Nous avons surement fait le tour de la terre, de Paris à Honk Kong, j’ai tout fait. Oui, je dois l’avouer, parfois ce n’était pas de la pâtisserie qu’on faisait, ou plutôt de la pâtisserie cannibale. Meurtres, sang et joie. Ma sœur a toujours été heureuse ainsi, et moi, je n’ai jamais rien pus lui refuser. Alors elle tue, encore et encore, un jour sans doute elle trouvera la paix, en attendant je creuse des tombes et je nous fais vivre. Elle n’est pas responsable, et mille fois j’aurais pu la quitter, ou plutôt deux grandes fois :

La première était huit ans après notre naissance, nous étions au Canada, et nous aimions cette vie, elle s’était presque calmée, et c’est à cette période que j’ai rencontré les mauvais garçons. C’était un clan de vampires rebelles, tous vieux vampires, qui vivaient selon leurs propres règles. Un jour, alors que j’enterrais un corps, ils m’ont aidé à refermer la tombe et en deux secondes, on parcourait le canada en riant. Ils me racontèrent toutes les fois ou, désobéissants aux règles, ils avaient été punis par les Volturis, mais le groupe avait toujours été reformé. Je n’avais jamais rencontré les fameux vampires Italiens, mais je pouvais dors et déjà commencer a les craindre.  Je revenais toujours le soir pour ma sœur, mais ils commençaient à prendre de plus en plus de place. Ils souhaitaient me voir parmi eux, mais refusaient catégoriquement de recruter une fille, de plus, instable. J’avais failli les rejoindre la nuit, faisant mon sac, c’est là que j’ai vu Ivy, debout près de moi, énervée, j’avais prétexté un départ à deux, mais elle n’était pas dupe, elle avait crié que j’allais l’abandonnée, je l’avais calmé toute la nuit, la serrant dans mes bras, et je m’étais rendu compte que rien ne comptait a part elle. Jusqu’à mon prochain faux départ.


Elle s’appelait Mary. Jolie blonde avec de beaux yeux noisette, je l’avais rencontrée dans une ruelle, alors que je voulais me nourrir, j’avais pris l’apparence de son mari, mais elle avait parue terrifiée. J’étais partit puis revenu le matin sous ma forme normale, je l’avais approché, jour par jour, sans rien dire à Ivy, qui nourrissait cependant quelques doutes, et puis quelques mois plus tard, alors que nous étions devenus proche, elle m’a révélée que son mari la battait, j’avais alors pris la décision de l’emmener avec nous lors de nos prochains voyages. Nous étions plus que des amis, nous étions amants, je lui offrais de somptueux bijoux, de belles robes et bien plus que d’être belle, elle était aimante et sincère, malgré les actes de son mari, elle avait refusé que je le tue, me disant que faire de moi un meurtrier n’était pas ce qu’elle appelait aimer. Elle ne voulait plus m’obliger à tuer, et pour elle je suivais un régime végétarien. Nous voulions partir si loin que jamais on ne nous attraperait, jamais personne ne nous séparerais j’avais promis a Mary de la protégée coute que coute, et quelques semaines plus tard, je la demandais en mariage, nous fumes heureux... Un mois de bonheur. Un jour je suis rentrée, il était tard, et j’avais, comme je l’avais promis à Mary, travailler toute la journée. Mais elle n’était pas là, juste ma sœur dans son rocking-chair, près de la pale fenêtre laissant passer un maigre vaisseau de lumière, qui la faisait brillée. Je me souviens de chaque détail de son visage. Elle s’est tournée vers moi, son regard disait tout, je n’eus pas besoin de mots. Pas d’adieux à Mary. Je ne posais aucune question, je faisais comme si la plantureuse blonde ayant partagée ma vie plus longtemps que n’importe quelle conquête, elle n’était plus, tout semblait vide de sens dans ma vie. J’étais dévasté mais je tenais bon, étrangement, j’en voulais à la terre entière sauf la responsable : Ma sœur, Ivy. Je n’évoquais plus Mary, le message était claire, elle ne voulait pas que je fréquente d’autres personnes, ni amicalement, ni en relation amoureuse, ni même que ‘éprouve le moindre sentiment. Autre que la haine. Et même mes ennemis étaient éliminés, il ne devait rien rester, aucune connaissance à moi ne restait en vie, j’étais seule avec elle, et finalement je m’y habituais. Un jour, j’ai évoqué Mary, Ivy a juste dis : « C’est mieux ainsi Kyle. » Et je le savais, c’était vrai, pourquoi m'encombrer d'une humaine, d'un véritable ni a problème avec les Volturis? Réponse simple... Je l'aimais, mais peut être que oui, c'était mieux ainsi, ou peut être pas. Elle n’aimait pas les autres, alors je ne devais pas les aimés. Mary, dernière femme autre que ma sœur qui était rentrée dans ma vie. Je n'ai jamais vraiment sut si c'était bien elle qui l'avait fait disparaître, ni même si Mary était morte, je ne savais rien, et je ne le sais toujours pas maintenant.