Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ]
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Sujet: Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ] Ven 24 Jan - 9:16
This is an old fight between you and me Shannon & Thea
Les années avaient passées, les jours, les nuits, les joies, les tristesses, tant de souvenirs qui malgré le temps, malgré l’écoulement de tous ces jours, ne s’effaçaient pas de ma mémoire. Encore frais, intacts, le moindre instant que j’avais passé, qui avait marqué mon histoire, qui avait marqué ma haine, encore et toujours enfouie dans mon esprit. Voilà que je revenais enfin là où tout avait commencé, là où j’avais appris à détester, à haïr de toute mon âme, ce sentiment qui m’avait tant changé, qui m’avait fait tant de peine, qui m’avait détruite et qui m’avait malgré tout permis de me reconstruire. La haine. La haine de ces vampires égoïstes et sans cœurs, ces vampires imbus d’eux-mêmes que sont les Volturi. Les Volturi. Ressasser ce nom dans mon esprit ferma un peu plus mon doux visage, rendant mon regard d’autant plus sombre, plus froid, plus dur qu’il ne l’était en réalité… Un prénom résonnait notamment. Shannon. Mon ennemi juré. Avant je ne pensais même pas qu’il soit possible d’avoir un ennemi juré. J’étais bien sotte. Je ne savais rien à cette époque. Je n’étais qu’une enfant, pensant que le monde était loin d’être aussi plongé dans les ténèbres qu’il ne le laissait passé. Mais la mort de mes deux parents m’ouvrit les yeux sur la réalité de ma vie. Être hybride présente des avantages bien sûr, mais aussi de nombreux inconvénients. Vivre en perpétuelle fuite, ne jamais pouvoir s’installer dans un endroit particulier et commencer à vivre sa vie, trouver l’amour, se fondre dans la masse, vivre voilà tout… Je n’y avais pas eu droit et je le haïssais pour cela. Je le haïrais toujours jusqu’à mon dernier souffle. Shannon, il m’avait tout pris, mon enfance, mes parents, ma joie de vivre, mon sourire, ma vie… J’allais aussi tout lui prendre. Je n’avais plus d’inquiétude à faire du mal. Après tout j’étais moi aussi à moitié vampire, alors j’allais jouer avec leurs propres règles. J’allais moi aussi faire du mal sans me sentir mal pour eux. J’allais tout leur prendre, leur voler, leur arracher sans aucun état d’âme, un par un, petit à petit, et ensuite je pourrais m’accorder un instant de calme, une pause, et vivre de nouveau… Peut-être tenterais-je même de retrouver mes deux amours de toujours. Godfrey et Nathaniel Therson. Il ne se passait pas un instant sans que je ne pense à l’un d’eux. Ils me manquaient tant…
Je secouais vivement ma tête pour chasser leurs visages de mon esprit. Il était hors de question que je m’accorde le moindre instant de faiblesse. Je n’avais pas le temps pour ça… Je ne pouvais me le permettre… Tant comptaient sur moi… Si j’y parvenais alors beaucoup d’autres vampires ou hybrides pourraient vivre pleinement. Tranquillement. Et c’était ce que je désirais…
Le bus avançait lentement. Oui j’avais opté pour prendre le bus, c’était lent, de quoi me permettre d’avoir du temps devant moi avant d’arriver là où j’allais… Là où ils étaient tous deux enterrés… Je savais que je risquais d’y croiser Nathaniel et Godfrey. Heureusement l’un des membres Dacian avec qui je m’étais liée d’une amitié certaine m’avait promis de les garder à l’œil et de me tenir au courant de leurs faits et gestes en fonction de là où j’allais. Il semblerait qu’ils étaient tous deux à ma recherche. Tous deux souhaitaient me retrouver. Mais je ne voulais pas être retrouvée… Pas maintenant… Pas avant que j’en ai fini… Nous passâmes devant un panneau indiquant la ville de Bath, un faible sourire s’afficha sur mes lèvres. Un sourire triste avec une once de nostalgie. J’y venais tous les ans. Chaque année je repassais dans la ville le même jour. N’y restant que deux jours. Deux simples jours qui comptaient plus que tout à mon existence. Le jour de l’anniversaire de leur mort. Je ne vois pas pourquoi on parlait d’anniversaire. Ce genre d’événement est supposé être joyeux, animée de sourire et de rires… Mais à chaque fois que je revenais le jour de leur décés je n’avais pas de sourire heureux, je ne riais pas, je n’étais pas heureuse. Ce sont les uniques jours où je m’accorde la faiblesse de pleurer, la faiblesse de laisser ma part humaine prendre le dessus, de sentir mon cœur tambouriner violemment contre ma poitrine… J’avais besoin de laisser ma tristesse sortir, ma colère éclater. J’avais eu tellement besoin d’eux… Aujourd’hui encore je donnerais tout au monde afin de pouvoir les revoir ne serait-ce qu’un instant. Une minute. Ce n’était pas trop demander… et pourtant c’était impossible…
Je sentais déjà ma gorge se serrer alors que je sortais du bus, alors que je remettais bien mon sac sur mes épaules, alors que je marchais à vitesse humaine dans la ville jusqu’à atteindre la forêt la bordant. Je pris une grande inspiration une fois arrivée à la bordure, baissant la tête pour rassembler mon courage. Le soleil se couchait lentement, ses derniers rayons baignant la forêt d’une lumière dorée magnifique. C’était tellement dur qu’un si joli tableau soit noirci par la raison de ma venue… Je relevais la tête, déterminée, inspirant un grand coup, vérifiant que personne ne regardait dans ma direction avant de prendre ma vitesse vampirique et me rendre directement en direction de notre ancien chez nous… Quelques minutes plus tard j’étais devant la vieille chaumière, elle était toujours en état, le seul caprice que j’avais eu, l’une des rares demandes que j’avais exprimées aux Dacian. Je ne voulais que quiconque d’autre s’y installe, ni qu’elle soit dégradée par quoi que ce soit. J’avais déjà eu l’occasion de mettre fin à la vie de deux jeunes qui étaient venus souiller l’endroit. Ma colère avait été sans égal… Mais je ne le regrettais pas… Loin de là…
Elle était telle que je l’avais laissée l’an passé. Toujours aussi petite, mangée par la mousse naturelle, toujours aussi accueillante et chaleureuse à mes yeux. J’en possédais l’unique clé, et rentrait donc avec le même sourire triste qu’auparavant. Ce fut une fois à l’intérieur que je fus assaillis par mes anciens souvenirs, ces moments de joies et de bonheurs que j’avais connu ici. Tout avait été nettoyé, le sang, les armoires cassées, les miroirs brisés, tout… tout avait été remis comme avant cette horrible massacre, j’avais veillé à cela, sinon il était certain que je n’aurais jamais eu la force de revenir :
« Je suis rentrée… »
Soupirais-je entre deux sanglots avant de lâcher faiblement mon sac et de plonger mon visage dans mes mains. Faible… Cette dure faiblesse me happait, je ne parvenais plus à l’arrêter, la laissant m’affaiblir d’autant plus que les larmes coulaient de mes yeux. Une heure passa ainsi, je ne la vis pas passer, me laissant ronger par mes souvenirs, heureux puis malheureux… Puis j’ouvrais de nouveau les yeux, relevait la tête, essuyant les larmes sèches ou encore fraiches présentes sur mes joues légèrement rosies. La nuit était définitivement tombée, me laissant là, seule, dans le noir. Je me relevais avec difficultés, attrapant un briquet dans mon sac j’entrepris d’allumer quelques bougies, j’avais refusé d’installer l’électricité, cela m’aurait trop changée… La maisonnette fut rapidement plongée dans la lumière jaune vacillante des bougies, donnant un peu plus de vie à l’endroit. Puis j’attrapais le bouquet que j’avais un peu plus tôt acheté et m’arrêta devant la porte à l’arrière de la chaumière. Je restais un instant immobile devant cette porte, la fixant, caressant quelques traces encrées en elle. Trace que ma mère faisait pour que l’on se rende compte de ma croissance, pour savoir quand je serais définitivement sauve… Quand on serait définitivement libres, tous… une larme coula de nouveau et je l’ôtais violemment avant de reprendre courage et sortir. J’allumais les deux lampions extérieur, éclairant l’arrière de la maison, les éclairant eux notamment… Ils étaient là, l’un et l’autre, côte à côte, ensemble à jamais. J’aurais tant aimé m’enterrer à leurs côtés et tout oublier. Cesser de souffrir. Mais ce n’est pas ce qu’ils souhaitaient pour moi… Je le savais sinon ils ne m’auraient pas fait fuir de la sorte…
J’avançais lentement avant de m’accroupir pour déposer le bouquet, fixant les deux pièces de roches dans lesquelles nous avions gravé leurs noms : Edgar et Anabella Munt. Mes parents. Je leur adressais un faible sourire :
« Je suis de retour, maman, papa… »
Les larmes coulèrent de nouveau mais je ne m’en rendais pas compte, les fixant de nouveau, ne faisant pas attention au temps qui passait, aux bruits de la nuit, à la brise fraiche qui venait secouer mes cheveux bruns. Quand soudain quelqu’un essuya une de mes larmes. Je sursautais et me redressais vivement, l’air mauvais. La main était gelée, glaciale et pâle. Je savais qu’il ne s’agissait non pas de Godfrey, ni même de Nathaniel, je les connaissais suffisamment pour les reconnaitre. Non, je ne connaissais pas cet homme du moins c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je lui fasse face. Alors l’horreur empli mon regard. Je sifflais d’un air mauvais :
« Vous… »
Shannon, le vampire qui avait tué mes parents, la source de mon malheur. Que faisait-il ici ? Comment osait-il me faire face surtout en ce jour ? Ma colère me fit oublier tout autour de moi, de suite j’activais mon don, je savais qu’il ne le connaissait pas, je savais que cela me permettrais de lui ôter son propre don. J’espérais seulement avoir suffisamment de force pour lui ôter un minimum de ses capacités vampiriques. Cela faisait longtemps que je le suivais, que je me renseignais sur lui, il était l’un des pires que j’ai jamais rencontré. Une horreur, un monstre sans cœur… Mais il était aussi très ancien et avait une force impressionnante. A moi seule je ne pouvais en venir à bout… je refusais de laisser la peur me figer et donc me secouer. Tant que je pouvais lui faire du mal c’était déjà suffisant à mes yeux…
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Sujet: Re: Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ] Dim 2 Fév - 16:05
Mais qu’est-ce que je foutais à Londres moi. Non pas que les pubs londoniens m’ennuyaient, loin de là, ni même les jolies anglaises au sang exquis quoique souvent teinté de par leur propre perversité, mais bon venir rien que pour tuer un vampire et devoir rentrer de suite après, je ne voyais vraiment pas pourquoi j’avais pris la peine de me bouger jusqu’ici… Enfin si, j’en connaissais la raison mais je la trouvais tout aussi ennuyante. Londres signifiait que j’étais en Angleterre, donc que je pouvais aller à Bath, et c’était la bonne période de l’année pour y aller. C’était le jour de sa mort, à lui, ma petite création, l’anniversaire du jour où je l’ai tué. Ça se fête non ?!
Et oui, je n’étais pas du genre à me morfondre sur la mort d’un vampire que j’avais créé, surtout lorsque j’ai moi-même mis fin à ses jours. Ça aurait été ridicule que je pleure pour quelque chose que j’ai causé, enfin franchement, à part faire de moi quelqu’un d’hypocrite qui ne sait pas se décider ça ne sert à rien. J’en avais donc fini avec mon petit meurtre londonien, j’aurais dû en effet, de suite prendre le chemin du retour pour faire mon rapport, au petit matin, aux trois Volturis. Tout le monde sait comme j’ai horreur des limites et des ordres ? Bien. Je n’aurais donc pas l’utilité de vous expliquer le pourquoi du comment je n’ai pas pris ce chemin mais plutôt son perpendiculaire pour aller en direction de… Bath ! Là où sont enterrées mon ancienne création et son idiote d’humaine de femme. Enfin non, que dis-je. Elle n’était plus humaine au moment de mon arrivée. Mais il n’empêche qu’il s’est épris d’elle alors qu’elle était encore humaine, et ça si c’est pas la honte je ne sais pas ce que c’est… Non mais franchement, s’éprendre d’une humaine ?! C’est le monde à l’envers, la honte intergalactique, le cirque, la zizanie, le bordel quoi ! Mais ce n’était pas tout, non seulement il m’avait fait croire à sa mort, il avait épousé l’humaine, s’était installé avec elle, l’avait mise enceinte, avait eu un enfant hybride, avait transformé sa femme et j’avais même pas eu le droit à un faire-part de naissance ?! La mort était justifiée à ce point-là non ? Pour moi en tous cas, elle l’était.
Je ne regrettais en rien mon geste, mais vraiment pas du tout. Il l’avait cherché, il avait essayé de passer outre mon attention, mes conseils et mes préventions, il n’en avait fait qu’à sa tête et voilà qu’aujourd’hui il n’avait plus de vie ou d’éternité devant lui mais plutôt plusieurs mètres de terre lourde, sombre, grasse et infestée… Bien fait. Oui c’était gamin et égoïste de penser ainsi, mais, oh grande nouvelle, je suis un gamin égoïste de première classe. Le pire de mon espèce en fait. Je me remémorais tout cela tout en avançant en direction de Bath, je n’avais pas pris le train, ni même un quelconque moyen de transport humain mais avais préféré la méthode pleinement vampire qui est de se déplacer à pied mais à une vitesse qui défie l’entendement. Ça m’amusait d’user ainsi de mes capacités, ça me permettait aussi de profiter des soirées comme il se doit et regarder directement le ciel plutôt que de passer par le biais d’un hublot ou d’une quelconque vitre. Bien sûr je savais rester discret et ne pas être déceler par les humains, la nuit qui tombait petit à petit m’aider à camoufler ma présence.
Peu de temps après je me retrouvais à Bath. La nuit était tombée et je percevais les lumières de la ville. Quoiqu’il en soit ce n’était pas vers la ville que je me dirigeais mais plutôt en direction du petit bois à sa bordure. Un sourire amusé apparu sur mon visage alors que j’y pénétrais en marchant tranquillement cette fois. Qu’il avait été bien bête de penser que je ne le décèlerais pas dans ce bois. J’avais certes pris mon temps, en même temps j’avais été assez déçu d’apprendre qu’il avait pris sous son aile deux vampires qui allaient à l’encontre des règles Volturis que je lui avais apprises. Une fois ma colère digérée je m’étais d’autant plus lancé à sa recherche, persuadé qu’il n’avait pu mourir si facilement. C’était à Bath que s’arrêtait sa course, c’était là que j’appris les rumeurs à son propos, mais aussi concernant sa femme autrefois humaine désormais démone comme la qualifiait les habitants. Mais ce qui me déçu d’autant plus fut d’entendre parler de l’enfant du diable. Ainsi donc il avait osé transformer un enfant ? Je lui avais pourtant appris que ce n’était pas une bonne idée, je pensais qu’il l’avait compris lorsqu’ensemble nous avions dû en déchiqueter et brûler plus d’un… Apparemment j’avais eu tort. Je me souviens l’avoir trouvé dans cette forêt, l’avoir trouvé bien bête de vouloir m’affronter avec sa femme. Je me souviens l’avoir torturé elle en première pour lui faire payer à lui son affront à mon égard. Puis je m’étais défoulé comme j’en avais eu l’envie sur lui. Je m’étais régaler de leur mort, et n’avais jamais autant profité d’un feu que celui qui carbonisait leurs corps.
Ces souvenirs me faisaient sourires, voire rires. Oui je n’éprouvais aucuns remords, aucunes peines, si ce n’est que j’aurais peut-être dû en profiter un peu plus ? Puis mes pensées allèrent en direction de l’enfant en question. Finalement elle n’était en rien une enfant transformée, mais une enfant hybride née ainsi. Je l’avais compris après plusieurs siècles, alors que j’avais laissé un de mes sous-fifres surveiller l’endroit et qu’il m’avait fait part de l’arrivée de ce qu’il prenait pour trois vampires. C’est alors que j’avais fait la connaissance de la jeune fille, la fille de mon ancienne création. Je ne l’avais pas tué, juste provoqué, mais j’étais impatient de pouvoir me défouler sur elle… et cette fois je comptais vraiment en profiter un maximum…
Sur cette dernière pensée j’arrivais à la clairière, au centre de laquelle se trouvait la minable cabane où j’avais torturé le couple. Je m’arrêtais subitement en y voyant de la lumière. Restant dans l’ombre des arbres, ne faisant pas le moindre bruit je faisais le tour de la clairière. J’entendais de faibles sanglots, sanglots que je reconnaissais de suite et j’eus bien du mal à retenir mon rire. Elle était donc là. A croire que c’était mon jour de chance… Elle était postée face aux tombes de ses parents en train de pleurer. La seconde qui suivait j’étais à ses côtés et essuyais une de ses larmes avec un sourire froid. Elle sursauta et se rappela de suite de moi. Encore heureux, j’aurais été blessé si elle m’avait aussi facilement oublié. J’eus un petit rire lorsqu’elle siffla d’un air mauvais ce petit ‘vous…’ puis je redis avec un air enjoué comme si l’on venait de m’offrir un superbe présent :
« Oui, moi. A ce que je vois tu ne m’as pas oublié. Tant mieux, le contraire m’aurait profondément blessé. Thea c’est bien ça ? »
Ajoutais-je avec un froncement de sourcils avant de me pencher sur les tombes pour aller sentir les fleurs :
« Je n’ai jamais compris ce principes. Ils sont morts… alors pourquoi s’entêter à leur donner des fleurs. T’espère quand même pas qu’ils te disent merci non ? »
Je ne l’attaquais pas de suite, après tout, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas provoqué, j’avais envie de jouer un peu, elle m’avait mis de bonne humeur alors tant pis pour elle…
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Sujet: Re: Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ] Ven 21 Fév - 9:12
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Il était là. Lui. Ce monstre qui avait introduit la peine et l'horreur dans ma vie. Cet ordure sadique et sans cœur qui avait mis fin à la vie des deux êtres les plus chers à mon cœur. Le meurtrier de mes parents. Il s'appelait Shannon et faisait partie de ce maudit clan des Volturi. Voilà tant d'années que je l'avais observé dans l'ombre, suivant le moindre de ses faits et gestes, en apprenant le plus possible sur son histoire afin de pouvoir lui faire connaître à son tour la perte d'un être cher, la tristesse, la démence qu'elle engendre, la peine, la haine, cette perte insupportable qui crée un gouffre au plus profond de votre être. Mais plus je menais mon enquête sur lui, plus je découvrais qu'il avait bien peu de points faibles. Mais bien qu'ils soient peu il n'empêchait qu'il en avait malgré tout... Et j'avais pour but de jouer dessus, voilà pourquoi j'avais rejoint les Dacian. Pour avoir plus de force, plus de soutien, pour acquérir mon droit à la vengeance.
Ce soir était trop tôt, j'étais seule, et bien que j'ai plus de deux siècles de vie, bien que je lui ai de suite ôté l'accessibilité à son don et bien que le voir me mettais dans une rage noire difficilement contrôlable, il n'empêchait que lui avait beaucoup plus de siècles d'ancienneté que moi et donc plus de force... *À moins que...* pensais- je sans laisser transparaître ma réflexion. Oui je pouvais essayer d'exploiter un peu plus mon don pour lui ôter toutes ses capacités vampiriques, sa force, sa vitesse, ses sens surdéveloppés... Mais je me ravisais, il ne fallait pas que j'agisse trop rapidement, sans réfléchir, si je le faisais maintenant alors qu'il ne m'attaquait pas alors j'allais perdre bien trop de forces et ne maintiendrais pas suffisamment longtemps cette influence, alors que si j'attendais le moment propice alors j'aurais le dessus... À cette idée je faillis afficher un sourire mais n'en fis rien pour ne pas l'intriguer.
Je lui faisais face, à lui et son air bien trop fier de lui. Il semblait bien heureux que je me souvienne de lui. Encore une fois, trop heureux... Je ne répondais pas à sa première tirade. Bien sûr que je me souvenais de lui, comment l'oublier , il était con ou quoi? Je ne certifiais pas non plus mon prénom, oui c'était le bon mais je voulais le moins possible lui faire espérer que j'allais faire preuve d'une once de sympathie à son égard. Lui n'en avait pas fait preuve envers mes parents alors pourquoi se montrer indulgente? Il me passa à côté pour aller se pencher sur les tombes de mes parents. Comment osait-il? Il n'avait donc réellement aucune honte, aucun regret, ne culpabilisait en aucun cas. C'était bel et bien un monstre... Mais je savais que le but était de me mettre hors de moi. Il était bien parti, et c'est avec grande difficulté que je fis en sorte de contenir ma colère et ma haine. C'était difficile comme elle était réprimée depuis si longtemps ...
Je le vis sentir les fleurs avec un froncement de nez, en même temps comment penser qu'un être aussi infâme ouisse apprécier la douceur de fleurs. Il ajiuta quelque chose à ce sujet. Vraiment?! Il voulait vraiment que l'on débatte sur la raison de déposer des fleurs sur la tombe de quelqu'un ?! Ça m'étonnerait grandement qu'il en comprenne la vrai raison. Je décidais de prendre mon courage a deux mains, affichant un visage impassible et un ton froid et dur:
"Par votre faute je n'attend plus rien d'eux. Et je ne m'attend pas non plus à ce que vous compreniez la raison de cette attention. Alors laissez tomber. "
Je lui lançais un regard glacial pour qu'il n'essaie même pas de toucher aux fleurs. Puis avec un petit sourire ironique j'ajoutais en croisant les bras:
"Mais ne vous en faites pas, sur votre tombe personnes ne viendra y déposer quoique ce soit, ni même ce recueillir. Ou plutôt ... Il n'y aura plus personne pour le faire. Je suis même certaine que vous n'aurez même pas droit à une sépulture. "
Ajoutais - je avec un petit rire dur. Il est sûr que lorsque je mettrais fin à ses jours je ne prendrais pas la peine de l'enterrer mais plutôt laisser les animaux sauvages venir pisser sur ses restes. Comme il me tardait... Puis je le fixais de nouveau:
"Qu'est ce que vous fichez là de toutes manières ?! Ce n'est pas comme si leur mort vous attristait n'est ce pas? "
Lui demandais-je l'air hautain.
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Sujet: Re: Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ] Mer 19 Mar - 8:47
e ne regrettais pas mon arrêt à Bath. Qui aurait cru que je croiserais cette douce petite hybride qu'il me plaisait tant à taquiner? Bon en même temps il aurait été étrange qu'elle ne soit pas venue se recueillir sur la stèle de ses vieux le jour de l'anniversaire de leur mort. Mais je savais qu'elle évitait cet endroit, méfiante, sachant que l'on surveillait pendant un temps son retour pour l'attraper. Mais heureusement qu'elle était là aujourd'hui, j'avais besoin de distraction. Et elle était une distraction sans pareil ...
Elle était méfiante, quoi de plus normal lorsque l'on se trouvait face à l'assassin de ses chers parents. Mais ce que j'appréciais chez elle c'est qu'elle n'avait pas sauté sur moi pour essayer de mettre fin à mes jours. Non, elle était bien plus intelligente que cela. Elle a su deviner que je suis plus puissant qu'elle, après tout j'ai réussi à mettre fin aux jours de ses deux parents seul. Donc bon je ne pouvais être que plus vieux et donc plus expérimenté. Enfin quelqu'un d'un peu plus sensé et réfléchi, ça faisait longtemps que je n'en avais pas croisé. Elle évitait de parler inutilement et donc ne répondait pas à mes premières prises de paroles. Je la sentais lutter contre cette forte colère, cette haine sans pareil qu'elle m'accordait, ne me laissant pas en profiter la coquine! Elle était maligne, ça aussi ça se perdait, en tous cas chez les jeunes de son genre. Car oui, elle était jeune. Deux siècles seulement, ce n'est pas grand-chose à mes yeux. Mais c'était suffisant pour m'amuser.
Enfin elle ouvrait la bouche pour parler sur un ton qui en glacerait certains et en effrayerait d'autres. Mais je ne suis pas comme tout le monde, malheureusement pour elle. Mais ça, elle le savait déjà, je le sentais. Elle est du genre à se renseigner sur ses adversaires et il était certain qu'elle me considère comme d'elle et c'est ce que j'attends de sa part. J'opinais à ce qu'elle dit, bon d'accord j'ai tué ses vieux, ok, mais qui n'est pas heureux de ne plus avoir ses parents sur le dos?! Bon certes je m'en serais passé, du moins pour ma mère, mais elle était jeune elle et vu la vie que lui avaient imposé ses parents ça ne devait pas être l'éclate tous les jours... Alors j'ajoutais avec un petit rire:
« Allons, Thea, qui n'est pas content de ne plus avoir ses parents sur le dos? Après tout maintenant tu n’as plus personne qui te dise quoi faire non ? Alors de quoi tu peux bien te plaindre ! Tu n’imagines pas le nombre de personnes qui aimerait être à ta place très chère. »
J’eus un petit rire, bien sûr que ce n’était pas totalement vrai, je le savais bien moi-même, mais je n’avais plus d’humanité alors je n’allais pas avoir pitié ou culpabiliser. Tout ce que je voulais c’était l’enquiquiner. Elle n’était que froideur et mépris. Voilà ce que j’avais fait d’elle, autant dire que ça lui donnait du style ! Heureusement que j’étais là sinon elle serait encore une petite fille à maman et à papa et n’aurait très certainement pas vécu la moitié de ce qu’elle a dû vivre suite au décès de ses vieux. Alors pourquoi ce plaindre ? Comme les jeunes sont ingrats de nos jours, n’importe quoi.
J’eus moi aussi un sourire lorsqu’elle me menaça, elle gagnait en assurance, c’était exquis. Encore heureux que personne ne viendrait déposer des fleurs sur ma tombe, et bien sûr que je n’aurais pas de sépulture, je ne comptais pas mourir de sitôt… Mais quand elle dit qu’il ne resterait plus personne pensant le faire je lui jetais un regard moi aussi froid. Ainsi donc elle savait qu’il y avait peu de personnes comptant suffisamment à moi et elle menaçait aussi leur existence… En effet, elle avait sacrément pris d’assurance. J’en étais presque surpris. Jusque-là mes opposants n’avaient jamais vraiment pensé à s’en prendre à mes proches, la plupart étaient persuadés que je ne tenais à rien n’y personne, mais pas elle. Elle était maligne et réfléchie c’était peu dire. Mais elle devait donc savoir que mes proches n’étaient pas non plus du genre à se laisser faire aussi facilement. Je me contentais de répliquer sifflant l’air mauvais malgré le sourire toujours présent sur mon visage :
« Fais attention à ce que tu dis Thea, ça m’embêterait de te faire du mal de suite. On a encore tant de choses à se raconter… »
Je me rendis compte que je m’étais redressé presque inconsciemment, le fait qu’elle ait menacé mes proches m’avait mis sur mes gardes. Mes proches. A qui pensait-elle exactement ? Et comment savait-elle ce que je ressentais pour eux ? Bien sûr me vinrent de suite à l’esprit Alexey, Sulpicia, Aro, Athenodora entre autres… Les seuls vrais que je considère comme ma nouvelle famille. Mais elle devait savoir que chacun d’entre eux était puissants et stratèges, jamais ils ne se laisseraient surprendre par une hybride, et surtout pas nos deux reines… Alors pourquoi ressentais-je une infime pointe d’inquiétude face à cette menace ? Peut-être parce que je lisais dans son regard une détermination inquiétante. Elle savait ce qu’elle faisait et je n’en savais rien à mon plus grand regret. Mais je n’allais pas laissé les choses ainsi, elle pouvait être sûre qu’il lui faudrait me passer sur le corps avant de toucher à un seul cheveu d’entre eux.
Je me repris lorsqu’elle me posa ses dernières questions. Un sourire beaucoup plus jovial et amusé vint prendre la place du précédent. Oui, je laissais mon inquiétude de côté, mais la sous-estimais déjà beaucoup moins, chose rare…
« Tu as raison, je ne suis pas attristé, je culpabilise encore moins, mais il reste que ton père était une de mes créations, je l’avais moi-même entraîné alors je ne vais pas l’oublié de sitôt. Puis je ne regrette en rien ma venue, j’en sais plus sur toi ainsi, sur le pourquoi il a osé me trahir… »
Car c’était ce qu’il avait fait, à plusieurs reprises. Déjà en recueillant ces deux jeunes protégés inutiles, puis en s’éprenant d’une humaine ridicule et pour finir en ayant cette enfant qu’est Thea.
« Je suis sûr que si les choses s’étaient passées autrement je serais aujourd’hui ton parrain, ou une connerie dans ce genre, alors… tu ne veux pas en savoir un peu plus ? Bien que tu me sembles déjà plus renseignée sur ma personne que je n’osais l’imaginer… »
Ajoutais-je avec un air légèrement plus sombre en faisant référence à ce qu’elle savait, c’est-à-dire plus que ce que nombreux de mes opposants savaient…
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Sujet: Re: Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ]
Bath - This is an old fight between you and me [ Shannon & Thea ]