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Sulpicia Volturi
QUEEN OF THEM ALL
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Sulpicia Volturi
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MessageSujet: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyMer 13 Mar - 22:05

Sulpicia ♣ Yoric

Des images me reviennent comme le souvenir tendre d'une ancienne ritournelle -- Je me souviens il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble. Je retrouve dans un sourire, la flamme de mes souvenirs. Et au loin, un écho, comme une braise sous la cendre ; un murmure à mi-mots, que mon coeur veut comprendre. Une ancienne ritournelle loin du froid de décembre.




Le vent vint frotter son visage aussi pâle que du marbre blanc, et fit virevolter ses légères boucles blonde ; elle en esquissa un sourire satisfait. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pu sentir l’air pur sur sa peau glacée, ou eut l’occasion d’humer l’odeur de la forêt se mêlant à celle des humains et des animaux. Tous ces parfums délicieux se mélangeant entre eux la fascinait. Sulpicia avait l’impression de revivre, de se retrouver dans ses jeunes années, de récupérer une part de son humanité perdue. Elle vivait cela comme un bond dans le temps, un retour précieux aux sources. Et pour rien au monde, Sulpicia ne s’en détacherait aujourd’hui. Elle s’était libérée de ses chaînes, s’était échappée de sa prison dorée pour contempler la splendeur de la bourgade de Forks. L’Amérique était un beau continent fort charmant. Sulpicia avait déjà eut l’occasion de le visiter lors de leur dernière visite familiale auprès des Cullen il y a cinq ans, sous un panorama enneigé. Elle se souvenait d’ailleurs avoir fait remarqué à Aro son regret de ne pas l’avoir vu provoquer les Cullen ; ayant trouvé cela très pénible d’avoir traversé l’Atlantique pour ne pas voir de sang couler, ou de têtes décapitées et de corps brûlés.

Mais Aro était libre de ses choix, et s’il avait jugé que le temps n’était pas propice à un affrontement, c’est qu’il devait certainement avoir ses raisons. La Reine des Vampires avait cessé depuis déjà quatre-cent ans de contredire ses décisions, ou d’y émettre un « mais ». Elle lui restait loyale en toutes circonstances, et tairait à jamais sa frustration naissante. En agissant de cette manière, Sulpicia espérait ainsi une certaine réciprocité vis-à-vis de ses décisions à elle. La Reine n’était pas sotte. Malgré les chuchotements, réunions, et tentatives d’Aro pour conserver certains secrets, elle savait ce qui se préparait, comme tous les autres au sein du château. Cela l’avait contrariée de découvrir que son époux ne lui faisait suffisamment pas confiance pour lui en parler, pour lui confier ses doutes. Depuis quelques mois déjà, l’attente se faisait bien trop longue. Sulpicia avait tout tenté pour le convaincre de la laisser s’immiscer dans ses projets, dans ce combat, mais il refusait de lui faire cet unique plaisir, prétextant que cela était bien trop dangereux pour sa vie. Hors, l’italienne était d’une nature tenace. Son mari ne souhaitait pas la laisser l’aider, le conseiller, lui être utile autrement que pour des devoirs conjugaux ; et encore moins combattre à leurs côtés ou se mêler de cette guerre avec la maison Roumaine. Elle agirait donc de son propre chef, chercherait ses propres alliés, visiterait ce qui lui plaisait de visiter, car après tout, elle en avait le pouvoir. Elle obtiendrait ce qu’elle désirait, qu’on lui en donne le feu vert ou non. Sulpicia se décrétait comme la seule personne à décider de ce qui mettrait sa vie en danger, et si jamais son mari devait mourir, elle se devait d’être à ses côtés ce jour-là. Sulpicia ne concevait pas une éternité sans lui, et si sa famille devait être décimée, elle le serait avec eux, mourant pour l’honneur et la préservation de leur race. Tel était son choix, et c’est ainsi, qu’elle quitta Volterra en pleine nuit, accompagnée de quelques membres de la garde qui lui étaient fidèles. Cela avait d’ailleurs été un jeu d’enfant de les convaincre de l’accompagner en Amérique grâce à son don.

Sulpicia désirait comprendre ce qui se tramait, et souhaitait de ce fait s’entretenir avec certains membres de la famille Cullen. Elle était persuadée que les échecs cuisants de son mari pour en rapatrier quelques talents étaient en partie causés par lui, par son nom, et par sa réputation. Une femme, qui plus est, inconnue de tous, aurait certainement plus de facilité à se faire entendre et à les convaincre de les rejoindre ; si ce n’est que combattre à leurs côtés en les prévenant de la menace Roumaine du moins. Ces paysans ne pouvaient imposer leur loi, prendre le pouvoir, et voler impunément sa vie. Elle se plaisait entant qu’épouse de souverain vampirique, aimait sa maison plus que tout, et ne pouvait concevoir que des petits gueux vivants dans un trou perdu de marais au beau milieu de la Roumanie puisse décider de lui enlever sa couronne. Ils n’en avaient pas le droit, et ne le lui enlèveraient pas. Elle resterait une Reine incontestée, et rien ne changera. Rien, jamais. Plutôt brûler vive !

    GARDE VOLTURI ◊ « Maîtresse Sulpicia ! » cria une voix dans son dos, l’incitant de ce fait à arrêter sa route sur le sommet d’un large rocher recouvert de mousse verte. « Attendez ! N’avancez pas plus loin sans protection ! »


Sulpicia fronça ses fins sourcils blonds foncés et fusilla de son regard rougeâtre le troisième garde qui la suivait.

    REINE SULPICIA ◊ « Ça suffit. » rétorqua l’interpellée avec gravité, une de ses élégantes et fines mains logées sur ses hanches. « Erich. Nous ne risquons rien en ces lieux, il est inutile de vous affoler pour si peu, me suis-je bien faite comprendre ? Personne n’attentera à ma vie. »
    ERICH ◊ « Mais, maîtresse, vous ne… » voulut-il prétexter avant de s’interrompre aussitôt en sentant le regard haineux de Sulpicia sur lui. « Maître Aro n’approuverait pas vos agissements. »
    REINE SULPICIA ◊ « Maître Aro vous décapiterait très certainement s’il savait que vous m’avez laissée quitter le château sans l’en avoir averti. » siffla-t-elle moqueusement. « Comptez-vous lui dire ? »


Elle détourna rapidement son attention de lui, et leur fit signe de reprendre leur route jusqu’à franchir le centre ville de Forks en pleine nuit. La bourgade semblait paisible à cette heure tardive, et seules les quelques fenêtres d’habitations d’éventuels couches-tard restaient allumées. Aucun bruit autre que leurs mouvements de pas résonnaient dans l’entièreté du quartier où ils s’étaient arrêtés. Les ruelles étaient éclairées par quelques lampadaires, dont un clignotait faiblement, manquant de s’éteindre à tout jamais. Les Volturi interrompirent leur marche non loin du Tillicum Park ; patientant jusqu’au nouvel ordre. Ce fut Sulpicia qui brisa ce silence pesant en remarquant une vaste étendue d’herbe, ainsi que quelques bancs et un terrain de jeu pour enfants. Cette vision dégageant une certaine innocence la ramena bien loin dans le temps, à l’époque de sa propre enfance. Dans le fond de ses prunelles, un soupçon de tristesse vint transparaître. Elle se voyait grandir, jouer, et embrasser un grand blond qui représentait tout pour elle à l’époque.

Scipio Yoricus…

Cela lui fit du mal d’y repenser. Il l’avait abandonnée, il y a mille ans. Il était parti en Chine, et ne lui avait plus jamais écrit, l’ayant oubliée sans doute, perdu dans cet immense pays et entouré de sulfureuses asiatiques. Sulpicia se souvint d’avoir tous les jours espéré une missive de la part de sa moitié. Elle questionnait souvent Aro à ce sujet, et c’est avec une certaine peine, qu’il lui annonçait ne rien avoir à lui donner aujourd’hui. Toujours, encore et toujours. Sulpicia s’était vite rendue compte que son frère ne souhaitait plus rien avoir à faire avec elle, et ne l’aimait pas autant qu’il le prétendait ; autant qu’elle, l’aimait. Avec une passion dévorante, tournant même à l’inceste la plupart du temps. Et pourtant, la Reine des Vampires aurait tout donné pour lui, pour sa moitié, son frère bien aimé. Elle avait insisté auprès d’Aro, l’ayant imploré, de le transformer afin qu’il puisse lui aussi vivre entant qu’immortel. Elle avait pensé qu’ils resteraient ensemble dans l’éternité – mais Scipio Yoricus ne le désirait pas autant qu’elle, non. Sinon il serait resté à ses côtés. Il ne serait jamais parti à l’autre bout du monde, la délaissant dans cet imposant château, livrée à ses propres pensées pendant de longs siècles.

Sulpicia abandonna les gardes derrière elle et s’aventura quelques mètres plus loin, s’arrêtant une fois avoir atteint les jeux construits pour les jeunes humains de la bourgade. Elle pencha sa tête en direction d’une balançoire dont le siège se mouvait très lentement, faisant grincer les visses, et murmura quelques mots dans sa langue maternelle. Son regard était vague, troublé par ce flot incohérent de souvenirs pesants et douloureux.

    REINE SULPICIA ◊ « Pourquoi ? »







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Scipio Yoricus Dacian
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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptySam 16 Mar - 0:40

Yoric ♣ Sulpicia

Oh not giving up has always been hard, so hard. But if I do the things the easy way I won’t get far. Hmm, life hasn’t been very kind to me lately. But I suppose it’s a push from moving on. In time the suns gonna shine on me nicely. Someone tells me good things are coming and I ain’t gonna not believe.
I am looking for freedom, looking for freedom…And to find it, cost me everything I have. Well I am looking for freedom, looking for freedom. And to find it, may take everything I have.




Scipio Yoricus, désormais connu sous le nom de Yoric, c’était quand même beaucoup plus simple, et un tout petit peu plus moderne que son réel nom, avait voyagé a travers l’Europe durant pratiquement toute sa vie de vampire. Il avait aussi fait toute l’Asie ; mais jamais, o grand jamais il n’avait posé les pieds sur le continent Américain. Il ne saurait trop dire pourquoi, c’était juste un fait. Ce n’était clairement pas une barrière de langue, après tout, il parlait quasiment toutes les langues connues, parlées ou mortes. C’était juste une question d’envie surement. Il n’avait donc pas participé au « combat » qui avait eut lieu il y a cinq ans déjà, surement parce qu’il avait toujours réussi a faire profil bas et a se faire oublier du monde vampire. Il était vieux, très vieux, et pourtant peu de gens de son espèce ne savaient qu’il existait, et c’était très bien comme ca. Et pourtant, lorsqu’il avait choisi de rejoindre les Dacian dans leur quête, il savait que bientôt, tout cela serait terminé. Il ne les avait d’ailleurs pas rejoins par pure croyance en leur plan. Il n’était pas particulièrement d’accord avec tout ce qu’il se disait dans leurs rangs, mais il fallait reconnaître qu’entre les Volturi et les Dacian, le choix c’était fait très facilement et rapidement. Yoric en avait assez de toujours devoir cacher ce qu’il était, il n’en pouvait surtout plus de toujours avoir une menace lui peser sur la tête. Il n voyait pas pourquoi il aurait a être éliminer si jamais il avait le malheur de montrer sa véritable nature a un humain sans faire du ménage derrière lui. Les Dacian voulaient changer ca. Certes ils voulaient aussi réduire les humains a l’esclavage, mais ca c’était un autre point.
Yoric avait donc été envoyé sur ce continent qu’il ne connaissait pas. On lui avait confié la mission de partir explorer tout le nord des Etats-Unis ainsi que le Canada. Il devait faire en sorte de se faire passer pour un vampire solitaire, chose qu’il était donc jusque la ca ne posait pas trop de problème, afin de pouvoir s’intégrer, plus ou moins, dans chaque clans pouvant exister afin de voir lesquels pourraient être susceptibles de rejoindre les Dacian, et lesquels auraient besoin d’être légèrement poussés. Il avait décidé de commencer par la famille Cullen… Celle qui posait le plus de problème au monde des vampires… Il venait a peine d’arriver sur la région. A vrai dire, il n’avait posé ses bagages sur Washington il y a trois jours a peine. Le temps qu’il fasse tous les arrangements qu’il avait a faire, refasse un stock de lentilles de couleur- il les usait a une vitesse ridiculement phénoménale, mais depuis que ses choses avaient été créées, il ne pouvait plus s’en passer- il était parti ce soir même, pour la première fois dans la région de Forks. Il avait dans l’idée de s’installer dans la ville, histoire que les Cullens se sentent menacer et viennent l’aborder. Il était donc en ville, dans sa voiture, fraichement achetée, la musique résonnant dans ses oreilles et la vitre grande ouverte. Alors qu’il s’apprêtait à prendre un nouveau tournant. Son pied droit s’écrasa sur le frein. Quelque chose n’était pas normal. Une odeur… Une odeur qu’il n’avait pas sentie depuis…. Une éternité ; et pourtant, il la connaissait comme si c’était la sienne. Ca ne pouvait être possible, elle ne pouvait pas être ici, pas en même temps que lui. Et surtout, elle ne pouvait pas être seule. Il sentait bien d’autres odeur de vampire, mais il n’y avait pas celle de celui qu’il détestait plus que tout au monde. Le jeune « homme » secoua la tête et redémarra son moteur. Il fallait qu’il aille vérifier. Il gara donc sa voiture au premier emplacement possible et sortie. Il s’étira de tout son long et regarda autours de lui, reniflant et cherchant cette odeur qui lui avait occupé l’esprit toute sa vie. Il se mit a marcher, sans savoir ou il allait, suivant la ou son nez lui disait d’aller. Arriver a une centaine de mètres d’un jardin pour enfant, il s’arrêta. La bas, c’était elle. Elle était la, après tout ce temps.

    Pourquoi ? »


Ca n’avait été qu’un murmure, mais il l’avait entendu. Yoric hésita un instant. Etait-il prêt a faire ca…. Etait-il prêt à revoir cette soeur qui l’avait oublié? Après un instant d’hésitation, il sourit légèrement et s’élança. Courant, plus silencieux que la nuit. En moins de deux secondes, il fut a quelques mètres derrière elle.

    Pourquoi quoi?






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Sulpicia Volturi
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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyDim 17 Mar - 22:11

Sulpicia ♣ Yoric

Des images me reviennent comme le souvenir tendre d'une ancienne ritournelle -- Je me souviens il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble. Je retrouve dans un sourire, la flamme de mes souvenirs. Et au loin, un écho, comme une braise sous la cendre ; un murmure à mi-mots, que mon coeur veut comprendre. Une ancienne ritournelle loin du froid de décembre.




Une voix grave, rauque et au timbre étrangement familier vint troubler sa méditation. Une voix qu’elle avait déjà entendue par le passé. Une voix qu’elle ne pouvait oublier. Sulpicia n’eut aucun doute sur son propriétaire, qu’elle avait côtoyé pendant des siècles avant de brutalement perdre tout contact. Elle l’avait crut loin, très loin. En Chine, ou dans un autre pays, dans les bras de femmes asiatiques, comme son mari lui avait longuement expliqué avec un air désolé. La Reine des Vampires ferma ses paupières colorées avec un fard d’un blanc irisé. Instinctivement, ses lèvres rouges vinrent s’étirer très lentement et former un sourire.

Scipio Yoricus.

Sulpicia ne prit pas même la peine de se retourner pour faire face à son grand frère ; l’homme qu’elle avait tant admiré dans sa jeunesse humaine, tant chéri, pour qui elle aurait bravé la misère du monde, tout fait. Mais cela était avant qu’elle ne le remercie pour lui avoir offert l’immortalité en disparaissant de son champ de vision, s’enfuyant lâchement sans plus jamais lui donner la moindre nouvelle. Il l’avait abandonnée. Il était partit sans regrets. Sulpicia déglutit péniblement au souvenir de son abandon ; cela l’avait toujours troublée, et même encore aujourd’hui, y repenser lui faisait du mal. Beaucoup de mal. Si son cœur pouvait parler, il aurait crié son chagrin à son frère, lui aurait fait comprendre à quel point elle ne pouvait vivre sans sa présence, sans lui à ses côtés ; comme autrefois. Mais Sulpicia ne daignerait jamais lui confesser son affection, car après tout, il demeurait l’unique fautif dans l’histoire.

REINE SULPICIA – « Je te croyais mort. » cracha-t-elle froidement, tout en continuant de caresser le pilier en fer de la balançoire, presque inconsciemment.

La Volturi se décida finalement à se détacher du jeu pour enfants, et de se tourner vers Scipio Yoricus. Leurs regards se croisèrent pour la première fois en mille ans. Sulpicia ne parvenait toujours pas à croire qu’il se trouvait juste là, devant elle. Particulièrement après toutes ces années… Il était bien en vie, et visiblement en pleine forme. Sulpicia se demanda en l’espace d’une seconde si son frère s’était finalement adapté à sa nouvelle condition, et était venu à apprécier considérablement les avantages d’une vie damnée mais immortelle. Son corps s’était figé dans le temps suite à sa transformation, et il arborait un physique idéal, d’une très grande beauté. Sulpicia n’avait jamais douté du charisme de sa moitié, car c’est ce qu’elle avait longtemps adulé.

REINE SULPICIA – « Ne m’as-tu donc pas oublié ? »

Un sourire sarcastique était toujours présent sur son visage pâle, rayonnant de charme. Sulpicia préférait arborer un visage dur et rancunier plutôt que de laisser transparaître une once de tristesse. Elle ne souhaitait pas lui montrer à quel point le revoir l’atteignait au plus profond d’elle-même, qu’il avait toujours une certaine emprise sur son cœur gelé…Si la vampire s’écoutait, ne s’efforçait pas durement de résister à la tentation de se montrer faible… ses sourcils se seraient froncé, atteints par le désarroi, son visage se serait crispé en une grimace, et ses yeux n’auraient reflétés qu’une douleur amère. Son corps tout entier lui aurait prouvé à quel point il l’avait brisée, que si des larmes ne coulaient pas le long de ses joues pâles, cela était uniquement du à cause de sa condition de vampire.

REINE SULPICIA – « Pourquoi… » répéta-t-elle, daignant enfin répondre à sa question, une main sur la hanche droite. « Parce que je pensais à toi, et à notre enfance…Ainsi, je me demandais juste pourquoi…Pourquoi en sommes-nous arriver là…Pourquoi m’as-tu quitté…Pourquoi. »

Sur ces quelques mots, Sulpicia leva les yeux vers lui, cherchant à soutenir son regard dans la pénombre de la nuit, en espérant qu’il lui viendrait en aide ; qu’il la réconforterait, la rassurerait, et lui promettrait ce qu’il avait toujours eut l’habitude de lui promettre.

REINE SULPICIA – « Mais ce n’est pas important. » se rattrapa-t-elle, se maudissant pour avoir eut un moment de faiblesse en sa présence. Sulpicia en avait toujours eut, des instants pareils…Il savait lire en elle comme dans un livre ouvert. Il la connaissait sur le bout des doigts, n’était point ignorant de ses peurs, de ses penchants, de ses fantasmes et de ses peurs… « Que fais-tu ici Scipio Yoricus ? »









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Scipio Yoricus Dacian
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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyJeu 21 Mar - 12:45

Scipio Yoricus Dacian a écrit:
Yoric ♣ Sulpicia

Oh not giving up has always been hard, so hard. But if I do the things the easy way I won’t get far. Hmm, life hasn’t been very kind to me lately. But I suppose it’s a push from moving on. In time the suns gonna shine on me nicely. Someone tells me good things are coming and I ain’t gonna not believe.
I am looking for freedom, looking for freedom…And to find it, cost me everything I have. Well I am looking for freedom, looking for freedom. And to find it, may take everything I have.




S’il n’avait pas été vampire depuis si longtemps, et s’il ne s’était pas habitué, avec les années, aux petits effets négatifs d’être un vampire, il aurait pu croire qu’il rêvait. Voir sa sœur, ici a Forks, dans ce parc pour enfant, prêt de mille ans après avoir quitter l’Italie pour la Chine, semblait impossible. Mais voilà, les vampires ne dormaient pas ; il ne pouvait donc pas rêver, même s’il aurait préféré que cela soit le cas. Pas qu’il n’était pas heureux de la voir, bien au contraire. Après tout, elle était, et resterait a jamais sa petite sœur, celle pour qui son cœur avait battu pendant vingt-huit ans, celle qui avait occupé son esprit pendant plus de mille ans. Il l’aimait, et il l’aimerait toujours, même s’il avait choisi de se ranger dans le camp ennemi. Jamais, o grand jamais il ne pourrait lui faire du mal intentionnellement. Et pourtant, il la haïssait en même temps. Il lui avait écrit, tellement et tellement de fois, des lettres. Lettres qui lui comptaient sa vie, sa tristesse et son désespoir d’être écarté d’elle. Mais jamais, pas une seule fois, elle ne lui avait répondu. Il la détestait pour ca et il rêvait de lui arracher la tête pour ca. Tout cela, tout ce qui leur arrivait était la faute de Aro. Lui, tout comme Sulpicia, auraient du mourir il y a bien longtemps, ensembles de préférence, et vieux, après avoir vécu une vie d’humain bien remplie. Il aurait pu la protéger. Il aurait été le plus grand gladiateur de tous les temps, et elle une des meilleurs tragédienne de l’empire romain… Mais non, on leur avait arraché ca. Scipio Yoricus c’était fait a l’idée que jamais cela n’arriverait, qu’il ne pourrait d’ailleurs jamais en rêver ; il avait même appris a adorer être un vampire. Mais lorsqu’il revoyait sa sœur, pour la première fois depuis si longtemps, tout, absolument tout lui revenait en mémoire, le frappant comme si a peine une journée ne s’était passée depuis sa transformation. Elle lui avait tellement manqué, mais maintenant qu’elle était la en fasse de lui, il ne savait pas quoi faire. Devait-il lui sauter au coup et la serrer contre lui pour lui dire que plus jamais il ne la lâcherait et que si quiconque décidait de se mettre entre eux, il lui arracherait la tête a coup de crocs, ou au contraire devait-il se jeter sur elle pour lui arracher la tête a coup de crocs ? Il n’en savait rien, pour la deuxième fois de sa vie, et il était important de remarquer qu’a chaque fois que cela lui arrivait, c’était a cause de Sulpicia, il ne savait pas quoi faire et il était perdu, comme un petit garçon qui n’arrivait plus a retrouver sa mère au milieu d’autres adultes.
Il su, dès qu’il avait ouvert la bouche, qu’elle l’avait reconnu. Elle n’avait pas besoin de se retourner et lui n’avait pas besoin de plus parler.

    Je te croyais mort.


Oui toi aussi tu m’as énormément manqué Sulpicia. C’est pour moi aussi un plaisir de te revoir Sulpicia. Toi non plus tu n’as pas changé, tu es toujours aussi belle. Oui, comme accueille, on avait déjà vu et entendu plus chaleureux. Au moins, elle lui avait parlé, c’était déjà ca. Et rien que de réentendre le son de sa voix fit sourire, très légèrement le vampire. Toujours est-il que ses paroles étaient particulièrement drôles aux oreilles du “jeune” homme. Mort? Il était mort depuis 1593 ans. Si elle avait voulu dire qu’elle l’avait pensé exterminé, elle s’était très clairement trompée. D’un autre coté, si elle avait daigné prendre de ses nouvelles elle en aurait su un peu plus. La jeune femme choisit se moment la pour se retourner, pour enfin lui faire face. Un sourire, minuscule, mais bien présent s’installa a nouveau sur son visage. La revoir, pour de vrai, avait un petit coté magique, et même s’il ne disait rien, il savourait ce moment. Il n’allait pas durer et il le savait.

    Ne m’as-tu donc pas oublié ? Pardon? Elle se fichait de lui la c’était pas possible autrement. Il se mit à légèrement froncer les sourcils. Si c’était une plaisanterie, vraiment, elle n’était pas drôle du tout. Pourquoi…Parce que je pensais à toi, et à notre enfance…Ainsi, je me demandais juste pourquoi…Pourquoi en sommes-nous arriver là…Pourquoi m’as-tu quitté…Pourquoi.
    Parce que ton stupide mari était jaloux! Voila pourquoi et tu le sais très bien! Il lui avait craché ces mots à la figure. Il aurait pu en cracher bien d’autre, mais ce n’était pas le moment. Pas tout de suite. Il fallait attendre.
    Mais ce n’est pas important. Pour lui ca l’était. Ce n’est pas elle qui avait erré en solitaire pendant mille ans. Ce n’est pas elle qui avait du quitter chacune de ses demeures quand les gens commençaient a comprendre qu’il ne vieillirait pas. Ce n’est d’ailleurs clairement pas elle qui avait passé mille ans a se faire des scénarios dans la tête. Que fais-tu ici Scipio Yoricus ?
    Un éclat de rire s’échappa des lèvres du jeune homme alors qu’il s’avançait de quelques pas. C’est Yoric maintenant… Depuis plus de trois cents ans d’ailleurs. Pas que ca t’importes hein… Je préfère juste te prévenir. Il la toisa, imposant sur elle sa taille. Ma présence ici ne te regarde pas… En revanche… Je suis surpris que ton maitre t’ait laissé partir toute seule de sa prison… Je ne sens pas son odeur… Te serais tu…. Échappée? Si c’est le cas, tu n’es pas aussi idiote que ce que j’ai pu le croire pendant…. Oui… pendant mille ans. Il soupira. Mille ans… C’est long mille ans tu ne trouves pas?






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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyLun 25 Mar - 23:32

Sulpicia ♣ Yoric

Des images me reviennent comme le souvenir tendre d'une ancienne ritournelle -- Je me souviens il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble. Je retrouve dans un sourire, la flamme de mes souvenirs. Et au loin, un écho, comme une braise sous la cendre ; un murmure à mi-mots, que mon coeur veut comprendre. Une ancienne ritournelle loin du froid de décembre.




Certes elle admettait, du moins à elle-même, avoir été très légèrement désagréable à l’égard de son frère. Il est vrai que Sulpicia aurait pu commencer par quelque chose de plus agréable après tout ce temps passé loin de lui. Mais la vampire estimait qu’il le méritait ; il méritait sa froideur, son indélicatesse. Il lui avait fait tellement de mal en l’abandonnant, en quittant l’Italie. Et pourtant…une petite voix dans sa tête s’efforçait de la raisonner, de lui clamer que malgré tout ce qu’il lui avait fait enduré, il restait son frère…Son Scipio Yoricus.

Y. – « Parce que ton stupide mari était jaloux! Voila pourquoi et tu le sais très bien! »

Ces quelques mots eurent un drôle d’effet chez la vampire italienne. Autant, elle pouvait excuser, mais non sans détester les personnes disant du mal de son mari, autant se sentait-elle totalement impuissante lorsque ces remarques venaient de son frère. Et s’il avait eut raison ? Non, Sulpicia ne désirait pas le croire. Aro n’était pas…sentimental. Sulpicia préféra cacher cette douleur enserrant ses entrailles par un simple rire moqueur, sans sentiments. Elle leva les yeux au ciel, telle la grande tragédienne qu’elle fut par le passé sous l’Empire Romain et s’approcha à son tour de lui. En un battement de cil, la vampire se trouvait juste à ses côtés, furibonde.

S. – « Oh allons, encore cet éternel refrain ? » cracha-t-elle à son tour, sentant toute cette frustration accumulée depuis des siècles commencer à remonter en elle. Sulpicia n’en pouvait plus. Elle faisait des efforts quasiment surhumains pour se contenir, pour paraître aussi gelée que son propre cœur, mais Scipio Yoricus ne faisait qu’attiser sa colère au fur et à mesure. « Aro n’est certainement pas du genre à être jaloux, et tu le sais très bien. » rajouta la sulfureuse blonde, désormais à quelques millimètres de lui, ses yeux luisants d’un rouge sang profondément ancrés dans ceux de sa moitié ; ayant insisté sur ses derniers mots avec ironie, les ayant prononcés distinctement au bord de ses lèvres. « Cesse d’insulter mon mari, je te prie. Il est ton créateur, il t’a donné l’immortalité, tu lui dois tout. »

Elle le fixa d’un drôle d’air, ne cillant pas une seule seconde, et ne prit pas même la peine de s’éloigner, bien au contraire. Il la dominait certes de part sa taille, Yoric avait toujours été le plus grand des deux, même lorsqu’ils n’étaient encore que des enfants, mais Sulpicia n’acceptait tout simplement pas qu’on lui manque ainsi de respect.

Y. – « C’est Yoric maintenant… Depuis plus de trois cents ans d’ailleurs. Pas que ca t’importes hein… Je préfère juste te prévenir. »
S. – « Intéressant. » commença Sulpicia dans un murmure, trouvant son nouveau prénom fort charmant. « Mais cela restera Scipio Yoricus pour moi. » trancha-t-elle sèchement.

Ses lèvres rouges s’étirèrent en un sourire que l’on qualifierait aisément de méprisable à souhait. Oui, elle le méprisait à l’heure actuelle, souhaitait tant lui prouver qu’il était en tort, qu’il se trouvait dans le mauvais camp, qu’il risquait…tant. Qu’il la décevait tout autant. S’il devait mourir…Sulpicia ne se le pardonnerait jamais. Elle n’oserait en blâmer son époux, aussi indifférent puisse-t-il être pour cela. Il n’était pas responsable de cette guerre. Mais…au plus profond d’elle-même, Sulpicia aurait tout fait pour défendre son frère, pour lui éviter d’être démembré et brulé. Même si le temps s’était avéré long loin de lui, très long, elle continuait de l’aimer désespérément ; et cela la dévorait avec avidité. Sulpicia aurait très bien pu l’étreindre tendrement en mémoire du passé, de lui demander si tout allait bien dans sa vie, s’il s’était trouvé une compagne, mais non. Rien de tout cela, et ce n’était guère surprenant. Faire preuve de sentiments n’était pas quelque chose de familier chez les Volturi, et de ce fait, chez elle. La froideur d’Aro l’avait incitée à en faire tout autant, à se renfermer, à masquer ses plus sincères sentiments au profit d’un visage arrogant.

Y. – « Ma présence ici ne te regarde pas… En revanche… Je suis surpris que ton maitre t’ait laissé partir toute seule de sa prison… Je ne sens pas son odeur… Te serais tu…. Échappée? Si c’est le cas, tu n’es pas aussi idiote que ce que j’ai pu le croire pendant…. Oui… pendant mille ans. » Sulpicia serra ses poings rageusement, n’appréciant guère l’audace de son frère de lui parler ainsi. Elle s’efforça de contenir sa colère, et de toutes ses forces, de ne pas s’en prendre à lui ; de sauter à son cou et de lui faire ravaler ses dernières paroles. « Mille ans… C’est long mille ans tu ne trouves pas? »

La belle blonde vint à se mordre la lèvre inférieure devant le flot d’injures émanant de la bouche de son dévoué frère. Si du sang chaud coulait encore dans ses veines glacées, il aurait certainement coulé avec abondance devant la brutalité de ce simple geste. Sulpicia croisa les bras, commençant automatiquement à se braquer. Elle avait toujours eut ce tic, et ce depuis sa transformation, depuis les premiers siècles passés au château à devoir se comporter comme une princesse damnée.

S. – « Je pense que bien au contraire cela me concerne. » l’interrompit-elle en agitant sa main droite en sa direction afin de remettre les choses en ordre. « Tout ce qui te concerne me concerne instinctivement, mon très cher frère. » reprit Sulpicia avec un large sourire mielleux, ponctuant chaque mot avec ce même et insistant timbre de voix autoritaire, assez capricieux. « Échappée est un bien grand mot. Disons que j’ai accepté de prendre quelques jours de congés loin de Volterra, la suite est très peu intéressante, je te l’assure. » Sulpicia préféra ne pas rebondir sur certaines de ses remarques, se contentant simplement de lui donner de brèves et simples informations. Il n’était pas obligé de connaître le réel but de sa visite à Forks. « Je me plais très bien à Volterra. Est-ce un crime de souhaiter prendre un peu l’air ? »

Cette dernière phrase était un pur mensonge. Elle ne s’y plaisait pas, du moins, plus depuis quelques temps. Mais cela, Scipio n’avait pas forcément besoin de le savoir. Sulpicia s’apprêtait à renchérir sur une nouvelle tirade lorsque quelque chose la troubla. Il la trouvait idiote. Le pensait-il vraiment ? La sulfureuse vampire blonde prit cela extrêmement mal, particulièrement venant de lui. Jamais Sulpicia n’aurait imaginé qu’il pensait cela sur son compte, qu’il aurait pu émettre cette simple allusion…Elle fronça les sourcils, et peu à peu, s’abandonna à une nouvelle crise de colère.

S. – « Scipio…C’est ce que tu insinues ? Que je suis idiote d’être restée ? C’est bien ce que tu penses ? Je m’attendais à ce que tu en fasses de même. Tu n’étais pas censé disparaître pendant mille ans. Tu n’étais pas supposé ME quitter ! » pesta-t-elle en haussant gravement le ton, son index pointé délibérément sur son torse, heurtant violemment ce dernier à chaque grincement de dents.







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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyJeu 4 Avr - 12:32

Yoric ♣ Sulpicia

Oh not giving up has always been hard, so hard. But if I do the things the easy way I won’t get far. Hmm, life hasn’t been very kind to me lately. But I suppose it’s a push from moving on. In time the suns gonna shine on me nicely. Someone tells me good things are coming and I ain’t gonna not believe.
I am looking for freedom, looking for freedom…And to find it, cost me everything I have. Well I am looking for freedom, looking for freedom. And to find it, may take everything I have.




Mille ans… Ce n’était pas long, c’était pire que ca. Il avait eut l’occasion de vivre plus d’une centaine de vies, et pourtant, même si plusieurs lui avaient énormément apporté, aucune ne l’avait satisfait. D’un autre coté, chaque étape, chaque nouveau pas devait se comparer à sa vie, sa vraie vie d’être humain, lorsqu’il respirait, qu’il ressentait des montées d’adrénaline a chaque fois qu’il rentrait dans une arène, et qu’il pouvait encore sentir la chaleur du soleil sur sa peau sans avoir peur de se faire démembrer et bruler. Autant reconnaître que la chose n’était pas aisée, surtout qu’aucune n’avait pu être passé aux cotés de sa sœur. O comme il pouvait l’aimer et la détester en même temps. S’il n’avait pas eut peur de le regretter a jamais et de ne pas survivre a la peine, il lui aurait très probablement arraché la tête a coup de crocs. Mais voilà, il ne l’avait pas fait, et il ne le ferait pas. Et pourtant, les premiers mots qu’elle lui avait adressés après tout ce temps l’avaient énervés. Ne se rendait-elle pas compte que lui aussi avait un cœur, même s’il ne battait plus, et qu’il aurait préféré autre chose. Il avait d’ailleurs perdu son sang froid l’espace d’un instant. Elle l’avait accusé d’une chose qu’il n’avait pas faite, une chose qu’il n’avait pas même voulu faire. Pensait-elle vraiment que c’est lui qui avait décidé de partir loin d’elle ? Elle était trop aveuglée et en admiration devant leur créateur, qui était d’ailleurs son mari, pour ouvrir les yeux. Ca ne pouvait forcément que de sa faute a lui, son frère, celui qui aurait tout, absolument tout fait pour elle. Ca ne pouvait bien évidemment pas être son fourbe et manipulateur de mari. Décidemment non, ca ne pouvait pas être Aro, la preuve, elle venait de rire, de ce rire froid et moqueur, accompagné de toutes ses mimiques qui l’exaspéraient au plus haut point. En un battement de cil, elle était a présent a ses cotés.

    Oh allons, encore cet éternel refrain ? Oui…. Encore et toujours ce refrain. Il n’y avait aucune raison qu’il ne le dise plus sachant qu’elle n’avait toujours pas compris que c’était lui, son frère qui avait raison. Mais la maintenant tout de suite, il s’en fichait. Elle était a coté de lui. Elle n’avait jamais aussi proche de lui depuis mille ans. Le vampire se contenta donc de fermer les yeux et d’inspirer très fortement. Il avait surement l’air d’un imbécile un peu pervers, mais il s’en fichait. Elle était sa soeur et elle lui avait manqué. Aro n’est certainement pas du genre à être jaloux, et tu le sais très bien. Elle avait beau le regarder avec toute la fureur dont ses yeux rouges étaient capables, il n’avait pas pu s’empêcher de rire de ce même rire froid et moqueur. Il espérait très fortement qu’elle n’était pas sérieuse en disant ca, parce que c’était surement une des blagues les plus drôle qu’il ait jamais entendu. Cesse d’insulter mon mari, je te prie. Il est ton créateur, il t’a donné l’immortalité, tu lui dois tout.
    Charmante chose qu’il a fait la…. Il avait quand même changé de sujet, ca ne servait a rien de rentrer, encore une fois dans cette conversation.
    Intéressant. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant la dedans. Il n’avait fait que “moderniser” ce nom qu’il trainait depuis trop longtemps. Mais cela restera Scipio Yoricus pour moi. Il aurait du s’en douter.


Elle lui sourit. Yoric aurait voulu lui arracher ce sourire des lèvres. Elle le méprisait et elle lui manquait de respect. Il ne supportait pas ca; du tout. Elle usait de mépris et de froideur avec lui, il n’y avait donc aucune raison qu’il ne fasse pas de même. Il lui offrit donc une réponse sèche et tranchante. Ce qu’il faisait ici ne la regardait effectivement plus. Elle avait perdu le droit de s’intéresser a sa vie le jour ou elle avait décidé de ne répondre a aucune de ses lettres, et pourtant, ce n’est pas comme s’il ne lui avait pas donné l’occasion de répondre vu le nombre de lettres qu’il avait envoyé. Elle venait de se braquer. Tant mieux. Elle comprenait enfin ce qu’il ressentait.

    Je pense que bien au contraire cela me concerne. […]Tu n’étais pas censé disparaître pendant mille ans. Tu n’étais pas supposé ME quitter !


Oui alors la elle commençait a très sérieusement l’énerver. Les Volturi l’avaient transformée en une chose pourrie gâtée, quelqu’un qui se pensait supérieur à tous et qui pouvait se permettre de faire un caprice pour un oui et un non. Ca ne marcherait pas avec lui. Sans qu’il lui laisse le temps de réagir ou de comprendre ce qui lui arrivait, il venait de presser fortement sa main sur son cou et de la faire tomber au sol. Il la maintenait fermement de son poids. Elle avait beau être plus âgée de quelques jours dans le monde des vampires, il serait toujours plus fort qu’elle, il était même presque aussi fort, dans le sens purement physique du terme, qu’un nouveau né. Ce qui était sur, c’est que les années de guerres et de combat avaient fait de lui un combattant redoutable et quasiment imbattable.

    Dis donc a tes chiens de gardes de ne pas s’approcher. Elle n’était pas seule, il avait senti d’autres odeurs, et a présent, ils avaient du sentir la sienne aussi. Il n’avait pas envie que des imbéciles, qu’il serait obligé de blesser, s’approchent de lui et de sa soeur. Et cesse un peu cette comédie. En te tuant et faisant de toi un vampire a supprimé tous tes droits a être tragédienne, et a tué tous mes rêves d’être gladiateur. Et tu devrais aussi savoir que tes caprices n’ont jamais marché sur moi. Inutile donc d’en faire. Si tu avais encore l’âge, je t’aurai mise sur mes genoux pour te corriger. Il la regarda, ou plutôt la détailla minutieusement. Tu t’es donc bien enfuie… Marre de la captivité? Tu as décidé de venir enfin gouter à la liberté? Il t’en aura fallu du temps…Il lui sourit, légèrement amusé. Et oui tu es une idiote. Tu penses réellement que j’aurais pu vouloir te quitter? Que je serai parti sans te faire part de mes plans et sans te proposer de m’accompagner? Il venait de s’écarter d’elle, comme si cette simple pensée était en train de le bruler. Tu es ma soeur Sulpicia! Chaque minute a été un calvaire! Tu sais combien il y a de minutes dans mille ans? Il y en a une infinité! Et ne pas avoir de nouvelle de toi ma tué un peu plus tout les jours. Me détestais-tu as ce point pour ne jamais me répondre?!








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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyJeu 29 Aoû - 21:23

Sulpicia ♣ Yoric

Des images me reviennent comme le souvenir tendre d'une ancienne ritournelle -- Je me souviens il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble. Je retrouve dans un sourire, la flamme de mes souvenirs. Et au loin, un écho, comme une braise sous la cendre ; un murmure à mi-mots, que mon coeur veut comprendre. Une ancienne ritournelle loin du froid de décembre.





« Dis donc a tes chiens de gardes de ne pas s’approcher. » Sulpicia ne prit pas même la peine de rétorquer, se contentant niaisement de sourire. Elle jeta un discret coup d’œil aux membres de la garde qui voyageaient avec elle dans l’unique but d’assurer sa protection ; puis, vint reporter son regard rougeâtre sur celui de Scipio Yoricus. Elle le connaissait par cœur, elle le connaissait bien mieux que quiconque, et elle savait également qu’il avait toujours eut un fort caractère ainsi qu’un manque cruel de patience. Étrangement, Sulpicia était enchantée de le savoir aussi furibond, grognon, et finalement…là. A ses côtés. C’était comme vivre un rêve éveillé. Elle avait tellement désiré contempler les traits éternellement figés et parfaits de sa moitié biologique depuis des siècles, et bien souvent, la vampire s’était retrouvée seule, assise face aux gigantesques fenêtres de la forteresse italienne à se questionner sur le pourquoi du comment ; sur les raisons qui ont poussées son frère à l’abandonner, s’il était toujours en vie, s’il pensait à elle autant qu’elle pensait à lui. Cette vérité lui arrachait le cœur. Sulpicia ne l’avait jamais oublié, et jamais ne le pourrait. Une partie d’elle espérait même qu’il finisse par rentrer en Italie, et que tout redevienne exactement comme avant. Sulpicia aurait tout donné pour revenir en arrière. Tout.

« Et cesse un peu cette comédie. En te tuant et faisant de toi un vampire a supprimé tous tes droits a être tragédienne, et a tué tous mes rêves d’être gladiateur. Et tu devrais aussi savoir que tes caprices n’ont jamais marché sur moi. Inutile donc d’en faire. Si tu avais encore l’âge, je t’aurai mise sur mes genoux pour te corriger. »


Il avait raison sur tout, mais Sulpicia, butée comme elle était, se refusait de l’admettre. Ce serait honteux à ses yeux d’avouer que l’homme qu’elle aimait plus que tout l’avait en même temps privée d’une vie d’illustre tragédienne dans une magnifique époque, aux côtés d’un frère qui représentait tout pour elle et qui aurait très certainement pu entrer dans l’histoire entant que gladiateur. Scipio Yoricus aimait combattre dans des arènes, elle en avait conscience, et c’est ce qui était le plus douloureux. Il n’avait jamais désiré devenir un monstre, immortalité ou non, et se retrouver coincé dans une existence perpétuellement restreinte de tout ce qui lui faisait tant plaisir.  « Je sais que tu tenais à mourir entant que gladiateur, je l’ai toujours su, mais je n’acceptais pas que tu puisses partir loin de moi et mourir…entant que mortel, alors que j’aurais été immortelle. » avoua Sulpicia dans un murmure. Elle regrettait de lui avoir fait subir cela, d'avoir été aussi égoïste. « Je n’acceptais pas de te perdre, Scipio Yoricus. » Lentement, elle décroisa ses bras et leva instinctivement les yeux au ciel devant l’idée qu’il puisse la corriger pour ses caprices intempestifs. Certes, Sulpicia se savait un tantinet capricieuse, mais quand bien même. « Je ne suis plus une enfant depuis longtemps pour ce genre de traitement ! » cracha-t-elle en faisant la moue. C’était aussi ce qui l’exaspérait avec son frère, le fait qu’il ne la prenait jamais au sérieux et ne cessait de la voir comme une petite fille imprudente et insolente. Elle donna un coup de pied au sol, mécontente. « Si tu avais cédé à certains de mes caprices, peut-être qu’on en serait pas là aujourd’hui ! »

Sulpicia pencha ensuite sa tête sur le côté, pensive. Scipio Yoricus était bien le seul qui ne craquait jamais devant elle, et n’avait jamais cédé à ses caprices contrairement à Aro. « Tu t’es donc bien enfuie… Marre de la captivité? Tu as décidé de venir enfin gouter à la liberté? Il t’en aura fallu du temps… » lui dit-il, venant de piquer à vif sa curiosité. Sulpicia ne répondit pas, et le laissa poursuivre, se contenant de le gifler pour avoir eu l’audace de faire ce genre de réflexion. « Et oui tu es une idiote. Tu penses réellement que j’aurais pu vouloir te quitter? Que je serai parti sans te faire part de mes plans et sans te proposer de m’accompagner? » Sulpicia cligna des yeux un nombre incalculable de fois, ayant de plus en plus de mal à admettre que Scipio Yoricus venait vraiment de prononcer ces quelques mots ; qui à cet instant, signifièrent tout pour elle. Si sa condition de vampire ne l’empêchait pas d’en pleurer, Sulpicia se serait laissée aller à cette douce faiblesse. « Pourtant tu l’as fait. » pesta-t-elle mollement, le cœur au bord des lèvres, tremblante de chagrin, fatiguée de refouler tant d’émotions contenues depuis des années. Il l’avait abandonnée, lâchement, alors pourquoi revenir là-dessus maintenant ? N’étais-ce pas une évidence ? Ou peut être que non…au final. « Tu es ma soeur Sulpicia! Chaque minute a été un calvaire! Tu sais combien il y a de minutes dans mille ans? Il y en a une infinité! Et ne pas avoir de nouvelle de toi ma tué un peu plus tout les jours. Me détestais-tu as ce point pour ne jamais me répondre?! » Tu es ma sœur…Bien sûr qu’elle le savait ! Elle croyait le savoir, et cela ne l’avait pas empêché de partir pour autant. Il lui déclarait mot pour mot, ne pas avoir souhaité cette fin entre eux, qu’elle en était visiblement responsable. Qu’elle ne lui avait pas répondu…Le visage de Sulpicia sembla se figer brutalement, à mesure que son corps se tendait. Elle ne comprenait pas. Il mentait, c’était forcé. « Te répondre ? Mais répondre à quoi donc, précisément ? » l’interrompit-elle froidement, agacée. « Cesse de mentir, tu ne m’as jamais envoyé la moindre lettre ! JAMAIS ! » renchérit Sulpicia, les sourcils froncés, en criant ; tout en agrippant les bords du veston de son frère pour l’attirer brutalement à elle. Leurs visages ne se trouvaient désormais plus qu’à quelques millimètres, s’effleuraient, se toisaient sensiblement. Ce qu'il lui disait la faisait tant souffrir à l'intérieur. Un flot d’innombrables questions affluèrent à son cerveau à toute allure, et si elle avait pu ressentir ce genre de douleur, cela lui aurait sans doute donné la migraine.







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MessageSujet: Re: — You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother   —   You left me to stand alone... » ✉ ft. Big Brother EmptyVen 24 Jan - 11:22

Yoric ♣ Sulpicia

Oh not giving up has always been hard, so hard. But if I do the things the easy way I won’t get far. Hmm, life hasn’t been very kind to me lately. But I suppose it’s a push from moving on. In time the suns gonna shine on me nicely. Someone tells me good things are coming and I ain’t gonna not believe.
I am looking for freedom, looking for freedom…And to find it, cost me everything I have. Well I am looking for freedom, looking for freedom. And to find it, may take everything I have.




Oui vraiment, il n’avait pas envie d’être dérangé par les brutes-épaisses- pas-si-épaisses des Volturi. Ils étaient plus idiots qu’ils se croyaient puissant. Du fait de son âgé, Yoric doutait très fortement qu’un vampire de la garde proche du clan italien soit plus âgé que lui et plus expérimenté en l’art du combat. Alors certes, s’ils étaient nouveau-nés, les chances devenaient plus maigres de son coté, mais il en doutait très fortement. Il venait a peine de retrouver sa sœur, après mille longues années, si ce n’est même plus, il commençait a perdre la notion du temps ; ce n’était pas pour qu’on la lui enlève au bout de si peu de temps. Elle était a lui, et a lui seul, et s’il le pouvait, il l’arrachait de la griffe des Volturis et s’enfuirait avec elle, quelque part, très loin, la ou personne ne pourrait jamais plus les trouver. Il était le seul a pouvoir la comprendre, le seul a savoir ce qu’elle pouvait vouloir, et surtout le seul qui pouvait lui dire d’arrêter. Il connaissait ses limites et savait qu’elle n’aurait jamais du être ainsi. Elle était née pour être une reine, il le savait parfaitement et l’avait toujours su, mais pas de ce genre de reine…. La voir ainsi lui faisait un pincement au cœur. Elle était toujours sa sœur, sa moitié, son soi, mais elle avait été pourri, et transformée, facadement parlant, par les vampires italiens. Jamais il n’avait regretté d’être parti de cet enfer. Jamais o grand jamais ne s’était-il dit qu’il aurait mieux fait d’y rester, et en voyant Sulpicia comme ca, il était de plus en plus sur de ses choix. Il se serait ennuyé ferme a Volterra. Au moins, il avait voyagé, il avait vu le monde, il avait vécu, il s’était battu, et lui aussi était devenu prince, plus d’une fois, pour plus d’un peuple. Sa sœur aurait pu avoir ca avec lui, mais elle avait fait un choix. Un mauvais choix.
Comment pouvait-elle penser qu’il l’avait abandonnée ? Lui qui s’était occupé d’elle depuis sa naissance et qui l’avait aimé a l’instant ou il avait posé ses yeux sur elle. Comment pouvait-elle douter de l’amour et de la passion qu’il avait ressenti, et qu’il ressentait toujours pour elle ? Il ne comprenait pas, enfin si il comprenait, et ca le rendait furieux. C’était une manigance d’Aro et de ces joujoux aux pouvoirs fantastiques. En tout cas, son pouvoir, il ne l’aurait jamais.

    Je sais que tu tenais à mourir entant que gladiateur, je l’ai toujours su, mais je n’acceptais pas que tu puisses partir loin de moi et mourir…entant que mortel, alors que j’aurais été immortelle. Yoric détourna le regard et relâcha son emprise sur le cou de sa sœur. Evoquer son passé lui avait toujours été douloureux. Même après ce temps. Il y pensait bien souvent, mais jamais il n’en parlait, ou très rarement. Il aurait tout donné pour revenir en arrière et se retrouver, a nouveau face a l’empereur, a demi-nu et couvert de sueur, un glaive a la main, la peur et l’adrénaline au ventre. Il aurait voulu voir sa sœur jouer encore, elle était belle sur scène, c’est la qu’elle aurait du être, et mourir, vieille. Lui serait parti bien avant. Il ne lui en voulait pas d’avoir été égoïste, il aurait certainement fait pareil. Mais il en voulait a Aro. Jamais il n’aurait du la transformer en premier lieu. S’il n’avait pas été la, leurs noms, leurs magnifiques noms auraient été dans les livres d’histoire moderne, et ca d’une certaine façon, c’était être immortel. Je n’acceptais pas de te perdre, Scipio Yoricus. Et pourtant elle l’avait perdu, des mains même de celui qu’elle appelait son époux. Je ne suis plus une enfant depuis longtemps pour ce genre de traitement ! Si tu avais cédé à certains de mes caprices, peut-être qu’on en serait pas là aujourd’hui !
    Le vampire sourit légèrement avant de prendre une de ses mèches de cheveux et de la respirer. Tu seras toujours une enfant pour moi Sulpicia…. Et il fallait bien que quelqu’un te résistes…
    Pourtant tu l’as fait. La gifle qu’elle lui avait administrée avait été non ressentit. Elle continuait donc de croire qu’il était parti sans mot dire… La pauvre, si seulement elle savait. Elle se tendait d’ailleurs, il le sentait comme si c’était son propre corps qui se crispait. Te répondre ? Mais répondre à quoi donc, précisément ? Cesse de mentir, tu ne m’as jamais envoyé la moindre lettre ! JAMAIS !


Elle l’avait attiré a elle et leur visage se collaient. Il plongea son regard dans celui de sa soeur, et malgré la froideur qu’il y trouva, il y voyait sa soeur, celle d’avant, celle de son passé et de sa mémoire. Ils étaient proches, ils étaient bien trop proches pour qu’il ne puisse se retenir. Mille ans c’étaient long et dieu qu’il voulait l’embrasser a ce moment très précis. Et c’est ce qu’il fit. Brutalement. Ce n’était pas tendre, il la forçait peut-être, et il s’en fichait. Mais il l’embrassait. Ca ne dura que quelques seconds, mais c’est tout ce qu’il demandait.

    Je t’ai envoyé 518 lettres lorsque j’étais en Chine…. Alors ne me dis pas que je ne t’ai jamais rien envoyé… 518 Sulpicia…. En moins de cent ans…







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