux criaient aux scandales, et les disparitions suspectes faisaient la une. Les rumeurs allaient également bon train et on attribua bientôt l’œuvre à un tueur en série, bien qu’aucun corps disparu ne fut retrouvé jusqu’alors.
Mais la réalité de ces disparitions était toute autre. La vie close au manoir Chisholm s’activait dans la plus stricte intimité. Tous s’organisaient autour de recherches morbides sur un quelconque antidote à cette mort certaine. C’est ainsi que les personnes disparues se retrouvaient enchaînées dans les cachots du manoir, seringues plantées dans le bras et matériel médical sur une petite table posée près d’eux. Les membres de la famille Chisholm, malades ou bien portants, étaient prêts à tout pour sauver la lignée. Surtout quand personne à Wick ne savait qu'ils vivaient encore là. | Petits points
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