Je passai, comme presque chaque nuit depuis que je suis un vampire, quelques heures à rêvasser. Je ne peux plus dormir, donc j'ai trouvé cette alternative aux rêves. A chaque fois que je fais ça, je ne fais plus attention au monde alentour. Quelqu'un pourrait être juste à côté de moi, je ne le remarquerais pas. Je finis par me lever aux premières lueurs de l'aube. Je remarquai que quelque chose scintillait dehors. Je m'approchai de la fenêtre et vis des milliers de flocons blancs immaculés brillants de mille feux avant d'atteindre le sol. Et de tenir au sol, lui aussi d'un blanc pur. Un sourire se dessina sur mes lèvres.

« De la neige... » murmurai-je.

Je me dirigeai vers ma salle de bain à vitesse vampirique, m'appliquai de la poudre matifiante sur toute la peau qui sera exposée à l'air libre pour ne pas briller au soleil, m'habillai. Je sortis ensuite de ma villa et me dirigeai vers la forêt pour une petite ballade. Je sentais la neige craquer sous mes pas. Que c'est agréable, pensai-je. J'ai toujours aimé la neige, que ce soit quand j'étais humaine, ou maintenant. Je pense que ça ne changera jamais, surtout que la seule chose que je n'aimais pas avec la neige était le froid, et que je ne ressens plus le froid.

Soudain, j'entendis un craquement de branches derrière moi. Un homme s'approcha de moi. Un vampire aux yeux dorés. Il s'arrêta et prononça un prénom. Celui qu'il pensait être le mien. Mais ce n'était pas le mien, c'était celui de mon ancêtre, Elena Petrova...

J'étais tranquillement entrain de chasser, il neigait et la neige recouvrait tout moi. Le seul bonheur restant de mon humanité, étant petit, je jouais avec ma mère pour rattraper les flocons. Époque au cœur battant, je voyais toujours ces flash de mon humanité, ma mère avec ses magnifiques yeux verts me demandant d'attraper des flocons. Alors, je tomba net sur le sol respirant l'air glaciale qui parcourait mon nez, je regardais les nuages grisâtres pendant cinq minutes mais je devais repartir me nourrir. Pendant ma chasse, j'entendais des pensées alors je fis attention. Les pensées étaient de plus en plus forte, alors je me dirigeai et je vois cette jeune femme, ayant la même silhouette que Elena Petrova et les même cheveux bruns longs et légérement ondulés mais je n'étais sûr de rien.
« Elena ? »
La femme ressemblait comme deux gouttes d'eaux à Elena alors je m'approchai et sur le passage, une branche se craqua sous mon poids, où sur ma force car désormais, je restai éternellement sous le même poids, 80 kilos j'étais figé comme ça et mon mètre 90 et ma carrure fine et musclée me faisait un air de combattant. Alors après ces mots, j'attendais et je pût voir que la femme fût surprise, même, je pense que je l'ai fait peur puisqu'elle à sursautée. Alors, elle se retourne, ses cheveux volait mais … ce n'était pas Elena. Je pût lire qu'elle cherchais Elena. Étonné, je me recule, elle ressemblait comme deux gouttes d'eaux à Elena. As t-elle perdue la mémoire ?
Ses pensées se posait des questions sur qui moi.
Elle commençais à se rapprocher de moi et me souriait, elle ressemblais à Elena et son timbre de voix était exactement le même que celui de Elena où quelques notes près.
«  Je suis Edward Cullen, et vous, qui êtes vous ?»
Elle était étonnée que je sache ça, mais elle ne reste pas inquiète pour autant.
Je me sentais pas directement rassuré mais j'entends qu'elle ne veut pas de mal mais elle cherche quelqu'un. Ses pensées s'arrêtent là, où elles ne sont pas ouvertes à mon don. La seule préoccupation maintenant, c'est pourquoi elle se ressemble et que fais t-elle ici ? Et que cherche t-elle ?

« Je suis Edward Cullen. Et vous, qui êtes-vous? »

J'arrêtai de m'avancer vers lui. Ma bouche s'entre-ouvrit.

« Apparemment, vous avez remarqué que je ne suis pas elle. Bien que je ne comprends pas comment... » Je fis une pause, m'approchai de lui de quelques pas « Je m'appelle Maria Cooper. Visiblement, vous êtes comme moi, à quelques détails près. Vos yeux par exemple. Ils sont dorés, et non rouges. Feriez-vous partie de la fameuse famille de vampires "végétarien" qui ont gagné une bataille contre les Volturi? »

Yelena m'a beaucoup parlé de ce clan. En fait, elle m'a parlé d'à peu près tout les clans, mais celui-là et celui des Denali sont uniques en leur genre.

« Franchement, je ne sais pas comment vous faites. Ce que vous buvez est totalement dégoûtant. Et puis, les pauvres animaux... Vous savez que tous les pires tueurs en séries commencent par tuer des animaux? »

Il me répondit que moi je n'ai tué que des humains, et que c'est sûrement pire.

« Non, pas forcément puisque je sais me modérer. Tandis que vous, vous buvez une seule goutte de sang humain, et vous devenez complètement fous. Je le sais, c'est une de mes amies qui me l'a raconté. Et puis, les animaux sont innocents, alors qu'il y a tellement d'humains tueurs, violeurs ou autres. Il suffit de faire la justice pour se nourrir, et on a pas mauvaise conscience. »

Je secouai mes cheveux pour faire tomber les flocons qui s'y étaient accrochés. Comme ma température corporelle est la même que celle de la neige, celle-ci ne fond pas sur moi.

« Mais dites-moi, Edward, que faites-vous dans la forêt, si je puis demander. Ah oui, je sais, vous chassez. » Je lui fis un sourire ironique « Les pauvres petits lapins sans défenses... Vous ne vous êtes jamais dit que, peut-être, un jour, les animaux de la forêt vont se révolter et se lier contre votre famille. Oh, ça ce serait une bonne histoire! » Je fis un autre sourire, enjouée par ma trouvaille. « En tout cas, il faudra que je sois là, ce serait marrant à voir. »

Je n'ai pas arrêté de parler ironiquement, et moqueusement, mais il n'en tint pas rigueur, ça avait même l'air de l'amuser. Et puis, je n'y peux rien, je suis de mauvaise humeur: Il a interrompu ma promenade dans la neige.

D'après les pensées Maria, je savait que je l'avais dérangée durant sa promenade mais je m'en fichais, je tournais les yeux et soupirait, elle secoua ses cheveux pour faire tomber les flocons de neige qui s'était accrochés à ses cheveux bruns. Elle me regardais d'un sourire ironique et me dis.

« Mais dites-moi, Edward, que faites-vous dans la forêt, si je puis demander. Ah oui, je sais vous chassez. »

Elle n'avait pas tort, je hocha la tête et elle me fit d'un autre air ironique.

« Les pauvres petits lapins sans défenses … Vous ne vous êtes jamais dit que, peut-être, un jour, les animaux de la forêt vont se revolter et se lier contre vos familles. Oh, ça ce serait une bonne histoire! »

Je ne peux pas m'empêcher de rire, des lapins vont se révolter contre nous ? Très bien. Nous les assassinerons sans problème.
Elle me redit quelque chose mais je n'écoute pas vraiment même si c'est sûr que c'était ironique. Alors, je me nettoyais la chemise, je demandais à Maria si elle voulait bien me suivre.

« Suis moi, je t'accompagne chez moi et nous allons voir. »
Voir quoi ? Je ne sais pas mais c'était le seul prétexte pour qu'elle vienne et de toute façon, elle en auras pas le choix.
Elle ne me faisait rien, je ne savais pas si elle était gentille mais déjà que j'ai dérangée sa promenade, elle va me faire supporter sa mauvaise humeur enfin … Je ne veux pas.
Mais je n'aime pas jugé trop vite mais je sens qu'elle va me porter la poisse, vaut mieux pas que je juge rapidement. Soudain, de la grêle et de la pluie énorme. Les animaux allaient se cacher et j'attrapais un puma et le bu rapidement et laissa tombé sa carcasse sur la neige et j'essuyais la goutte du sang qui tombait au coin de mes lèvres. Elle me regardait choquée. Le puma finissait de se vider et je ne voulais pas revenir trempé. Alors, je pris Maria sur mon dos et me précipitait me réfugier chez moi.
Nous étions arrivé au pas de la porte et je l'ouvrais précipitamment. Carlisle me regardait étonné.
Elena ?
Ce n'était pas Elena.
Ce n'est pas Elena... Sûrement une descendante.

« Suis moi, je t'accompagne chez moi et nous allons voir. »

J'allais lui répondre que je n'avais pas l'intention de le suivre, mais la grêle commença à tomber et, sans me demander mon avis, il me prit sur son dos et m'emmena dans une grande villa. Il entra et me déposa sur mes pieds. Je croisai automatiquement les bras de colère. Un jeune homme blond nous dévisageait.

« Elena? »

« Premièrement, je ne suis pas Elena, et deuxièmement, je suis ici contre mon gré. On lui a pas apprit la politesse à ce Edward? » Je me tournai vers celui-ci « Oh, et ne me sortez pas l'excuse du "On va voir" ou de "Il y a de la grêle, tu seras au sec à l'intérieur", car au cas où vous ne le sauriez pas, je ne crains ni la grêle, ni la pluie, ni le froid. »

Je regardai ce dernier avec un regard noir, et ressortis de cette villa avant qu'ils ne puissent m'arrêter.

Je me mis à marcher à allure humaine, de nouveau dans la forêt. Edward arriva juste en face de moi. Je soupirai d'exaspération.

« Vous n'en avez pas marre de m'ennuyer? Qu'est-ce que je vous ai fait pour que vous ne me laissiez pas tranquille? Je veux juste me promener dans la forêt. En quoi c'est mal à vos yeux. » J'avais légèrement hausser le ton sur la fin.

Je le contournai encore une fois. Qu'est-ce que ce vampire peut m'énerver...

« Je veux juste que vous me lâchiez les basques, est-ce trop demandé? » ajoutai-je, lasse.

Je n'étais pas face à lui, j'étais d'ailleurs à plusieurs centaines de mètres de lui - merci la vitesse vampirique - mais je savais que, même si j'avais chuchoté, il m'aurait entendu.

Pensant qu'il ne viendrait plus m'embêter de sitôt, je continuai mon chemin, jusqu'à arriver à un lac gelé. Je me mis à glisser sur la glace, me rappelant de souvenir d'enfance avec mes parents. Cela me fit sourire alors que je tournoyais sur moi-même. Quand j'entendis de nouveau une branche craquer, je me dis que finalement, je me suis trompée, il est revenu. J'avançai jusqu'au bord et me mis face à lui, les bras de nouveau croisés.