Vasilisa écrivait sa thèse sur l’influence de la guerre sur les arts. Elle s’arrêta net : Maya ne cessait de frapper sur la petite vitre de la cuisine pour un oiseau qui se tenait devant, et se foutait visiblement de ce que pouvait faire la petite fille.

Maya était venue à la rencontre de Lisa, un beau matin, accompagnée d’un policier. Lisa était fatiguée et elle ne souhaitait qu’une chose dormir, après son retour catastrophique aux USA. Devant les demandes incessantes de ses colocataires, elle avait accepté de la gardée. Elle était la seule famille de Maya et était donc sa tutrice. Maya avait elle aussi vécue chez les Hope, elle avait a cet instant quatre ans, et maintenant huit. Elle était petite, des cheveux courts et riaient pour un rien, intrépides et pleine de vie, elle était la seule chose qui faisait dorénavant rire Lisa de temps à autre, mais a cet instant, elle avait surtout envie de la tuer. Lisa se comportait avec elle comme une craie mère, l’emmenait à l’école et parfois à son travail, ce qui faisait le bonheur de Sergio, qui adorait les enfants, et surtout Maya, il aimait ce brin de malice chez elle. Maya, si mignonne et pourtant.. Elle allait l’étranglée.

«Gamine, si il te plait ! »

Maya arrêta et continua tranquillement de gouter en lisant un livre d’art à Lisa, cette petite apprenait le piano et Lisa aimait lui donnée des cours de chant ou de dessin, elle lui faisait penser à elle petite. Mais la, elle ne voulait pas être dérangée alors qu’elle travaillait durement. Elle était au deuxième passage quand on sonna à la porte, elle traversa le salon et ouvrit, aucun sourire, aucun bonjour joyeux. C’était Esmée, elle avait oublié de venir la voir. Elle prit une voix faussement heureuse :

« Esmée ! Que nous vaut le plaisir de te voir parmi nous ? » elle s’arrêtta et prit une voix lasse « Si tu viens parler de ma sœur, tu peux repartir immédiatemment et te pendre, avant que ce soit moi qui le fasse. »


Elle ouvrit la porte, la laissant rentrée. Elle trvaersa le salon dans le sens inverse, alors que ses colocataires riaient aux éclats devant leur wii, June dans son petit haut de pyjamas rose et son boxer deux fois plus. Elle ne s’arrêtta pas et se remit dans son ordinateur :

« Désolée de ne pas t’accorder un maximum d’attention mais je boss, je t’écoute, que veux tu ? »

Elle écoutit Esmée parler puis reporta rapidement son attention sur Maya, qui chantonnait de sa petite voix fluette, elle la pointa d’un doigt menaçant :


« Ne me le fait pas dire une nouvelle fois ! »

Puis elle se remit à écrire tout en restant attentive aux paroles de son interlocutrice, il fallait que ca se termine vite, elle avait à faire, le temps de la légèreté était passé. Le travail et la dureté était revenus, et ils allaient rester. Maya s’approcha de Esmée et lui tendis un dessin, très réussit pour une petite fille de son âge, d’un portrait d’oiseau. Avant de sauter à coté de Lisa, regardant son travail avec calme, un jolie sourire sur le visage.

Etant installée sur le canapé du salon lisant mon livre, je pensais soudainement à Vasilisa. Je ne l'avais pas vue avant son départ, elle était partie sans passé dire au revoir et était introuvable lorsque nous la cherchions. Bien que j'essayais de la joindre par téléphone, toujours la même réponse: son téléphone étais éteint et je tombais sur sa messagerie. Il était possible pour certaine ligne de ne pas être accessible à l'étranger mais la sienne l'était.
Lisa ne nous avait pas même appelé pour nous donné des nouvelles ou quoi que se soit et les loups n'apparaissent pas dans les visions d'Alice.
Depuis, cette jeune fille était revenue de son voyage bien sure et sans passer encore. Y avait-il quelque chose qui s'était passée?


Je décidai alors d'aller la voir chez elle pensant la trouver. Je rangeais mon livre dans la bibliothèque, récupérant alors mon manteau et flashant vers la porte d'entré. Je pris au garage l'ancienne voiture d'Edward et conduisais vers la ville. J'aurais pu courir mais ce n'étais pas discret en ville.
Arrivant devant son immeuble je me garai, descendis de la voiture et sonnai à sa porte après être entré dans l'immeuble. Attendant devant la porte, j'entendis les jeunes de l'appartement s'amuser et rire; ils étais peut-être 4 ou 5.
On viens alors m'ouvrir, c'était Vasilisa. "Bonjour Lisa" dis-je d'une voix neutre. Elle me répondit alors avec grand sourire, elle n'oubliais comme même pas qu'elle était partie comme ça; je n'ai même pas eu le temps de lui parlé de sa soeur, pour lui dire que Viktoria était venue à Forks avant que nous nous soyons rencontrés. « Esmée ! Que nous vaut le plaisir de te voir parmi nous ? » elle s’arrêtta et prit une voix lasse « Si tu viens parler de ma sœur, tu peux repartir immédiatemment et te pendre, avant que ce soit moi qui le fasse. » Mais que s'était-il passé? Comment elle me parlait? Avant elle ne se comportait pas ainsi. J'ignorais ce qui l'amenait à me provoquer mais elle n'ira pas loins avec ce comportement.

J'entrais dans l'appartement voyant les jeunes adulte s'amusés à la wii me rappelant Emmett, Jasper et Edward quand ils y jouent aussi ce qui me fis sourire. Nous nous dirigions vers une pièce plus intime pour pouvoir parler.


Je vis une petite fille l'air de s'amusé, je lui souris.
« Désolée de ne pas t’accorder un maximum d’attention mais je boss, je t’écoute, que veux tu ? » Je ne m'étais pas trompé, elle avait vraiment changé et je pense que June avait un rapport avec ça. "Je voulais juste avoir de tes nouvelles puisque je ne t'ai pas vue depuis ton voyage mais visiblement je te dérange." je fis une courte pause puis lui dis d'un ton déterminant "Tu as changé Lisa, depuis ton retour de Roumanie visiblement. Tu me parle mal, tu, tu te comporte mal avec moi. Qu'est ce qui se passe?" Je me souvins alors que sa colère était liéé à sa soeur, elle ne voulais pas que je lui en parle. "Ecoute, je voulais voir comment tu allais mais je voulais aussi te demander les raisons de ton départ pressé.
La jeune fille chantonnais tranquillement d'une petite voix. Elle était adorable. Je la regardais souriante. « Ne me le fait pas dire une nouvelle fois ! » Je ne voyais pas ce que la petite faisait de mal pour que Vasilisa ait une telle réaction enver elle. "Tu ne trouve pas que tu est un peu dure avec elle?" ce n'était pas vraiment une question puis je reprit immédiatement "D'accord, tu travail mais tes amis peuvent très bien s'occupé d'elle ou tu peu tout simplement lui demander plus gentiment" je n'étais pas agressive avec elle mais lui expliquais simplement qu'il y avait d'autres solutions que de lui crier dessus.

La jeune fille se rapprocha de moi une feuille à la main, tandis que je me tournais vers elle. "Tiens." me disait-elle de se petite voix mélodieuse et joyeuse me donnant la feuille. Je la pris et vis un portrait très réussis d'un oiseau. Elle avait du talent la petite. "C'est toi qui à fais ça?" elle hocha la tête comme réponse "Il est très beau ce dessin ma chérie." Je me baissais à sa hauteur et lui fit une caresse sur la joue. Je n'étais pas au courant qu'ils avaient une petite fille vivant à leur côté, je ne savais pas. Mais avait-elle des parents ou était-elle proche de l'un de ces jeunes? Et l'état l'a-t'il donc placée ici dans un appartement sans responsabilité réelle? Car, certains d'entre eux n'était pas apte à avoir un enfant à la maison, passant leur temps dans les fêtes et soiré, buvant, fumant...

Je restais debout à coté du bureau où se trouvait Vasilisa, alternant mon regard entre la petite et Lisa.

« Tu n’a pas tes devoirs qui t’attendent dans ta chambre, tu sais ce que je dis, quand on ne travaille pas, on n’a rien. »

Je fis un sourire à la jeune fille qui tourna son regard vers moi puis quitta la pièce allant sûrement dans sa chambre.
Vasilisa se tourna alors vers moi.

« C’est Maya, elle était avec moi chez les Hope, en tant que dernier membre de sa famille, je suis sa tutrice… Ne te fis pas a son air innocent, elle peut être une vraie peste quand elle veut.»

Donc Vasilisa n'était pas la seule survivante à l'accident chez les Hope, j'en était heureuse que cette jeune fille s'en était également sortit, mais ça m'attristait de savoir que d'autres n'ont pas eu cette chance, j'aurais tellement voulus faire quelque chose pour les aider, être là à ce moment...
Je regardais alors Vasilisa relevant légèrement la tête vers l'arrière, prenant la défense de la petite. "Tu sais, elle n'est qu'une petite fille encore." Je savais qu'elle comprendrait que sa manière de l'éduquer ne me plaisais pas tant que ça. Même si Maya pouvait être une enfant capricieuse ou difficile par moment, il n'en n'était pas la peine de paraître constamment sévère. "Les enfants ont une joie de vivre et il est normal qu'à cet âge Maya veuille s'amuser."

Je vis alors Lisa posé une main sur son front comme fatigué de tout ça:
"Maintenant j’ai trois boulots, des études, un appart et un enfant à gérer. Je ne donnerais ma vie à personne. »

Elle me disait cela alors qu'elle s"était elle même éloignée de nous, se rapprochant plus de June et pour finir alla en Roumanie sans dire au revoir ou même m'avoir laissé le temps de lui expliquer certaines choses. Nous l'aurions aidé sans problèmes, mais elle décidait d'agir autrement, sans réfléchir; s'éloignant de moi, de nous, ma famille et moi alors qu'elle savait qu'elle pouvait compter sur nous. Ses dernières paroles m'agacèrent, ne voulant pas la voir ainsi souffrir alors que encore une fois ma fille pouvait compter sur nous, sa famille.
Je m'approcha alors, m'accroupis face à elle et la regarda dans les yeux d'un regard plus attendrissant (et maternel) que celui qui exprimait ma froideur quelques secondes auparavant face au sujet évoqué.

"Pourquoi, ne pas nous demander de l'aide, tu sais très bien que nous te dirions jamais non." Dis-je d'une voix douce, voulant être rassurante; je voulais lui faire comprendre qu'elle pouvais nous demander ce qu'elle voulais sans être gênée. Carlisle et moi la considérions comme notre fille, et notre famille l'avait accepté.
"Si tu veut je peut m'occuper de Maya quand tu n'a pas le temps où que tu a besoin, et si tu as besoin d'argent ou quoi que ce soit tu n'a qu'à demandé."
Elle ne voulais pas rester à la maison avant son voyage, ne préférant pas laissé ses colocataires seuls mais elle savait que si elle voulait passer quelques nuit à la maison elle y était la bienvenue, d'autant plus qu'elle avait besoin de calme pour travailler; ce qui serait ainsi une bonne chose si je gardais Maya, ou tout simplement qu'elles s'installèrent à la villa. Mais... quelque chose avait changé en Lisa. Ma fille avait besoin de repos, sérieusement.

« Tu ne devrais pas t’étonner de me voir craquée… » elle fit une pause, soufflait, puis repris « Tu devrais t’étonnée de ne voir craquer que maintenant. »

Elle était vraiment une fille forte, avec tous ce qu'elle avait subis elle était courageuse. Seulement elle avait raison, raison pour le faite que je ne suis pas étonné de la voir craqué, il est normale, avec tout ce qu'elle a enduré qu'elle finisse par craqué; et c'est pour cela que des personnes sont là pour elle. Lisa avait cependant tort pensant que je serais étonné de ne la voir craqué que maintenant; car elle avait beaucoup tenue, et il fallait qu'elle relâche la pression qu'elle endurait. Tout le monde craque, et valait mieux exprimer ce que l'on ressent au près des autres tôt ou tard que plutôt toujours tout garder pour soit et finir par....
BON.    
Il fallait calmer cette pression et donc régler ceci.

"Tu ne veut pas rester à la villa au moins quelques jours pour te reposer? Au moins le temps de te reprendre un peu."

Je me relevais alors et baissant la tête vers Vasilisa avec un regard inquiet, levant les sourcils. "Je sais que tu est réticente à ce sujet mais je m'inquiète pour toi, vraiment Vasilisa."
Elle m'avait tout à l'heure mentionné qu'elle avait trois emplois en ce moment, ce qui était bien évidemment trop.
"Quels sont ces trois bouleaux dont tu m'a parler tout à l'heure; c'est beaucoup tous ce que tu fais et tu le sais. Que font tes colocataires, tu est donc seule à payer le loyer?" dis-je sur un ton préoccuper, presque en colère de la voir dans cet état, ses colocataires ne l'aidant pas.

"C'est donc pour cette raison que tu me parlais mal quand je suis entrée?"
Je n'allais pas la laissé continué comme ça, je devais voir avec Carlisle ce qui fallait faire.