Je fermais doucement les yeux, poussant un léger soupire. Encore une fois, je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Les recherches pour trouver Lisa n'avait pas beaucoup avancé et, en plus, je logeais dans une villa remplie de vampires. Je devais rapidement trouver un petit appartement à louer à Forks avec Dimitri. Cette situation ne devait plus durer. Vous allez probablement me dire que ma réaction semble indiquer que je n'aime pas les vampires. Peut-être que vous avez raison, mais j'en ai vu que très peu en Roumanie. Si je désirais partir, c'était plus par méfiance. Même si cette Esmée semble plutôt sympathique, il ne faut pas se fier aux apparences. Ce n'est pas de ma faute si je suis si méfiante. Il faut apprendre à mieux me connaître.

Passant une main dans mes cheveux, je sortis de mon lit pour aller ouvrir les rideaux. Le soleil venait à peine de se lever. Je contemplais le paysage qui s'offrait à mes yeux. C'était magnifique, mais pas aussi beau que les forêts de mon pays natal. Je me dirigeais vers ma garde-robe, enfilant les premiers vêtements qui me tombaient sous la main: un jean moulant mes jambes, une camisole noire ainsi qu'une veste en jean bleu pâle. Je peignais mes cheveux chocolatés tout en observant mon reflet dans la glace. J'aimerais tant comprendre cette femme. C'est fou comment elle m'empêche de dormir! Trop de questions se bousculent jour après jour dans ma tête. J'étais curieuse, intriguée, mais mon côté méfiant m'empêchait d'en apprendre d'avantages. Peut-être que je devrais assez de la questionner un peu?

Lentement, mais surement, je descendis au rez-de-chaussé pour me diriger vers l'extérieur où je m’assois dans les escaliers. Pour un humain, l'air frais du matin lui aurait certainement donné des frissons. Sauf que je n'étais et je n'avais jamais été humaine même si c'était ce que j'avais cru durant mon enfance. La chaleur que dégageait ma peau était suffisante pour permettre de sauver une personne de l'hypothermie. J'entourais mes jambes de mes bras après les avoir ramenés près de mon corps, posant ma tête contre mes genoux.

J'aimerais tant comprendre l'abandon de mon père, mais cela faisait parti du passé. Je devais me concentrer sur le présent. Sauf que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à toutes ses choses que je n'ai pas encore comprises. Combien de fois m'étais-je posée la question du pourquoi Oana n'avait pas adopté Vasilisa? Tout ça n'était qu'une question de meute et de querelles à éviter. Un sourire ironique s'étira sur mon visage alors que je levais la tête pour observer des oiseaux prendre leur envol. Au final, que j'ai été adopté par Oana ou par une autre meute, je me serais d'une manière ou d'une autre retrouvée en Amérique.

Je me levais, ne quittant pas des yeux le ciel que le soleil éclairait de plus en plus. « Je te promets de te retrouver Vasilisa. Où que tu sois, je te retrouverais. » murmurais-je en serrant les poings. Cela faisait trois ans que je disais cette phrase et, pourtant, je ne l'avais toujours pas retrouvée. Il faut croire que le destin ne souhaite pas que nos retrouvailles aient lieu.

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J'ai trouvé Viktoria au centre commerciale, l'entendant demandé à propos de sa soeur aux passants. Je ne l'avais jamais vue dans les parages auparavant, cependant je reconnaissais l'odeur de modificateurs comme celle de Jacob. Lors de notre rencontre, elle m'expliqua sa situation. Son histoire me pris de coeur et je pensais que Jacob pouvait peut-être l'aidé.

J'entendis le changement de rythme respiratoire de Viktoria. Viktoria s'était réveillée mais Dimitri dormait toujours, pauvre petite, j'espérais qu'elle pourrait trouver les réponses à ses questions ici à Forks, depuis le temps qu'elle les attendais. Elle et Dimitri devaient être tellement fatigués, ils font leurs recherches seuls et dans l’inconfort. La famille était au courant de sa situation, Carlisle pensait pouvoir faire des recherches à l’hôpital, dans le réseau sociale, s'il pouvait trouver des informations concernant l'adoption de Vasilisa et sa famille adoptive. Jacob, lui partit de son côté à la Push pour les recherches. Jacob était jeune à cette époque et ne pouvait pas se souvenir de se qui s'était passé et, peut-être qu'on a fait changé le nom de Vasilisa.

Carlisle se trouvait désormais à mes côtés me tenant les épaules, réconfortant. L'histoire de Viktoria, pour moi, était semblable à celle que j'ai vécus, elle me rappelais la déchirure que je ressentait lorsque j'ai perdu mon enfant, douleur que je ressent toujours mais moins forte; mais heureusement pour elle sa soeur va bien, je l'espère. Carlisle m'embrassa tandit qu'Edward, mon fils arriva.

Edward: Elle est méfiante, elle a du mal à nous faire confiance.

Carlisle: C'est vrai, Viktoria est plutôt distante, mais elle a besoin de temps, elle a subit beaucoup de problèmes soudainement.

Esmée: Je devrais lui préparé son petit-déjeuné, elle ne va pas tardé à nous rejoindre.

J'espérais tellement que Viktoria nous fasse confiance, mais comme l'a dit mon mari, elle a besoin de temps.

Esmée: Nous devrions peut-être lui dire que tu lis dans les pensé Edward.

Il hocha la tête en guise de réponse puis demanda à Carlisle son avis.
Edward: Qu'en pense-tu Carlisle?

Carlisle: Je pense que oui, mais j'espère que ça ne va pas plus l'éloignée.

J'avais finis de lui préparé le repas mais j'espère que ça lui plaîra, je suis revenue dans les bras de Carlisle. Je m'y sentais si bien et m’enfonçait dans ses bras, cela me détendais. Edward parlait; donnait des nouvelles à Bella au téléphone, qui s'occupait de Renesmée. Mon cher mari me sourit et toujours dans ses bras, m'embrassa, puis m'embrassa sur le front. Viktoria arriva

Viktoria: Bonjour.

Bonjour.
On lui répondit, souriant, nous voulions qu'elle se sente chez elle, qu'elle était la bienvenue et qu'elle nous fasse plus confiance afin qu'on puisse mieux l'aidé.

Esmée: Je t'ai préparé un ptit-déj, j'espère que ça te plaira.
dis-je toujours en souriant afin de tenter de la rassurer et je l'aimais bien cette petite.

Viktoria: Merci.
dit-elle en souriant timidement et rapidement.

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Je me retournais, décidant de rentrer à l'intérieur: mon ventre avait commencé à gargouiller. Je me dirigeais vers la cuisine où j’aperçus la femme - ou plutôt, la vampire - qui m'avait accueillie chez elle, son mari ainsi qu'Edward. « Bonjour... » dis-je avec le ton neutre que j'employais si souvent lorsque je me trouvais en leur présence. Ils me répondirent avec le sourire. Je ne savais toujours pas comment réagir. Était-ce un faux sourire, celui qui cache ce que les gens pensent vraiment? Pourtant, lorsque je plongeais mon regard dans le leur, je ne voyais que de la sincérité. J'étais capable de savoir si l'on me mentait et bien des choses que les gens ne remarquent pas. Je passais une main dans mes cheveux, encore quelque peu troublée d'y voir que de la franchise.

Je m'approchais du comptoir pour y apercevoir un petit-déjeuner prêt à être mangé. Plissant les yeux un instant, je réfléchissais. Cela ne pouvait pas être celui d'un des Cullen, alors... « Je t'ai préparé un ptit-déj, j'espère que ça te plaira. » me dit Esmée. L'air un peu surprise, je me tournais pour la regarder. Je passais mon regard d'elle vers la nourriture. « Oh... euh... Merci. » Je lui offris un sourire timide, mais celui-ci disparut rapidement

M'assoyant à la table, je commençais à manger. Je faisais comme si j'étais seule, mais j'avais l'impression qu'ils ne cessaient pas de m'observer. Leurs regards me brulaient la peau. Bon. C'était peut-être un peu exagéré, mais ce n'est pas de ma faute si je n'aime pas être fixée ainsi. Je ne suis pas un animal de foire. Relevant doucement ma tête pour les observer tour à tour, je me demandais bien à quoi ils pouvaient penser.

Je m'étirais sur la chaise. Au lieu de supporter plus longtemps ce silence qui me mettait plus que mal à l'aise, je décidais de prendre la parole. « Avez-vous bien dormi? » demandais-je, mais je me rendis un peu trop tard de mon erreur. Mes joues prirent une teinte rouge alors que je baissais les yeux vers mon repas. « Faites comme si je n'avais rien dit. J'avais oublié que vous ne dormez jamais. Enfin... je crois. » dis-je, peu sûre de moi. Je secouais la tête alors que je terminais mon repas. J'en connaissais si peu sur les vampires. Plus je parlais, plus j'empirais la situation dans laquelle j'étais. Alors, je préférais me taire. Je me levais pour aller nettoyer la vaisselle que je venais tout juste d'utiliser avant de me rapprocher un peu d'eux. Je m'adossais au mur le plus proche, croisant les bras sur mon ventre. Je me demandais bien ce que l'avenir me réservait si je restais avec ces vampires.

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Je comprenais qu'elle puisse être mal à l'aise. Pendant qu'elle déjeunait, Carlisle, Edward et moi, toujours dans les bras de mon mari, parlions de se qui allait se passé. Ce qui pouvais lui faire croire qu'on la regardait, immobiles, comme des statues. Ne voulant pas plus la stressée pendant son déjeuner, nous parlions à l'allure de vampire et tellement bas que, seul un vampire pouvait entendre ou Jacob qui s'était habitué.

Assise sur sa chaise, jouant avec les restes, elle avait l'air nerveuse presque exaspérée. S'étirant sur sa chaise, elle rompit le silence "Avez-vous bien dormi?" demanda-t-elle. Soudain elle se rendit compte de son erreur, son teint passait au rouge alors qu'elle baissait les yeux. « Faites comme si je n'avais rien dit. J'avais oublié que vous ne dormez jamais. Enfin... je crois. » tentait-elle de rattraper son erreur. La pauvre, elle était seule devant des inconnus, son ami dormait, je pouvais comprendre sa situation. Puis, Carlisle prit la parole pour la rassurer "Ne t'en fais pas tu ne le savais pas. C'est pas grave." Nous sourions, ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre des vampires.

Viktoria se leva, alla laver la vaisselle utilisée mais j'interviens: "Laisse je vais le faire. Ne te dérange pas, c'est toi l'invitée, non?" dis-je sympathiquement.

La jeune femme s'adossa contre le mur, croisant les bras, pensive; tandis que je terminais la vaisselle.
Je voulais aller l'embrasser mais c'était trop tôt pour elle, elle pouvait devenir plus distante. Il était temps de lui expliquer certaines choses, pourvus que ça ne l'éloigne pas.

"Nous pensions que tu as besoin de savoir que certains d'entres nous avons certains pouvoirs." déclara mon mari toujours souriant et compatissant.

Puis mon fils prit la parole.
"Certains vampires possèdent d'autres dons en plus des sens développés. Il marqua une pause. "Je peux entendre les pensés, Alice peut voir l'avenir, Jasper contrôle les émotions et Bella peut se et nous protégé mentalement de certains dons. Tous ça pour que tu sache que je peux lire dans tes pensés."

Je la sentait crispée, peut-être que je me trompais mais même mon mari et mon fils le ressentaient.

Edward riait sympathiquement à cette émotion. "Ne t'en fait pas, je ne lis pas forcément dans ton esprit."

Carlisle: Hier, quand tu est arrivées, nous voulions que tu te sente mieux, plus à l'aise d'abord. Ma famille et moi ne voulions pas te bousculer, nous souhaitons que tu nous fasse confiance, je sais que ce n'est pas facile. dit-il calmement, son ton était si rassurant que même une personne prise de panique se calmerait. Ne t'inquiète pas pour Edward, il essaie de nous laissé de l'intimité morale. reprit-il en riant légèrement.

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Adossée contre le mur, les bras croisés sur mon ventre, nous attendions tous le retour d'Esmée qui avait gentiment décidé de faire la vaisselle à ma place, disant que c'était moi l'invitée. Pour m'occuper, j'observais la décoration autour de moi. C'était une demeure plutôt jolie, je devais bien l'avouer.

Esmée revint enfin, reprenant sa place aux côtés de Carlisle. Ce dernier m'expliqua que je devais savoir certaines choses à propos des membres de leur famille. Je plissais un peu les yeux, perplexe. Je savais déjà que les vampires possédaient des sens surs développés et je me demandais bien ce que je devais connaître de plus. Ce fut Edward qui m'expliqua le tout en détail. J'écarquillais les yeux sous la surprise. Il pouvait lire dans mes pensées, sa soeur pouvait voir l'avenir, sa femme peut les protéger des autres dons et son frère peut contrôler les émotions...

Je restais bouche bée face à cette révélation. Je repris cependant rapidement mes esprits pour reprendre mon sérieux et mon calme habituel. Je n'en croyais pas mes oreilles. Depuis tout ce temps, Edward pouvait lire dans mes pensées. Je priais intérieurement pour qu'il n'est pas lu récemment dans mon esprit, car je risquais d'être détestée et pas rien qu'un peu. J'étais quelque peu crispée à l'idée qu'il soit en ce moment même en train d'entendre ce que je pensais. Sauf que lui et son père me rassurèrent en me disant qu'Edward leur laissait un peu d'intimité. Je ne pus m'empêcher de pousser un soupire de soulagement.

Passant une main dans mes cheveux, je me promis de faire tout de même attention à ce que j'allais penser à l'avenir. Je plongeais alors mon regard dans celui de Esmée, car j'avais encore tant de questions sans réponses qui se bousculaient dans ma tête. Surtout une en particulier. "J'aimerais comprendre une chose. Pourquoi vouloir m'aider? Les vampires ne sont-ils pas censé détester les modificateurs? Je ne mérite pas autant de gentillesse de votre part. Nous nous connaissons même pas!" m'exclamais-je, décroisant les bras et m'écartant légèrement du mur. J'avais haussé un peu le ton comme si j'étais énervée même si ce n'était pas tout à fait le cas. Je passais une main sur ma nuque, déviant par la même occasion le regard. Je murmurais un faible "Désolé de m'être laissé emportée." Je savais que je n'étais pas obligée d'élever la voix. Après tout, ne sont-ils pas des êtres ayant une ouïe particulièrement développée?

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J'observais le sol, n'osant pas les regarder. Je m'étais emportée trop facilement. Je devais faire plus attention la prochaine. Je pris une grande inspiration pour reprendre mon calme. C'est alors que j'aperçus le visage d'Esmée qui s'était légèrement inclinée pour que nos regards se croisent. Elle se mit à parler et ces paroles me firent passer par de nombreuses émotions. De la tendresse à la surprise, passant même par la curiosité. Elle marquait un point à sa dernière réplique. Tout le monde apprend à mieux se connaître au fil des années pour devenir des amis, peut-être même des meilleurs amis et, qui sait, un couple.

Cependant, le fait que sa petite-fille sortait avec quelqu'un de ma race me surprenait encore plus que le fait qu'un vampire puisse lire dans mes pensées. Tout abord, comment des vampires pouvaient-ils être des grands-parents? Ils ne pouvaient pas avoir de descendants il me semble. Je me redressais, les sourcils légèrement froncés parce que je réfléchissais. "Comment des vampires peuvent être des grands-parents?" demandais-je plus pour moi même que pour poser une question aux Cullen devant moi.

Mon cerveau se mit à marcher plus rapidement. Si le modificateur formait un couple avec leur petite-fille, c'était probablement parce qu'il s'était imprégné d'elle. Je n'avais aucun doute là-dessus. C'est alors que je me rappelais de la guerre qui avait bien failli éclater il y a quelques années ici-même. Les Volturi étaient venus pour une fillette qui étaient, selon eux, une immortelle. Sauf qu'en réalité, elle ne l'était pas du tout puisqu'elle était la fille d'une humaine et d'un vampire. "Et cette fillette est la fille de l'un de vos enfants. Tandis que ce modificateur s'est imprégné d'elle."

J'allais m'asseoir sur l'un des canapés du salon, croisant les jambes. Je posais mes bras sur le haut du canapé alors que je penchais ma tête vers l'arrière. "Votre arbre généalogique est décidément complexe. Même la mienne n'est pas si compliquée à comprendre." Je redressais la tête pour regarder le couple, ignorant presque Edward. "Si vous voulez que je vous fasse confiance, il va falloir que vous m'expliquiez des choses. J'en sais peu sur les vampires puisque l'on m'a toujours tenu à l'écart des gens de votre espèce", dis-je en faisant une pause. Puis, je me rappelais de la rumeur qui circulait parmi sa meute depuis que des membres de la famille de Dimitri étaient revenus d'Amérique. "Est-ce vrai ce que l'on raconte sur vous? Que vous êtes vraiment végétariens? Enfin... Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle être végétarien, mais que vous buvez du sang animal?"

J'étais soudainement intriguée par leur manière de vivre. Depuis toujours, j'avais cru que les vampires se nourrissaient uniquement que du sang humain. Peut-être que cette famille de vampires changera ma perception des gens comme eux. Peut-être que je pourrais découvrir que les vampires ne sont pas tous si cruels qu'on le croit.

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Viktoria était confuse "Comment des vampires peuvent être des grands-parents?". Edward allait intervenir mais se tut; il a sans doute entendu ses pensées, et j'avais raison puisqu'elle expliqua ensuite son analyse qui était juste.
La jeune femme alla s'asseoir sur le canapé reposant sa tête  vers l'arrière, elle était plus à l'aise qu'au début, j'étais heureuse qu'elle commençait à se débloquer . Edward ne devait pas tardé à y aller. "Votre arbre généalogique est décidément complexe. Même la mienne n'est pas si compliquée à comprendre." nous riions légèrement à sa réaction.

La jeune femme alla s'asseoir sur le canapé reposant sa tête  vers l'arrière, elle était plus à l'aise qu'au début, j'étais heureuse qu'elle commençait à se débloquer . Edward ne devait pas tardé à y aller. "Votre arbre généalogique est décidément complexe. Même la mienne n'est pas si compliquée à comprendre." nous riions légèrement à sa réaction. Viktoria relevait la tête nous fixant Carlisle et moi elle demandait à en savoir plus sur les vampires étant donné qu'elle ne savait pas grand chose sur nous puis, marquant une pause elle nous posait des questions "Est-ce vrai ce que l'on raconte sur vous? Que vous êtes vraiment végétariens? Enfin... Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle être végétarien, mais que vous buvez du sang animal?"

Edward nous salua et s'en alla tandis que Carlisle répondait aux fameuses questions "Oui, ma famille et moi nous nous considérons comme des végétariens puisque nous buvons que du sang animal; pas du sang humain. Ce n'est pas une obligation mais chaque membre de ma famille à choisi ce régime. Nous ne voulons pas nuire aux humains. " Je sentais qu'elle était intriguée, intéressée par notre mode de vie; en générale, on nous voyait différemment "D'ailleurs tous mes enfants sauf Edward et Bella sont à la chasse, c'est pour ça que tu ne les as pas vu. Edward et Bella sont partis chasser avec Esmée il n'y a pas très longtemps.". Après que mon mari finissait d'expliqué ce que voulait dire être végétarien pour nous, je continuais la conversation "Comme te la dit Carlisle, nous ne buvons que du sang animal, tu n'as pas à t'en faire." Ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait des vampires "De plus tu devrais savoir que nous ne dormons pas, nous pouvons mangé de la nourriture humaine mais nous ne l'aimons pas vraiment malgré que nous étions humains auparavant; pour les pouvoirs tu connais désormais le système. Nous ne pouvons pas nous révéler à la lumière du soleil car notre différence se verrait, je veux dire que notre peau brille à la lumière du soleil."  Je fis une pause puis repris "Nous avons des cousins de la famille étant aussi végétariens. Nous nous considérons comme cousins car nous  avons le même régime" finissais-je d'expliquer

Elle était intéressée par notre mode de vie, en générale, nous sommes décris, nous, les vampires comme tueur de sang froid, cruels et sans pitié. J'espérais tellement qu'elle nous fasse confiance, une relation est compliquée sans confiance.

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Plus Carlisle et Esmée m'expliquaient des choses sur eux, mais également sur les vampires, plus je me détendais. Bien sûr, je ne leur faisais pas encore entièrement confiance, mais c'était déjà un bon pas vers l'avant pour nos relations. "Hm... Je vois! Si je comprends bien, vous n'êtes pas tous comme les vampires que les humains décrivent. C'est déjà plus rassurant."

C'est alors que j'entendis Dimitri descendre l'escalier. Il n'avait jamais été très discret même en Roumanie. Lorsque je le vis torse nu avec seulement un bas de pyjama, je poussais un soupire. J'attrapais aussitôt un coussin qui se trouvait sur le canapé pour le lui lancer dessus. "Tu pourrais te forcer pour t'habiller au moins!" m'exclamais-je, quelque peu outré qu'il ose se montrer ainsi. Dimitri attrapa le coussin, surpris d'être attaqué. "Bah quoi? Ce n'est pas la fin du monde, Viktoria. Oh, à moins que tu voulais garder mon beau torse musclé pour toi?" demanda-t-il avant de se mettre à rire en voyant mes joues devenir rouge tomate. Il vint s'asseoir à côté de moi alors que je croisais les bras. Le boudais-je? Un peu. Je détestais cela quand il me mettait mal à l'aise ainsi, surtout devant d'autres personnes. Mon meilleur ami salua d'un geste de la tête le couple. Il passa son bras autour de mes épaules pour me ramener contre lui. "Aller, ne fais pas cette tête-là." "Je fais la tête que je veux" répliquais-je en levant les yeux vers lui. Il me fit une pichenette sur le bout du nez avant de regarder les vampires. Avant qu'il ne pose la moindre question, je décidais de prendre la parole. "Esmée, as-tu trouver des informations au sujet de ma soeur? Savez-vous où elle pourrait être?" demandais-je, une lueur d'espoir brillant dans mon regard.

Spoiler:

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Après qu'on lui eut expliqué notre mode de vie, elle était plus rassurée "Hm... Je vois! Si je comprends bien, vous n'êtes pas tous comme les vampires que les humains décrivent. C'est déjà plus rassurant."
"Non" lui répondis-je avec un sourire discret mais pas invisible.

Soudain nous entendions Dimitri descendre, marquant sa présence. Je n'avais pas remarqué son réveil puisque j'étais concentrée avec Viktoria. Dimitri était torse nu juste avec un bas de pyjama. Elle lui lança un coussin, lui criant de se couvrir. Il était à l'aise, c'est déjà une chose, ce n'est pas grave, cela montrait qu'il se sentait comme chez lui et c'est ce qui comptait. "Bah quoi? Ce n'est pas la fin du monde Viktoria. Oh, à moins que tu voulais garder mon beau torse musclé pour toi?" la blague de Dimitri nous faisait rire mais fit rougir Viktoria étant gênée; la pauvre il la taquinait. Dimitri et Emmett avaient le même humour.
La jeune femme le boudait, tandis qu'il tentait de la consolée mais elle fit toujours la même tête, croisant les bras "Je fais la tête que je veux" Leur attitude entre eux nous faisait rire mon mari et moi, on aurait dit des enfants, après tout pour nous et par rapport à notre âge, ce ne sont encore que des enfants. "Ne t'en fais pas Viktoria ce n'est pas grave ici, c'est chez vous, ne l'oublie pas" tentais-je de la calmer.

Dimitri allait me demandé quelque chose pendant que je lui préparait son petit-déjeuné mais Viktoria était plus rapide "Esmée, as-tu trouver des informations au sujet de ma soeur? Savez-vous où elle pourrait être?" Elle me parlait de sa soeur une lueur d'espoir dans ses yeux, ça me déchirais le coeur de la voir ainsi; séparée de sa soeur "Carlisle est partit faire des recherches à l'hôpital pour voir si ta soeur y était enregistrée, et Jacob, il a fait des recherches à la réserve il ne devrait pas tardé à arrivé" lui expliquais-je, puis, Carlisle reprit "J'ai trouvé trois adoptions pendant ces deux années qui correspondent à votre... adoption," il ne voulait pas plus la blessé qu'elle ne l'était "mais aucune sous le nom de Vasilisa Szelsky, il y a Elise Wasilewski, Vallia Kermun et Jess Nirbal." dit-il doucement, triste pour elle mais rien n'était perdu "Elle doit sûrement être à Forks étant donné qu'il y ait une tribu de modificateurs et qu'elle a été adoptée par une famille comme la tienne" dis-je pensive alors que mon mari répliqua "Peut-être qu'on lui a juste changé son nom et prénom, c'est ce qu'il se fait parfoit pour faciliter l'adoption lorsque l'enfant vient de l'étranger, on pourrait comme même vérifié. Tes parents ne t'ont pas donnés d'autres précisions, sur la famille adoptive de ta soeur?"
J’espérai que nous allions la retrouvé et qu'elle n'était pas venue jusque ici pour rien; mais j'avais la conviction que sa soeur se trouvait à Forks. J'avais finis de préparé le petit-déjeuné de Dimitri lorsque Jacob arriva.

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Je cherchais Vasilisa depuis trois ans dans l'État de Washington sans trouver le moindre indice. Aujourd'hui, j'avais la chance d'avoir des personnes qui m'aidaient à la trouver, mais cela ne semblait pas évident. Esmée me dit que Carlisle avait fait une recherche à l'hôpital et qu'un certain Jacob devrait arriver bientôt. Cependant, la réponse que me donna le mari d'Esmée me fit soupirer. "C'est normal que ce ne soit pas Szelsky puisque c'est mon nom de famille adoptif. Sauf que je suppose qu'il n'y a aucun enfant du nom de Ivashkov non plus."

Dimitri voyait bien que cela me faisait mal de parler de l'adoption, cette partie de ma vie qui a tout gâché. Il caressa mon bras alors que je me collais contre lui tout en fermant les yeux et baissant légèrement la tête. Je ne devais pas perdre espoir, mais c'était plus fort que moi. Comment voulez-vous réagir lorsque vous n'avez que de mauvaises nouvelles ou aucun indice?

Ce fut mon meilleur ami qui prit la parole en voyant que je ne voulais pas vraiment répondre à la question de Carlisle. À vrai dire, j'étais complètement perdue dans mes pensées. "Oana ne lui a presque rien dit. Nous savons seulement que Vasilisa a été adopté par une autre meute qui vit aux États-Unis. Si les parents adoptifs de Viktoria ne les ont pas adopté toutes les deux, c'est parce qu'ils ne voulaient pas créer de conflit entre les deux meutes."

J'ouvris finalement les yeux et me redressais pour regarder nos deux interlocuteurs. J'avais l'impression de rouvrir une plaie qui n'avait jamais totalement cicatrisé. "Dimitri a de la famille en Amérique. Ils nous ont dit qu'il y avait une fille du nom de Vasilisa et qui correspond à l'âge de ma soeur qui vit dans l'État de Washington. Sauf qu'ils n'en savent pas plus." dis-je pour compléter les informations que Dimitri venait tout juste de dire.

Je décidais de me lever. J'en avais marre d'être assise, j'avais besoin de bouger. Alors, je m'approchais de la fenêtre pour observer à l'extérieur. Dos aux autres, ils ne pouvaient pas voir la tristesse que reflétait mes yeux. Heureusement pour moi. Je n'aimais pas paraître faible devant les autres ou, du moins, montrer mes émotions. Je me mordis la lèvre inférieure. Dimitri n'aimait pas me voir ainsi, je le savais. De ce fait, il se leva pour se placer derrière moi et il m'enlaça tendrement, passant ses bras autour de ma taille et posant sa tête sur mon épaule. Il me serra contre lui tout en disant: "Ne t'en fais pas, nous le retrouverons Viktoria. Je t'en fais pas promesse." "Ne me fais pas une promesse que tu ne pourras peut-être jamais tenir...", répondis-je, gâchant presque le moment mignon qui se déroulait sous les yeux des deux vampires. J'étais ainsi, je gâchais souvent les beaux moments.

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