J'étais partie pour me ressourcer un peu à Las Vegas lorsque dans un bar où je me dirigeai pour me nourrir, un vampire croyant m'impressionner par son savoir m'apprit quelque chose qui changea quelque peu mes plans. Un clan avait non seulement osé tenir tête aux Volturi mais encore en plus, ces derniers avaient dû faire volte face devant eux.

Cette information loin d'être inutile m'emmena à Forkes, lieu où ce clan, cette famille appelée les Cullen résidaient. Je me demandais qui étaient ces gens et surtout quelles étaient leurs ambitions. Souhaitaient-ils prendre la place des Volturi comme ces derniers l'avaient fait aux Romanian ? Ou était-ce un concours de circonstances qui les rendraient finalement moins intéressants que je ne le pensais ?

Forkes n'était qu'une petite ville entourée de forêts mais à la réflexion même si le désavantage des petites villes est qu'on est moins discret, certaines permettent de s'isoler suffisamment pour garder nos couvertures.


Car oui, même si je n'étais pas pour les Volturi, je n'étais pas moins attachée au respect des règles qu'ils imposaient et que je trouvais parfaitement justifié. Nul ne sait comment réagiraient les humains s'ils savaient que nous existons. Peut être chercheraient-ils à développer des technologies pour nous détruire en prétextant se protéger de nous ? Le jeu n'en valait pas la chandelle. De plus, de nombreux vampires se sont fait une occupation que de participer à l'histoire tout en restant toujours dans l'ombre. Peu de gens savent que la tragique histoire de John Fitzgerald Kennedy n'était en fait due qu'à une confrontation entre deux clans de vampires qui souhaitaient diriger dans l'ombre les USA (ce qu'ils ont toujours fait du reste). L'un des clans avait donc favorisé l'élection de JFK, l'autre avait provoqué sa destruction en manipulant l'homme qui a tiré sur la gâchette. Pourquoi croyez-vous que le pauvre fou ne se souvenait plus de rien après ?


Quoi qu'il en soit, mon présent était à Forkes et qui sait, peut être même mon avenir ? J'avais contacté une agence immobilière de la région, me faisant passer pour une riche veuve de la ville qui souhaitait se ressourcer à la campagne. On m'avait donc préparé la visite d'une jolie demeure confortable un peu à l'extérieur de la ville. Assez isolée pour que je ne sois pas dérangée et surtout pour y faire ce que je voulais.

Je regardais les paysages qui défilaient devant mes yeux tout en conduisant. Mon dieu... mais il n'y a que de la forêt ici ma parole !


Arrivée en ville, je me dirigeai vers la grande place où m'attendait la femme de l'agence immobilière. Elle me conduisit vers ce qui serait ma maison qui me convint parfaitement. Je la payais en retour et lui pria de partir.


C'est alors que la camion de déménagement qui venait de Chicago où je m'étais cachée avant arriva. Pile à l'heure. J'aime la ponctualité. Je les laissais décharger le camion en me délectant de les regarder. L'un d'entre eux surtout était particulièrement à mon goût. Littéralement et figurativement parlant. Une fois mes cartons et meubles totalement mis dans la maison, je les remerciais. Je leur proposais alors de leur offrir le dîner pour le dérangement. Le plus vieux des deux commença à protester qu'ils devaient rentrer vite à Chicago, que sa femme était à terme et qu'il devait être là pour l'accouchement. Je le manipulais alors et lui commanda de n'opposer aucune résistance, qu'il pouvait bien rester encore un peu, le temps de dîner et de repartir. Je leur donnais alors assez d'argent pour couvrir leur repas à tous les quatre et un extra qu'ils allaient sans aucun doute dilapider en boisson. Le plus jeune des quatre, et celui que j'avais repéré au passage, connaissant la région, je lui proposais de dîner avec moi en échange qu'il me fasse visiter un peu la ville.


Il fut loin de refuser, je crois qu'en un sens je lui plaisais. Il m'emmena faire le tour de la ville jusqu'à la forêt où je lui proposais une petite ballade nocturne. Bien évidemment, il se faisait des idées et pensait que notre petite visite de la forêt ne s'arrêterait pas à une simple visite. Le malheureux ne se leurrait pas mais je pense qu'il imaginait autre chose. Lorsqu'il baissa enfin sa garde en me plaquant doucement contre un arbre pour m'embrasser et se coller contre moi, je profitais de son envie de me séduire pour basculer ma tête vers son cou. Je l'embrassai doucement avant de le saisir fermement de mes bras et d'enfoncer mes crocs dans sa chair délicate. Le goût du sang chaud venait emplir ma bouche avant d'être avalé. J'adorais cette sensation. La première bouchée... Je le plaquas alors dans mon élan contre l'arbre plus violemment qu'il ne l'avait fait avec moi, tout en continuant de boire son sang.


C'est alors qu'une voix ferme m'interrompit. Je ne pensais pas être surprise par quelqu'un... C'était fâcheux... [/b]

- Arrête ! Entendis-je.


Je me retournais alors vers cette voix féminine qui me sommait de m'arrêter. Si c'était une humaine, elle était bien intrépide... Toutefois je constatais qu'il était tout autre. J'avais une femme dans les trente ans, peut être même quarante... Elle me regardais, le visage inquiet. Je remarquais tout de suite ses yeux. Ils étaient d'un jaune clair et brillant. Une couleur qu'elle reconnaîtrait entre mille. Cette femme faisait partie de la rare part des vampires qui ne buvaient pas de sang humain. Je la toisais alors du regard, délaissant ma proie pour me diriger vers elle. Je repris mon calme, retrouvant alors mon visage humain, lisse et à la peau parfaite.

- La peau pâle, les yeux jaune, peur de rien... Il semblerait que nous fassions partie du même monde... Enfin.... presque du même monde.


Je m'avançais toujours plus près avec témérité. Beaucoup de vampires auraient sans doute eu peur d'une telle attitude mais étrangement la femme restait là, placide. j'allais perdre mon dîner mais peu importe. Je m'étais déjà repus de lui et j'avais trouvé bien plus intéressant pour m'occuper.

Il n'y avait qu'un seul clan de vampires aux yeux jaunes dans cette partie des Etats-Unis et ce n'était autre que les Cullen que je cherchais justement.


Je fis lentement le tour de la femme, la scrutait sous tous ses contours, l'observait même. Je ressentais de la peur en elle, toujours de l'inquiétude mais différente cette fois. Néanmoins une autre part d'elle-même semblait suffisamment courageuse pour rester immobile comme si elle ne risquait rien.


- Si mes renseignements sur la région sont bons, il me semble avoir affaire à une Cullen si je ne m'abuse...


Je me remis face à elle et après avoir sorti un mouchoir en tissu (cela faisait littéralement des siècles que je l'avais), j'essuyais doucement le sang du jeune homme qui se trouvait autour de ma bouche et le rangeais soigneusement dans ma poche. Le jeune homme en profita pour détaller. Peu importe, je lui avais chuchoté d'oublier tout une fois que j'en aurai fini avec lui. Je n'étais pas encore vraiment décidée à lui laisser la vie sauve ou non de toute manière.

- A la prochaine, trésor !


Lui lançais-je en m'amusant quelque peu de ma boutade. Mon regard se posa de nouveau sur la femme qui se trouvait devant moi. Elle m'intriguait... A la fois si forte et si fragile à la fois... Elle devait se demander ce que je faisais là et j'allais la contenter à ce sujet.


- Je me présente, je suis Elena Petrova et je suis venue m'installer à Forks. On m'a dit que le coin était tranquille et j'avais envie de me ressourcer en pleine nature. J'imagine que nous serons donc voisins si je puis dire.


Mon ironie était évidente et le mensonge aussi. Il faut dire que j'ai toujours préféré manipuler l'esprit des gens à leur mentir. C'était bien plus efficace. Quoi qu'il en soit je me doutais que j'avais passablement énervé la dame mais peu m'importe. Après des siècles d'existence, je n'allais pas me laisser donner la leçon par une jeune vampire à peine bicentenaire... Néanmoins peut être à leur contact, pourrai-je en apprendre un peu plus sur eux et voir qui ils sont vraiment et quelles sont leurs intentions envers les Volturi.[/b]

-Ma famille et moi possédons une propriété non loin, et je crains que ta chasse nous pose problème." Répondit la femme.

Au moins ça avait le mérite d'être franc ! Et j'aimais énormément et avant tout l'honnêteté et la franchise. Je me disais soudain que j'en avais peut être fait un peu trop. A la base, je recherchais des informations, des éléments et non à provoquer un conflit ou à leur faire peur. Il était nécessaire que je rétablisse cela.

J'avais également appris dans mes recherches que les Cullen vivaient non loin d'une tribu de loup-garous avec qui ils s'associaient de temps à autres. J'imagine qu'ils ont dû passer un marché entre eux. Les loups ont dû exiger que les Cullen ne chassent pas sur leur territoire et évitent que leurs petits amis de la même race ne fassent de même et en échange, ils devaient sans doute les tolérer. Quel grand mot ! Je n'ai jamais vu un loup tolérant dans quoi que ce soit mais bon... C'était autre chose.

Je me radoucis alors quelques peu et sourit sincèrement à la femme que j'avais en face de moi. Je lui faisais peur c'était une évidence et elle me prenait pour une menace. Ce que du reste, je suis...

- Eh bien je me ferai plus... discrète dans ce cas. Même si les apparences ne sont pas de mon côté, croyez bien que je ne souhaite pas vous causer du tort. Disons que j'ai des siècles de mauvaises habitudes dont il va falloir que je me passe.

Je tentais d'arracher à la jeune femme un sourire mais avais l'impression de m'enfoncer encore plus. Je ne savais pas à vrai dire, comment arranger la situation. Etre gentille était un peu contre nature pour moi. J'avais tellement appris à me méfier des gens, à les manipuler pour avoir ce que je voulais ou m'en sortir, survivre que je ne savais plus vraiment comment m'y prendre pour me faire apprécier et empêcher les gens d'avoir peur de moi. La fuite contre Aro m'avait en quelque sorte un peu détruit car elle m'avait fait perdre cette humanité que pourtant j'adorais. J'aurai beaucoup aimer la retrouver.

- Ainsi donc vous habitez près d'ici ? Je suis quant à moi dans la grande maison près de la sortie de la ville au nord. Très bon choix de l'agence immobilière je dois l'avouer. Cela fait longtemps que vous vivez à Forks ?


Je tentais de calmer ses peurs et ses inquiétudes en changeant un peu de sujet, en tentant d'apaiser la tension qui avait régné. Etre méchante n'était pas naturel chez moi. C'était par contre devenue une très mauvaise habitude. Il faut dire qu'à force de devoir faire cavalier seul, on ne sait plus vraiment comment se sociabiliser.

- Je crains que tu ne soit pas disposée à chasser ici tant que la proie serait humaine" lui expliquais-je.

Décidément, les vampires qui ne se nourrissaient pas de sang humain étaient aussi intolérants envers eux les uns que les autres. Quand bien même je chassais à Forks, je pouvais toujours s'arranger pour que les Cullen n'en sachent rien. Ils n'étaient après tout pas partout.

Mais pour le moment le plus important était de gagner la confiance des Cullen pour s'intégrer à eux et en apprendre plus sur eux ainsi que sur leur position par rapport aux Volturis. Ainsi, je souriais à la jeune femme afin de lui signifier que pour le moment ce genre de débat n'était pas du meilleur goût ni effet sur elle, parce qu'elle n'était pas prête à ce genre d'éventualité tout en lui laissant supposer qu'elle restait ouverte à cette éventualité.

Qu'était-ce un peu moins de sang humain pendant quelques temps si ça lui permettait d'aller à la pêche aux infos plus facilement et ce directement à la source ? Rien du tout et j'étais prête à en passer par là s'il le fallait. Autant jouer le jeu jusqu'au bout même si l'idée me dégoûtait assez.

- Comme je t'ai expliqué je n'habite pas loin de la forêt, pratiquement en dehors de la ville et cela fait presque une décennie que nous vivons ici. Et toi, tu faisais partie d'un clan ou tu est solitaire ? Et depuis quand est tu transformée? Pourrais-tu m'en dire plus sur toi ?

Je profitais de la tournure de cette conversation pour m'asseoir sur un tronc d'arbre. Je l'invitais à en faire de même avant de me lancer dans un long monologue.

- Je suis seule depuis une éternité. Je suis née il y a très longtemps, en 1125 av.J-C. J'allais être mariée de force à un homme que je n'aimais pas lorsque j'ai rencontré un homme charismatique qui m'a montré que la vie pouvait être autre chose que des obligations, de faire des enfants, d'être belle et de sourire. Je suis tombée amoureuse de cet homme qui me transforma et m'appris tout ce que je sais. Comme j'avais un don, je fis vite partie de sa collection mais je me retrouvais là encore à devoir faire de beaux sourires et me contenter de ne rien dire. Je n'étais qu'un bijoux dans sa collection. Un jour alors qu'il était vulnérable, j'ai utilisé mon don contre lui et je me suis enfuie. Depuis je me cache de lui car il me traque. Il a juré de me tuer s'il me retrouvait. Ainsi je n'ai pas pu me permettre pour le moment de m'établir où que ce soit ni de lier des relations afin de me préserver.

J'étais étonnée de m'être autant livrée à cette inconnue. Je n'avais jamais fait preuve d'une telle sincérité avant avec qui que ce soit et je ne savais pas pourquoi mais je me sentais en confiance avec elle. Elle était certes intransigeante et j'en concevais la raison en un sens. Elle voulait préserver sa famille. Néanmoins je trouvais ça un peu contre nature. La nature d'un vampire est de boire du sang humain. Après les tuer ou non relève encore d'autre chose. Toutefois les faits étaient là. Je n'avais jamais tenté le sang animal mais beaucoup disaient que ce n'était pas la même chose. Non seulement c'était beaucoup moins nutritif mais en plus le goût était différent voire pas très agréable... Je me demandais bien ce qui motivait ces gens à se faire du mal exactement en prenant un tel régime qui atténuait leur don et leurs capacités...  

- Et cet homme c'est Aro j'imagine. Il a toujours voulut récupérer les membres de ma famille ayant un don. Il avait eut Elena en la manipulant, et la pauvre l'avait crue alors qu'elle était humaine. Tu sais Elena, Aro à aussi voulut et veut toujours rajouté quelques membres de ma famille à sa collection mais nous nous soudons et refusons sa proposition, je parle de certains de mes enfants ayants, des dons.

Je regardais la jeune femme d'un air intéressé. J'aurai aimé en savoir plus, je dois l'admettre...

- Oui j'ai cru comprendre qu'Aro faisait collection des dons comme certaines personnes font collection des chats... Je ne regrette pas les changements qu'il a occasionné dans ma vie. Après tout la vie éternelle... connaître notre monde actuel, voir l'humanité changer parfois en bien, d'autres fois de manière plus douteuse. Tout ceci je ne le regrette pas. Au contraire je suis reconnaissante d'avoir la possibilité de voir et de vivre tout cela. D'un autre côté, une vie de cavale et de solitude... Je m'en serai bien passée.


Je la regardai dans les yeux. Mais que m'arrivait-il ? J'avais l'impression en quelque sorte de me retrouver d'un coup. De retrouver la jeune femme pleine de compassion et de sensibilité que j'étais avant ma transformation, avant tout cela... C'était étrange. Comment cette inconnue avait réussi si simplement à faire ressurgir cette part de moi-même que j'avais pourtant mis tant de siècles à dissimuler sous une épaisse carapace et un manque total d'humanité.


- J'ai cru comprendre qu'il y avait eu un affrontement il y a quelques temps entre vous et Aro ? Comment se fait-il qu'il ait reculé ? Pourquoi ne pas l'avoir défait ? Vous auriez pu être la famille régnante de notre peuple...

Je l'interrogeais du regard en espérant qu'il n'est pas trop tôt pour ce genre de confidence.


- Je devrais allé voir le jeune homme, pour voir dans quel état il est et l'emmener se faire soigner.

- Je doute qu'il aille courir partout avec le cou en sang. De plus, je lui ai sommé de retrouver ses amis, de se faire soigner et de prétexter qu'il s'était fait attaquer par un animal.


Je souriais à la femme que j'avais à mes côtés. J'avais tout prévu mais elle n'en savait rien tout simplement parce qu'elle ne me connaissait pas encore.

- Cela fait des siècles que je ne tue plus mes proies. Ce n'est pas discret et ça donne mauvaise conscience. C'est ce qui a fait aussi ma discrétion. Vous imaginez bien qu'un village ou même une ville où l'on signale soudainement des tas de meurtres avec pour point commun la même morsure d'animal n'est pas du meilleur effet. De plus cela nous fait repérer illico et ne souhaitant pas être retrouvée... J'ai disons adapté mes techniques de chasse à mes besoins.


Je lui souriais de nouveau. J'avais visiblement touché un point sensible chez la jeune femme. J'avais encore une part d'humanité en moi. Ou ce qu'il en restait...

 

 

Elena me regardait avec sincérité, elle avait l'air intéressée par ce que je racontais lorsque je parlais  d'Aro.  Surement dû au fait qu’il soit le seul responsable de cette haine qu’il a engendré.  
- «J'ai cru comprendre qu'il y avait eu un affrontement il y a quelques temps entre vous et Aro.  Comment se fait-il qu'il ait reculé ? Pourquoi ne pas l'avoir défait ? Vous auriez pu être la famille régnante de notre peuple...» Elle me demandait au sujet d'Aro, sur ce qui c'était passé à propos de Renesmée. Je riais légèrement à sa dernière question, mais ce n’était pas ironique. Elle s’intéressait à nous, je dirais presque qu’elle devenait sociable contrairement à toute à l‘heure.
«Oui, il pensait que ma petite fille avait été transformée étant jeune et croyait donc qu'on avait enfreint la loi. Nous ne cherchions pas le combat, mais juste à montré que les Volturi avaient tors et sauver notre famille. Et même si nous combattions il y aurait eu des pertes de notre côté aussi, c’est ce que bien sure je ne souhaite pas.» Je grimaçais légèrement à cette dernière phrase et  fis une légère pause puis repris    «Aro a reculer, car nous en avons eut la preuve que Renesmée n’était pas un enfant immortel et cela ne nous intéresse pas vraiment de régné. Mais c’est  vrai que j’aurais voulus qu’il y ait une meilleure harmonie dans notre monde.»

Je m’étais levée et lui  disant que j’allais voir le jeune homme afin de l’aider. Elena m’expliquait qu’elle n’avait pas but une quantité suffisante pour le tuer et qu’elle l’avait hypnotisé.  Elle m’expliquait qu’elle ne cherchait pas, ou je pense ne voulais pas tuer pour se nourrir et ainsi est sa méthode. Peut-être que tout compte fait,  il restait une partie d’humanité en elle.
Tout ce que j’espérais, c’était qu’elle me dise la pure vérité et qu’elle parte d’un bon pas avec moi.

«Donc ton don est d’hypnotiser ?» c’était plus une déclaration qu’une question. Aro avait surement du voir par un intermédiaire quel pouvoir elle aurait avant quelle ne soit transformée.   «Je devrait comme même aller le voir.»  expliquais-je alors que je m’en allait dans la forêt après lui avoir fait un sourire et l’avoir saluée de la main.
 
Je cherchais le jeune homme suivant ainsi son odeur puis j’entendis des pas rapides se rapprocher, ça ne pouvait être qu’un vampire.

 

 

Avant même pouvoir me retourner la jeune femme m'agressait, m'attrapant par le coup et me plaquant contre un arbre. J'étais légèrement impressionnée, ou plutôt presque effrayée par sa force car se nourrissant de sang humain, elle était bien plus forte que moi en ce moment d'autant plus que je n'avais pas chassé depuis un bout de temps. J'allais réagir et me défendre quand je vis son expression changer; ce n'étais plus de la colère ou de l'agressivité que je vis en elle, mais autre chose peut-être la surprise ou l'étonnement. Comme si elle n'était pas sur d'elle, de ce qu'elle devait faire. Elle fis quelques pas doucement en arrière avec ce visage toujours choqué " Ce n'est pas possible... Mais qu'est-ce que je suis entrain de faire..."


Se retournant, elle courut puis disparus. J'avais du mal à comprendre sa réaction. Pourquoi m'avait-elle agressée? Avais-je dis ou fais quelque chose la déplaisant? Pourtant elle avait bien l'air de s'être familiarisé et s'était confiée, m'avais raconté son histoire, trouvé quelqu'un à qui parlé, elle qui... était seule. C'était une réaction que j'avais du mal à comprendre, mais soite il ne faut pas oublié la nature vampirique.

Assez réfléchis, je devais repartir voir le jeune homme dont l'odeur n'était plus très loin.
Continuant de marcher recherchant le jeune homme, je pensais à Elena, malgré qu'elle m'ait attaqué je vis dans ses yeux une trace d'inoncence, sa façon de reculé après son attaque, on aurait dis une innocente jeune fille effrayée, je voit encore ses grand yeux surpris, elle même surprise. Je devais la revoir.

M'approchant d'un rocher j'entendis une respiration vive et reconnus l'odeur du sang, je devrais retenir mon souffle pour éviter trop de dégâts après.
Je me rapprochais doucement du jeune homme pour ne pas l'effrayé, marquant ma présence; nous n'étions pas très loin de la ville. Et me présentais comme étant une passante et l'ayant trouvé.

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Je retournais en forêt après avoir accompagné le jeune Williams à l’hôpital et être sur que sa vie était sauve. J'utilisais l'attaque d'un animal sauvage comme excuse, c'est vrai que ce n'était pas évident mais heureusement que cela ne se passait pas souvent afin que ça n'attirait pas l'attention sur nous.

Je cherchais Elena quand son odeur me conduisait vers les falaises.
La repérant, je m'approcha d'elle d'abbord hésitante après son agression, puis un peu plus sure je m'approchais lentement. Je l’entendis sangloter, pauvre jeune, elle à passée une partie de l'éternité seule en cavale. Continuant de m'approcher plus surement, je vins m'assoeir à ses côtés.

 

Lorsque je m'assieds à ses côtés, je remarquais qu'elle recula. Je lui fis tout de même un sourire puis déviais mon regard vers la mer, la vue était magnifique, le son de la mer; des vagues s'échouer contre les rochers... Elle aimait donc la nature, qui celle-ci était reposante et la calma.

Cette vue sur la falaise n'était pas simplement... belle comme on dit, elle me rappelais aussi un souvenir, celui des derniers instants de ma vie humaine. Mais ce souvenir faisait aussi ressortir des blessures de mon passé. J'avais sauter de la falaise, je revoyais l'image de mon saut, ma chute, ainsi que mes os se brisés; comme un flash-back. Mais là n'était pas le plus dure, le plus dure était la perte de mon fils, Henri. Sa perte était insupportable, je m'étais enfuie loin de Charles pour qu'il ait un bon avenir, une belle...vie, Et voila comment ça finissait. J'essayais de ne plus y pensé mais me dis finalement que fuir mes pensés n'allait pas m'aidé. Cette douleur était toujours présente au fond de moi, une partie en moi qui manque, même si j'ai désormais mes enfants que j'aime tant. Carlisle et moi considérions nos enfants comme nos propres enfants, et nous les aimons comme les nôtre, ainsi que Renesmée et Jacob.

Je me concentrais à nouveau sur la mer puisque mon regard était dans le vide et je vis des jeunes de la push s'amusé.  J'entendis alors des sanglots, tournant ma tête vers elle. Une chose était sûr, je ne comptais pas l’abandonné, même après sa précédente réaction.
Je commençais alors, doucement:

"Si je peux me permettre, qu'est ce qui te mets dans un tel état?" demandais-je compatissante, et de manière calme. je repris alors "Ais je dis ou fais quelque qui ta blessé?"

Etait-ce de ma faute? ou peut être celle d'Aro? Elle m'avait rapidement parler d'Aro, de l'évolution à travers les siècle. Je décidais de lui parler de ma vie humaine pour lui montré que je lui donnais ma confiance tout comme elle pouvait me donner la sienne. Nous étions justement dans un endroit qui référait à mon passé.

"Tu sais, cette vue, cette falaise me rappel les derniers instant de ma vie humaine. J'étais mariée à un homme, Charles était son nom... On m'a mariée sans mon consentement. J'ai passé ma vie à essayer de supporté ces maltraitements que je subissais de sa part mais finis par m'enfuir en découvrant que j'étais enceinte; prenant le train pour vivre chez un cousin et sa femme loin de Colombus." Je pris une inspiration inutile et continuai   J'avais tout fat pour que mon fils vive dans les meilleures conditions, loin des tortures de son père. Je m'était faite passé pour veuve de guerre ce qui me permis de vivre chez la famille que j'avais.
Je parlais doucement.
Je repris un peu plus faible "A sa naissance on le diagnostiquait d'une infection pulmonaire et trois jours après..." Je ne pouvais pas continué... mais je la regardais, fixant son regard, il était certain que la tristesse et la peine état visible sur mon visage, mais je voulais rester concentrée sur elle, lui montrant qu'elle pouvais me faire confiance, comme je la lui faisait dorénavant.