Sujet: I'm just me! - Evolution de Santo Pinto Herrera Mer 9 Avr - 10:32
Mon histoire, de 1910 à 2012:
« Tu ne connais pas mon histoire et qui je suis, tu ne sais pas se que j’ai traversé mais tu t’autorises à me critiquer, à me juger, à croire tous les mensonges qu’on raconte sur moi. Si, un jour, te prend l’envie de savoir qui je suis vraiment, viens sans autre frapper à ma porte, elle t’est grande ouverte, on s’assoira autour d’un café ou d’un thé chaud, à toit de décider se que tu préfères, et je prendrais le temps de tout te raconter depuis le début. »
- J'ai été adopté à l'âge de trois ans par un couple de Mexicains habitant aux Etats-Unis. Ma mère biologique m'avait abandonné à la naissance, je ne sais rien, au sujet de mon vrai père, et nous étions au début de la Première Guerre Mondiale. Je n'avais pas huit ans, lorsque je me suis retrouvé, pour la deuxième fois, orphelin de mère: la grippe espagnole avait emporté ma mère adoptive. Mon père d'adoption a noyé son chagrin dans le travail. J'ai survécu aux Guerres Mondiales, à la grippe espagnole, j'ai vu passer la guerre d'Algérie, celle d'Indochine et celles du Congo, le génocide Rwandais et l'Afrique du Sud se défaire de l’apartheid. J'en ai vu et vécu d'autres, des choses de ce genre-là. Je devrais être mort et pourtant, je suis encore là, bien vivant, et pour encore longtemps. Je suis un monstre et personne ne le sait, à part moi, c'est triste...
Santo est né à Mexiquo, au Mexique, d'une mère de « race blanche » répondant au nom d'Isabeau. Il ne sait rien, sur son père, personne ne sait rien, à son sujet. Isabeau a proposé son fils à l'adoption quelques jours après sa naissance seulement. Elle n'avait pas assez d'argent, pour s'occuper d'un enfant. Dans l'attente qu'on lui trouve une famille d'adoption, Santo a été placé dans un orphelinat où il sera adopté trois ans plus tard par les Pinto Herrera, un couple de Mexicains résidents aux Etats-Unis n'arrivant pas à avoir d'enfants. Le garçon a eu de la peine à s'adapter à sa nouvelle vie : il quittait l'orphelinat et son Mexique natal pour aller vivre avec ses étrangers qu'il devait appeler « papa » et « maman », dans un nouveau pays dont il ne connaissait rien et dont il ne comprenait pas la langue. De plus, en 1915, le monde était en guerre. Comment s'adapter à cette nouvelle vie alors que la planète entière est en crise ? Il venait de passer trois années paisibles, avec les autres enfants de l'orphelinat avec lesquels il adorait jouer et faire des bêtises et les bonnes sœurs qui tenaient l'établissement qui, avant chaque repas et chaque soir, avant d'aller dormir, leur faisait faire la prière ; se retrouver subitement avec deux adultes laïques qui n'avaient pas d'enfants lui faisaient bizarres : cela perturbaient beaucoup ses petites habitudes et, de ce fait, au début, il était très méfiant, vis à vis d'eux. Surtout qu'ils lui disaient qu'il pouvait les considérer comme ses parents et les appeler « papa » et « maman », au lieu et « monsieur » et « madame », alors qu'il ne savait pas se qu'étaient des parents, n'en ayant encore jamais eu, jusqu'alors. Ça méfiance pour les étrangers a peut-être commencé là... Carlos et Sofia Pinto Herrera, patients, compréhensifs, ont laissé à Santo le temps de les connaître, de s'habituer et d'apprendre l'Anglais. Comme eux aussi parlaient Espagnole, c'était plus facile de lui apprendre et il était jeune, il a donc appris vite. En 1919, la Première Guerre Mondiale est terminée depuis un peut moins d'une année lorsque la grippe espagnole frappe la famille : Sofia décédera vite de la maladie. Pour noyer son chagrin, Carlos se réfugiera dans le travail, tout en continuant de s'occuper de son fils. Santo n'avait pas huit ans, lorsque c'est arrivé. Il a compris, il a senti, qu'il s'était passé quelque chose de grave, lorsque sa mère a commencé à ne plus quitter sa chambre et que son père n'a pas voulu qu'il aille la voir. Le dernier souvenir qu'il a de cette femme si forte, si douce, si souriante, ce n'est pas celui d'une femme malade mais celui d'une femme dans un cercueil de bois sombre, que l'on met sous terre, au milieu de gens vêtus en noir et pleurant. Il en voudra a son père jusqu'à sa mort, en 1939, de ne pas avoir pu voir sa mère d'adoption une dernière fois, juste le temps de lui dire ne serait-ce qu'adieu.
Enfant, Santo était un garçon plutôt sage qui avait de la peine à écouter en cours et qui faisaient, de temps en temps, quelques bêtises comme tous les enfants. Adolescent, par contre, c'était un jeune homme rebelle qui adorait rentrer bien après l'heure fixée par Carlos et qui séchait parfois les cours auxquels il n'avait pas envie d'aller. Il trouvait toujours moyen de se fourrer dans des histoires abracadabrantes et fonçait toujours tête baissé, à l'instar d'aujourd'hui où il préfère rester en retrait et ne pas se mêler de se qui ne le regarde pas - comme quoi, on s'assagit, avec l'âge. Il était aussi très coureur de jupons, durant cette période-là mais il a toujours été un garçon fidèle: lorsqu'il en avait marre d'une fille, il la larguait et se remettait avec une autre. Il sait calmé, au court de l'été 1932, lorsqu'il a fait la connaissance d'Angelika, une Allemande juive en vacances chez des amis. Carlos voyait d’un très mauvais œil, cette relation entre son fils et cette fille : pas qu’il soit raciste ou qu’il ait un problème spécifique avec les Allemands et l’Allemagne mais il s’inquiétait pour son fils qui, du haut de ses presque vingt ans, semblait vraiment amoureux, et qui risquait d’avoir le cœur brisé lorsqu’Angelika repartirait chez elle, à la fin de l’été. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsque ces derniers lui annoncèrent leur intention de se marier et de s’installer ensemble à Fribourg-en-Brisgau ou à Francfrot-sur-le-Main, en Allemagne, la jeune fille ayant de la famille dans les deux villes, d’ici le printemps. Une fois le choque de la nouvelle passé, le vieux Mexicain soupira, leva les yeux au ciel, se demanda pourquoi est-ce que son seul fils voulait s’exiler en Europe, même si c’était par amour, et, en bon père chérissant plus que tout au monde son fils unique finit par accepter le fait que Santo allait bientôt se marier et préférait aller vivre dans le pays de sa chérie plutôt que de rester aux Etats-Unis avec son père. Les deux tourtereaux se marièrent en mars 1933, en présence de leurs deux familles et de leurs amis, en Allemagne, et ils s’installèrent dans un petit appartement à Fribourg-en-Brisgau. Ils vivront presque sept ans de bonheur, lui comme cuisinier dans auberge un peut à l’extérieur de Fribourg, elle comme femme au foyer, gardant de temps en temps les enfants des voisins tout en s’occupant de leur propre fille, Osmonde, âgée de cinq ans à la fin des années 30.
« Officiellement, je suis mort. Je devrais vraiment l’être, pourtant, mais je ne le suis pas, du moins… presque pas. »
- Li, Xue et Shu… Je pourrais vous parlez d’eux pendant des heures : ils ont tellement fait pour moi et j’ai tellement fait pour eux…
Hitler, la guerre de 39-45, tout le monde en parle mais rares sont ceux qui y étaient à être encore vivants. Santo fait parti de ces personnes, pourtant, il a été déclaré mort, au débarquement de Normandie, en juin 1944.
Carlos Pinto Herrera est tombé gravement malade quelques mois avant que la Seconde Guerre Mondiale. Santo est donc parti pour les Etats-Unis, avec sa femme et sa fille, pour être auprès de lui, lors de ses derniers instants car, d’après les médecins, il avait peut de chance de s’en sortir. Santo a toujours été très proche de son père d’adoption, malgré le fait qu’il ne l’ait pas laissé faire ses adieux à sa mère adoptive. Carlos est décédé le 6 juin 1939. Il a été enterré trois jours près. Son fils est resté quelques semaines en Amérique, tandis qu’Angelika et Osmonde retournaient en Allemagne cinq jours après l’enterrement, le temps de mettre en ordre les affaires de son père. Une fois que tout fût réglé, il quitta les Etats-Unis où il ne reviendra pas avant une bonne soixantaine d’années. Hitler déclara ouverte la guerre aux juifs, tziganes, homosexuels, handicapés et autres « anomalies de la nature » début septembre et les voisins des Pinto Herrera qui n’étaient pas juifs commencèrent à regarder la petite famille d’un mauvais œil, bien que seule Angelika est été juive. Ils arrêtèrent, du jour au lendemain, de confier leurs enfants à cette dernière et leurs interdire de jouer et/ou de parler avec Osmonode qui ne comprenait pas se qui se passait. A l’auberge où Santo travaillait, étonnement, il ne fut pas renvoyé parce que son épouse était juive. On le garda et ne s’en plaignit pas, vu qu’il pouvait encore subvenir aux besoins de sa petite famille. Bien sur, comme tout le monde, Santo avait entendu parler des ses familles de juifs qui étaient déportés dans des sortes de camps, personnes ne sait trop où, personne ne sait trop pourquoi, et il craignait, qu’un soir, en rentrant, il retrouve son appartement vide. Cela finit par arriver : c’était un jour d’été et, comme tous les jours, tôt le matin, Santo était parti travailler. Avant de partir, il avait embrassé sa femme, déjà réveillée, et sa fille qui dormait encore, avait quitté l’appartement et, à bicyclette, avait traversé le dédalle de rues et ruelles encore un peut assombri par le soleil qui se levait. Il avait eu une journée de travail normal, bien qu’il y avait un peut moins de clients, à cause de la guerre, et, en rentrant chez lui, il n’y avait plus personne. Il a tout de suite compris que les nazis les avaient embarquées car elles ne sortaient plus, depuis qu’Hitler avait déclaré que les juifs étaient la pire racaille qui puisse exister. Cette nuit-là, il décida de tout plaqué : son appartement, son boulot, l’Allemagne, tout ! Il mit quelques vêtements de rechange, une photo de sa femme et sa fille, la peluche préférée de sa fille, un reste de pain, ses papiers et le peut d’argent qu’il trouva dans l’appartement dans un sac en toile, il ne ferma même pas la porte à clé derrière lui et, dans la nuit, il parti pour la France… et la rébellion. Là, pendant deux ans, ce fût comme s’il avait disparu de la circulation : il ne donna plus de nouvelles aux gens qu’il connaissait et, le 6 juin 1944, on le déclara mort après le débarquement de Normandie où il avait été mortellement blessé. Il serait très certainement encore mort si Li Min n’avait pas eu la bonne idée de le transformé en vampire. Santo n’a jamais compris se que le Chinois et ses deux sœurs, Xue et Shu Min, faisaient en Normandie, si l’on de leur pays, et pourquoi ils l’ont transformé lui et pas quelqu’un un autre. Ils n’ont encore jamais répondu à ses questions. Franchement transformé en vampire, Santo ne pu s’empêcher, les premiers mois, de boire du sang humain. Se qu’il était devenu le dégoutait et de boire du sang humain le dégoutait encore plus. Il en a longtemps voulut à Li de l’avoir transformé et il lui en veut encore un peut, aujourd’hui, pourtant, il ne l’a presque jamais quitté depuis sa transformation. Et puis, des fois, ils disparaissent, tous les deux, au même moment, personne ne sait par où ils sont partis, pour combien de temps et se qu’ils font. Enfin, Xue et Shu s’en doutent mais elles ne disent rien. Comme elles ne demandent pas d’explications, ils n’en donnent pas, ils ne se justifient pas. A quoi bon, de toute façon ? En 1945, c’est la fin de la guerre. Santo apprendra qu’Angelika et Osmonde sont décédées, peut de temps après avoir été libérées du camp de concentration où elles étaient enfermées, des suites des mauvais traitements qu’elles avaient reçu et qu’elles avaient été enterrés à Fribourg-en-Brisgau. Il vécut très mal leurs décès. Heureusement qu’il y avait Li, Xue et Shu, qu’il considère maintenant comme étant ses frère et sœurs, pour l’aider à surmonter cette épreuve car il n’y serait jamais arrivé tout seul. Les quatre vampires végétariens – Santo, définitivement dégoûté par le sang humain avait commencé à faire comme ses amis : boire du sang d’animaux – déménagèrent beaucoup, après la Seconde Guerre Mondiale mais voyageaient principalement entre l’Europe et l’Asie. De temps en temps, lorsqu’ils étaient de passage en Allemagne, Santo se rendaient sur la tombe de sa femme et de sa fille parties trop tôt. Lors d’un séjour d’une dizaine d’années en France, il reprit le lycée, puis fit l’école d’infirmiers. C’est lors de sa formation à l’école d’infirmiers – car il faut savoir que sa formation d’infirmier est assez ressente –, il entendit parler des Cullen et de cette petite fille, Renésmée, que les Volturi pensaient être une enfant vampire et qui, en fait s’était avérée être une hybride, une enfant née d’un père vampire et d’une mère humaine. Peut de temps après, il entendit parler de la prédiction d’Alice concernant les Dacian qui seraient en train de lever une armée contre les Volturi. Les Min Pinto Herrera préférèrent alors quitter la France pour aller vivre à Forks, pour ne pas être impliqués trop tôt dans le conflit qui risquait d’éclater tantôt chez les vampires tout en espérant pouvoir se tenir un minimum informé de la situation. Dans l’attente que quelque chose se passe vraiment, Santo a commencé a travaillé à mi-temps comme infirmier, à l’hôpital. La fratrie Min, qui habitent tous les trois dans un même loft qu’ils partagent avec Santo, s’occupent l’esprit comme ils peuvent.
Mon histoire, en quelques dates...
° 6 décembre 1912: naissance; abandon par sa mère ° 1915: adoption par Carlos et Sofia Pinto Herrera; départ de Mexico, Mexique, pour Seatle, Etats-Unis; la Première Guerre Mondiale a commencé il y a une année ° 1919: Sofia Pinto Herrera attrape la grippe espagnole; décès et enterrement de Sofia; Carlos noie son chagrin dans le travail; Santo s'en remet comme il peut ° Été 1932: Santo rencontre Angelika ° Mars 1933: mariage de Santo et Angelika; Santo quitter les Etats-Unis pour Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne ° 20 décembre 1934: naissance d'Osmonde ° 1939: 6 juin: décès de Carlos Pinto Herrera; 9 juin: enterrement de Carlos; septembre: début de la Seconde Guerre Mondiale ° Été 1941: Déportation d'Angelika et d'Osmonde dans un camp de concentration; départ de Santo pour la France libre et la rébellion ° 6 juin 1944: débarquement de Normandie; rencontre avec Li, Xue et Shu Min; transformation en vampire par Li; Santo est déclaré mort, on ne retrouvera jamais son corps ° 1945: fin de la Seconde Guerre Mondiale; Angelika et Osmonde sont libérées du camp mais succombent très vite à cause des mauvais soins reçus; enterrement d'Angelika et Osmonde ° 1945-2000/2002: Santo, Li, Xue et Shu voyagent beaucoup entre l'Europe et l'Asie ° Entre 2000 et 2002: les quatre amis s'installent à Paris, France, ils y resteront pendant une dizaine d'années ° 2000/2002-2012: Santo reprend - commence, serait plus juste - le lycée puis entre à l'école d'infirmier; fin 2006-début 2007: Santo et les Min entendent parler de Renésmée ° 2012: fin février-début mars: déménagement des Min et de Santo dans un loft à la sortie de Forks pour attendre que les événements prédits par Alice arrivent; Santo se dégote un travail d'infirmier à mi-temps à l'hôpital; début avril: toujours quelques cartons qui n'ont pas été déballés; la Lune Rouge