La lune rouge, une part de moi-même maudissait cet événement tandis qu'une autre l'attendait avec impatience. Redevenir humain... Quoi de plus tentant? Du moins tel est le point de vu de Marth. Isaac, lui, exècre ces lunes de sang, les maudit, se souvenant très bien des dernières, celles qui ont eut lieu il y a 2000 ans. Car pendant ces périodes adieu ces petits jeux sur ces imbéciles d'humains, voilà qu'il en devenait un, mêlait à toutes ces ordures. Mais si lui n'était pas content, Marth quant à lui comptait bien en profiter un maximum, et Isaac ne faisait pas grand chose pour l'en empêcher, comme la dernière fois il lui laissa les commandes, retournant dans les ténèbres de ce crâne qu'il partage, se mettant en mode Off pour laisser Marth redécouvrir le monde et ce un peu plus longtemps que d'ordinaire, à la grande joie de la part plus humaine de notre personne.

Marth en avait en effet profité, c'était peu de le dire, passant ses journées dehors, appréciant des mets qu'il n'avait jamais connu, se délectant de boisson dont il avait imaginé en secret le goût à l'exaspération d'Isaac, mais désormais il se moquait grandement dans l'avis de ce-dernier, sachant qu'il ne sortirait que lorsque le rouge cesserait de tacheter les rayons lunaires. Mais lorsque l'on se retrouve enfin libre de faire ce que l'on veut, de tout faire, dur de faire un choix. Alors qu'est-ce qui a fait que l'on s'est retrouvé dans le Texas? Une affiche publicitaire mettant en avant la popularité d'une  de ses traditions. Le rodéo. Chose qui n'aurait rien dit à Isaac, ce qui me tentait d'autant plus.
Voilà comment après quelques heures de voyage je finis par me retrouver dans cette salle surpeuplée où se trouvaient bon nombre d'humain et surtout d'humaines plus exquises les unes que les autres, un verre à la main, encourageant les braves tentant de dompter une de ces bêtes survoltés.  

Je me plaisais plus que tout à me mêler à eux, paraissant presque comme eux, à deux millénaires près certes. Mais plus je regardais la foule, dégustant une pinte de bière fraîche, plus je me rendais compte que certains se décalaient des autres... D'autres vampires affectés par les lunes rouges. Les voir me ramena brutalement à la réalité, les fixant, me souvenant des soucis qui arrivaient bien rapidement lorsque plusieurs vampires étaient réunis en un seul endroit. La venu de ceux désireux de mettre fin à nos jours. Je sentis Isaac rire à l'intérieur de mon crâne, très certainement désireux de savoir comment je m'en sortirais cette fois-ci... Inconsciemment je me rapprochais des vampires présents, mon instinct me dictant que l'on devait très certainement être repéré et que l'on s'en sortirait bien mieux à plusieurs que seul...

Redevenir humaine n'a franchement pas été une partie de plaisir au début. Quand mon coeur s'est remis à battre, j'ai complètement paniqué et ai fondu en larme. Mes émotions s'étaient comme amplifiées pendant un court moment. Puis, mes sens sont redevenus aussi faibles que le sont ceux des humains, j'ai dû recommencer à manger, à boire et à dormir. Par après, j'ai compris que cette opportunité de revivre une vie humaine pendant un temps indéterminé était une chose que je ne devais pas rater. J'ai pris le premier vol pour un endroit chaud et me suis retrouvée au Texas. Je me suis mise à passer chaque moment à bronzer - La couleur légèrement brune que prit ma peau me manquait tellement, j'en avais marre d'être toujours blanche - , à manger diverses nourritures, à boire de délicieux cocktails auprès de barman sexys à souhait, à profiter de la plage et de la mer et à ramener à homme à ma chambre d'hôtel tous les soirs.

Quatrième jour d'humanité.

Une affiche ayant mis en avant le rodéo qui allait avoir lieu le soir attira mes yeux. Encore une raison de m'amuser qui ne put que me tenter. Je me préparai donc, avec un short, une chemise à carreaux. Je me lissai les cheveux, passai un léger maquillage sur mes yeux et me voilà 'fin prête. Je passai donc ma soirée à encourager les cavaliers en criant, une bière à la main et un chapeau de cowboy, reçu à l'entrée, sur la tête.

Je me sentis soudain comme menacée. Je ne voyais personne qui pouvait être à l'origine de cette sensation, mais c'est comme si je devais fuir, qu'il y avait quelque chose qui voulait ma mort. Je tournai la tête et vis un homme qui avait une expression faciale ressemblant sûrement à la mienne. Il avait l'air grave et s'avançait vers moi. Une fois qu'il fut à mon hauteur, il n'eut pas à me parler que je compris qu'il fallait partir car, peu importe si nous ne nous connaissions pas, nous avions la même menace sur les bras, alors autant rester ensemble que séparés. Je le suivis alors, et nous nous arrêtâmes près d'un homme, apparemment vampire-mais-humain-en-ce-moment...

Il fallait vraiment que nous nous fassions menacés maintenant, alors que nous sommes faibles? Une petite voix dans ma tête me dit que c'est justement parce que nous sommes faibles que nous sommes attaqués.

Les Lunes Rouges... Santo aurait dû se renseigner sur se que c'était, car il n'en avait jamais entendu parler, jusqu'à se qu'on commence à en parler, à l'approche de la prochaine Lune mais, de toute façon, maintenant il était trop tard et il savait que bientôt, il saurait se qu'il en revient.

Retrouver un peut d'humanité... Ce n'est très certainement pas Santo qui viendrait sans plaindre, du moins, pas maintenant.
Lorsque la Lune fit son apparition et que Santo et les Min commencèrent à ressentir leur cœur battre, leur corps avoir une chaleur corporelle normale, les envies de manger, de boire et de dormir, ça leur fit à tous une sensation bizarre. La fratrie Min a plus mal pris leur retour à une vie humaine que Santo, très certainement dû au fait qu'ils soient plus âges que le Mexicain. Ce dernier avait d'ailleurs demandé à pouvoir prendre quelques jours de vacances, à ses supérieurs, car il voulait profiter de sa "liberté" retrouvée. Ses supérieurs n'ont pas compris pourquoi est-ce qu'il voulait déjà des vacances mais ils acceptèrent tout de même.
Le vampire aux longs cheveux blonds avaient toujours aimé le soleil, la chaleur, même s'il n'avait pas pu en profiter, ses soixante dernières années, donc, lorsqu'il entendit parler des rodéos qui se déroulaient actuellement au Texas, il voulu absolument y aller, malgré les protestations de Li qui ne le sentait pas du tout. Santo ne l'avait pas écouté et avait sauté dans le premier avion, via le Texas. Perdu dans ses pensées, comparent sa vie d'avant avec celle de maintenant et avec se qu'il était entrain de vivre, il ne réalisa pas qu'il s'était endormi, il ne le réalisa que lorsqu'une hôtesse de l'air vint le réveiller, une fois arrivée à destination.
Dès qu'il arriva au lieu dit, il se senti mal à l'aise, épié. Par qui? Par quoi? Pourquoi? Il n'en savait rien. Il alla s'acheter une bière et avait à peine commencé à regarder le spectacle qu'il se retrouva encadré par un homme et une fille. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre que, comme lui, ils étaient, il y a quelques jours encore, des vampires qui avaient été transformés en humain à l'arrivée de la Lune Rouge. Si eux aussi se trouvait là, au même moment que lui, c'est que ça devait être grave, qu'ils devaient courir un danger. Un danger qui devait très certainement être grave, très grave, et contre lequel ils ne pourraient peut-être pas se défendre ou répliquer, vu qu'ils ne savaient pas d'où il venait, exactement...

Ruby vit cette lune se levée pour la première fois, et elle frissonna. Elle descendit quatre à quatre les marches de son escalier sur le perron. Ses parents et son frère dinaient déjà dans le jardin. Quand tout à coup, elle chuta lourdement au sol. Elle sentit une pulsion animée son cœur, et elle commença à se sentir mal. Ses bras gonflèrent et elle se transforma lentement, quand tout à coup, elle eut un choc violent à la tête. Sa vison devint floue, elle vit seulement sa mère tenant une pierre ensanglantée dans la main. Puis elle la vit se précipiter vers la pelle posée conte le proche et lui asséner plusieurs coups. Bien loin de la souffrance physique, ce fut la première fois que Ruby dut se résoudre a l’avouer, plus rien ne la rattachait à la vie. Elle lâcha prise.

°°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°° +++ °°°

Elle se réveilla avec cette sensation de déjà vue. Tout était sombre. Mais pourquoi de déjà vue ? Elle prit une bouffée d’air mais se stoppa nette. Elle n’était pas  l’air libre. Elle était enterrée. Vivante. Elle leva les bars vers la surface, essayant d’attraper et de prendre appuie. Elle ne réussit qu’à trouver de l’air, sans prise. Soudain, une main attrapa la sienne. Et la hissa à la surface. Quand elle ouvrit les yeux, elle eut Renésmée Cullen qui la tenait dans ses bras. Elle l’aida a se relevée et elle articula quelques mots pour empêcher l’hybride de prévenir la police. Jamais elle ne pourrait revoir ses parents en sachant qu’ils avaient tentés de l’enterrée, la croyant morte.... Ou non.

Elle passa la nuit chez l’hybride. Elle ne formula qu’un maigre merci. Elle devait fuir, fuir cette ville. Elle emprunta les vêtements a Renésmée et d’en alla. Elle lui fit la promesse qu’elle lui revaudrait cela, et elle dut admettre qu’elle se sentait un minimum rassurée d’avoir trouvée cette jeune femme pour l’aidée. Ainsi elle se dirigea vers le Texas, sans autre but que se cachée. Elle ne savait pas ce qui se passait, mais elle n’avait rencontrée aucun vampire. Ca ne sentait pas bon. Finalement elle rencontra un jeune loup. Lui, il se fichait de savoir qui elle était, tant mieux, et elle cherchait juste un compagnon de route a sacrifié a sa place en cas de problème.

Un jour elle vit trois vampires, qu’elle ne connaissait pas. Rien d’anormal. Mais elle sentit soudain quelque chose bourdonnée, et une voix dans sa tête.

« Tues les, tues les trois vampires. »

Elle fronça les sourcils. Ça ne provenait d’aucune de ses sœurs. Finalement elle se décida à réfléchir à un plan.

« Bien, on a une mission désormais, nous devons les abattre. Va te postera l’abri des regards, mais de facon a m’avoir dans ton champs de vision ». Puis elle vit son regard, comme si il ne supportait pas d’entendre des ordres. « Keep calm pretty eyes, si tout se passe bien, ce soir on mange un steak ok ? »

Bon, elle blaguait, ils n’avaient pas vraiment l’argent pour le faire. Mais elle pourrait toujours laisser trainer sa main dans la boucherie, sans qu’on la voie. Elle attendit qu’il s’en aille et compta mentalement jusqu’à quatre-vingt-cinq. Puis elle se mit en chasse.

Elle les vit, regroupés. Pas trop de mal à les reconnaitre, même en humains son flaire parlait de lui-même. Elle descendit la rue, remettant nerveusement sa mèche de cheveux derrière son oreille. Elle ne s’attarda pas sur leurs visages et elle se plaça a côté d’eux. Elle garda cet air nerveux en y ajouta un petit ton hautain. Au boulot.


« Vous voulez mourir ou quoi ? » Les trois semblèrent étonnés, et même méfiants. « Que ce passe-t-il ? » elle mima une pause, feignent l’incompréhension. « Ah c’est ça, vous me croyez membre de cette secte de fous furieux ? »

Ils semblèrent  tous presque contre son avis, la pensant surement avec eux. Qui leur dirait le contraire ?

« Eh non, raté. » ils continuèrent avec leur air pincé.

« Bon écoutez, vous êtes recherchez par cette secte, et moi aussi. En refusant d’obéir à leurs règles, je ne savais pas vraiment qu’ils tenteraient de me tuer. Hors avec cette lune, je me suis transformée d’un coup, puis ma mère m’a enterrée vivante. Ensuite ce clan a voulu m’enrôler dans leur secte, j’ai dit merci mais non, et ils veulent ma peau, pour finir j’ai dut fuir parce que ma famille a peur de moi et veut me tuer ainsi que tous ceux que je connais. » La jeune femme souffla, non pas parce que ça l’éprouvait d’avoir vécu cela. Mais parce que ça l’éprouvait d’avoir à mentir ainsi.

Elle leur fit signe de s’alignée un peu de la foule et de prendre place sur une table l’abri des regards, pour discuter au calme.

« Alors, que comptez-vous faire ? »

Elle semblait lasse, épuisée, et quelques mèches de ses cheveux attachés et sales retombaient mollement sur ses épaules, des cernes formaient deux cercles violets sous ses yeux d’un bleu taché de jaune et ses vêtements couvraient les trois quarts de son corps meurtrit par les coups de se mère pour abattre le loup en elle. Elle n’avait plus rien de la jeune femme qu’Isaac ou Maria avait pu connaitre. Et pour cause, eux, ils avaient connus Ruby, la jolie, la mauvaise, la cruelle, la superficielle, la princesse.

Hors elle tirait sur ses cheveux avec honte, honte de ce blond.
Hors elle avait une voix plus grave.
Hors elle parlait malgré la nervosité avec une voix imposante.
Hors elle boitait.
Hors c’était Willow qui parlait.


HRP : Post un peu tardif désolée : /

Je m'étais rapproché d'une jeune fille anciennement vampire et sans avoir besoin de partager le moindre mot nous savions qu'une menace nous surveillait de plus ou moins loin. Restait à savoir si on parviendrait à s'en sortir vivant ou non. Nous étions désormais en compagnie d'un homme qui lui aussi était un vampire d'ordinaire, il suffisait d'un coup d'oeil pour le deviner, ce qui rendrait d'autant plus la tache facile à nos attaquants. Voilà que maintenant nous étions tous les trois, très bien nous étions regroupés... Et maintenant? Etait-il véritablement judicieux de quitter cet endroit bondé? Après tout, les loups n'allaient-ils pas avoir plus de difficulté à venir à bout de nos existences en présence d'humains?

Isaac se marrait bien lui de me voir galérer de même que mes compagnons de fuite. Mais il n'allait pas tarder à se montrer plus intéressé... Une jeune fille vint vers nous et elle me dit de suite quelque chose... Différente certes, mais le visage restait le même... *Ruby* pensa Isaac. Il me fallut pour ma part un moment pour remettre en contexte cette personne avant de comprendre que Ruby était la louve qu'avait rencontré Isaac lors d'un de ses petits jeux et avec qui il avait eu une conversation plus longue que d'ordinaire. Je n'avais pas retenu grand chose de ce moment mis à part la tête de la jeune fille et son odeur de louve. En clair, bien qu'elle ai intéressé quelques temps Isaac elle était aujourd'hui une menace et instinctivement je me montrais méfiant et distant.

Je l'écoutais en silence alors qu'elle disait ne pas être avec la secte de la lune rouge. Malheureusement pour elle j'avais déjà connu les précédentes lunes rouges et savait cela impossible. Aucun lycan ne pouvait s'interposait contre la Chasseuse, même s'ils n'avaient en rien l'envie de tuer tel ou tel vampire comme ils partageaient un certains lien ou une quelconque relation il n'empêchait que lorsque la secte ordonnait, les chiens faisaient. Voilà tout.
Certes elle avait ce ton et cet air convainquant, mais je n'avais en rien confiance en elle, puis qui aurait cru ses dires avec si peu de preuves?

Elle raconta son histoire mais je ne l'écoutais pas, lançant des coups d'oeil furtifs à la foule n'appréciant pas la sensation qu'elle me laissait percevoir. Pour Isaac la solution était simple, suivre les autres et dès que l'occasion se présentait les laisser se sacrifier pour nous sauver. Enfin il montrait un peu d'intérêt à la chose, et oui, monsieur voulait encore jouer un peu sur Terre. Mais la faille à son plan était que c'était moi aux commandes, et pas lui. Jetant un coup d'oeil aux autres vampires il était certain que je n'allais pas les laisser seul face au danger mais j’espérais qu'eux aussi n'accorderaient pas leur confiance à la jeune fille.

Elle nous attira un peu à l'écart de la foule mais je restais en retrait:

"Et qu'est ce qui nous dit que tu racontes la vérité? Depuis quand les loups peuvent s'opposer aux ordres qu'on leur donne?"

Certes c'était peut-être la provoquer ou que sais-je mais si elle nous menait droit dans un piège il ne fallait pas la suivre sans dire mot.

Je ne pus prononcé un mot durant le discourt de Ruby. Je ne pus m'empêcher de remarquer à quel point elle était... Différente. Maquillage bâclé, cheveux sales et surtout, cette lueur dans les yeux que n'a pas Ruby. Mais ce n'est pas non plus Honey... Une troisième personnalité? Ca me parait fou, mais c'est la seule explication plausible qui me vint à l'esprit.

Je ne fis plus vraiment attention à la discussion car je fus distraite par des dizaines de personnes encapuchonnées s'installant dans les gradins. La cloche de l'horloge sonna une fois. Deux fois. Je n'entendis plus aucun bruit. La foule et les taureaux disparurent: Il ne resta que nous, vampire-humains, Ruby et ces capuches. Ces dernières se jetèrent sur nous autres vampires, bloquant nos bras derrière notre dos. J'essayai de me dégager de leur prise, mais ils avaient des mains de fer, et je n'étais plus un vampire. Je commençai vraiment à avoir peur. Cela dut se voir sur mon visage.



« Mes chers amis sentez cette odeur de trahison, celle qui me fait dire que mêmes nos plus fervents alliés peuvent s'avérer être des traîtres. Je sais, je le sens au fond de mes entrailles alors que sur votre peau se fait sentir le parfum de la mort. L'un comme l'autre vous avez apprécié la compagnie des vampires, l'un comme l'autre vous avez failli à votre tâche en ne venant pas à bout de ces démons qui avaient fait irruption sur votre chemin. Il faut maintenant montrer à qui va votre allégeance, et si vous êtes digne de vivre. »


"L'un comme l'autre? Mais il n'y a que Rub-"


A ce moment, je remarquai qu'un jeune loup se trouvait enfermé avec nous. Je le regardai, et reconnus l'innocence, la compassion, la tristesse et tout un mélange d'émotions qui représentait une personne que j'ai rencontré. Un jeune modificateur qui m'avait aidé à retrouver mon chemin dans la forêt. 


« Nashoba? » murmurai-je.

PS: J'ai écrit tout un texte de plus de 40 lignes, et pouf, disparu. Ca m'a vraiment mis en rogne. Bref, je l'ai réécrit, mais n'ayant plus le coeur à cette réponse, je ne l'ai pas vraiment détaillée...

Elle était calmement en train d'écouter le jeune homme remettre en question sa parole, et elle ne pouvait que l'admirer pour cela, quand se produisit un évènement qu'elle n'avait jusque-là pas prévu le moins du monde. Tout disparut et en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, elle fut jetée dans une arène avec ces vampires. Elle heurtât le sol de plein fouet en se sentant défaillir, sa tête lui fit mal, et elle s’attendit à ce qu’on la félicite pour avoir essayé de les berner, mais ce fut un tout autre genre de discours que tint la prêtresse.

« Mes chers amis sentez cette odeur de trahison, celle qui me fait dire que mêmes nos plus fervents alliés peuvent s'avérer être des traîtres. Je sais, je le sens au fond de mes entrailles alors que sur votre peau se fait sentir le parfum de la mort. L'un comme l'autre vous avez apprécié la compagnie des vampires, l'un comme l'autre vous avez failli à votre tâche en ne venant pas à bout de ces démons qui avaient fait irruption sur votre chemin. Il faut maintenant montrer à qui va votre allégeance, et si vous êtes digne de vivre. »

Quelle odeur ? Quelle putain d’odeur sentait cette prêtresse ? Ah oui, celle de la ruse ? Celle de Willow essayant de les avoir dans son piège avec elle. Eh non, cette espèce d’idiote avait crue à une trahison. Etait-elle donc plus crédule que ces vampires ? Même eux s’étaient méfiés, et elle, elle y avait crue tout de suite. Elle n’était pas là, mais Willow espérait bien qu’elle entendrait ses pensées. Et à ce moment-là, elle verrait quelle erreur elle avait fait, en l’emprisonnant avec ces pourritures alors qu’elle était restée fidèle tout le long.

« Nashoba? »

Willow ne s’était pas relevée, et elle ne sûr pas à qui d’adressait les dires de la brune apeurée près d’elle. Elle se leva, trébuchant sur sa jambe infirme. Elle sentit une larme couler sur sa joue. Elle marcha près du centre de l’arène. Un râle désespéré sortit de sa bouche.

« Non... Non ! Non ! Mais que vouliez-vous ? Que nous les tuons en pleine rue ? Nous avons dut nous montrer plus intelligentes, nous essayons de les tromper. Mais non, vous avez été crédules, nous devons dire que nous sommes Fière, fière d’avoir réussie à être convaincantes ! Puisque vous-même y avez crues ! »

Elle se détourna du ciel s’en alla vers le mur, ces vampires allaient la massacrée avant cette secte de tout façon. Mais qu’en avait-elle à faire au final ? Rien. Elle n’avait plus rien.

« Vous avez tout ruinés... Mentons-nous ? Mentons-nous Ruby ? Allez-y, fouillez dans notre cerveau ? Fouillez autant que vous pouvez ! Epuisez-vous à chercher, perdez-vous dans ce désastre ! »

Ruby se mit contre le mur, dos aux autres, cherchant désespérément ces voix de ses sœurs qu’elle avait toujours entendue, mais cette fois, un silence régnait sous son crâne, pour la première fois depuis onze années, elle était seule. Pourtant elle appelait Ruby, pour régler cette situation. Mentir, vivre, ce n’était pas son truc.

« Nous ne pouvons plus rien faire, nous somme épuisées. Faites ce que vous désirez, nous ne pouvons pas vous prouvez notre volontée... Sommes nous dignes de vivre Ruby? Laissez nous réfléchir »

Spoiler:

Trois vampires redevenus humains, une enfant de la lune en face d'eux et pleins d'humains parfaitement normaux autour et, pourtant, Santo se sentait de plus en plus mal à l'aise. Tandis que l'enfant de la lune racontait aux rois vampires-humains qu'elle avait été enterrée vivante par sa mère parce qu'elle s'était transformée en loup en sa présence - dans tous les cas, Santo trouvait qu'il fallait y aller, pour enterrer sa fille vivante, même si s'est une louve - le Mexicain regarda autour de lui, crispé, dans l'espoir de trouver la personne qui les observait et qui le mettait mal à l'aise. Ses deux compère ne semblaient pas non plus très rassurés. L'enfant de la lune les emmena un peut à l'écart, avant que le garçon-vampire-qui-n'en-ai-plus-un ne lui demande comment est-ce qu'elle ne pouvait pas obéir à la secte de la Lune Rouge. A cette questions, les vampires n'auront très certainement jamais de réponse, car durant les minutes qui suivirent, Santo eut l'impression de vire un cauchemar ou d'être dans un film: un clocher annonça l'heure mais le temps semblait s'être arrêté, la vie semblait être vécue au ralenti, les humains, qui les entouraient encore par centaines la demie-seconde plus tôt n'étaient plus là, remplacés par des personnes encapuchonnés dans des capes rouges; personnes qui les empoignèrent tous les quatre sans ménagement. Santo se débattit, jura, voulu donner des coups de pied et mordre mais il fut jeté dans l'arène. Dire qu'il était venu pour voir des taureaux, dans cette fameuse arène, et que c'est lui qui si trouvait, désormais. Pourquoi? Certainement parce qu'il avait eu le malheur d'être transformé en vampire, ce fameux jour de juin 44. Par qui? Cette foutue secte dont il aurait dû faire plus de recherches. Pour combien de temps? Il n'en avait pas la moindre idée mais il espérait que quelqu'un, n'importe qui, abrégerait vite ses souffrances car il n'aimait pas tous ses regards braqués sur lui.
- Mes chers amis sentez cette odeur de trahison, celle qui me fait dire que mêmes nos plus fervents alliés peuvent s'avérer être des traîtres. Je sais, je le sens au fond de mes entrailles alors que sur votre peau se fait sentir le parfum de la mort. L'un comme l'autre vous avez apprécié la compagnie des vampires, l'un comme l'autre vous avez failli à votre tâche en ne venant pas à bout de ces démons qui avaient fait irruption sur votre chemin. Il faut maintenant montrer à qui va votre allégeance, et si vous êtes digne de vivre. Retenti soudain une voix qui se tût aussi vite qu'elle s'était faite entendre.
Santo ni compris pas grand chose: quelle trahison? Tout comme la vampire, il ne remarqua que maintenant qu'il y avait également un modificateur avec eux. L'enfant de la lune, par contre, ne sembla même pas y prêter attention: elle semblait totalement paumée, dans son délire, en train de se parler tout de seule. Déjà qu'il l'a trouvait étrange, mais alors là, c'était le summum...

[HS: Dsl pour le temps de réponse, je voulais le faire la semaine dernière mais j'ai totalement zappé.]

Je décidais de me méfier de celle qui avait les traits de la Ruby qu'avait rencontré Isaac, mais comme ça aurait été trop beau, je n'eut pas droit à de réponses à mes interrogations que la foule humaine se vidait, comme hypnotisée, quittant les lieux au profit d'êtres vêtus de capes ridicules sensé très certainement ajouter au mystère ou à l'angoisse de l'instant. *Pourquoi toujours des capes?* commentait avec lassitude Isaac dans mon esprit. Je n'eus pas non plus le temps d'argumenter avec lui que certains de ces personnages venaient nous agripper et nous mener au centre de la salle, là où précédemment hommes et taureau lutaient en vue d'élire le plus fort.
Je vis la jeune vampire s'effrayer de plus en plus de la situation, c'était normal et compréhensible, le second vampire que nous avions rejoint plus tôt se débattait mais c'était en vain. Pour ma part je ne faisais rien, ayant déjà vécu cela et vu les dégâts que pouvait engendrer cette secte il ne servait à rien de tenter quoi que ce soit. J'étais même étonné que la chasseuse nous laisse vivre aussi longtemps. Tout bon jeu avait une fin non?

Mais c'est qu'en réalité elle venait de trouver un tout nouveau jeu pour se détendre et passer le temps. C'était nous qui allions lui servir de spectacle. Pas très étonnant en même temps, pour elle nous étions fait pour cela. Bref. Nous fûmes tous, autant les uns que les autres jetés dans ce qui faisait désormais plus office d'arène. Une voix nous parvint enfin, celle de la chasseuse, celle qui fit sourire Isaac en mon esprit mais qui m'effrayait.

« Mes chers amis sentez cette odeur de trahison, celle qui me fait dire que mêmes nos plus fervents alliés peuvent s'avérer être des traîtres. Je sais, je le sens au fond de mes entrailles alors que sur votre peau se fait sentir le parfum de la mort. L'un comme l'autre vous avez apprécié la compagnie des vampires, l'un comme l'autre vous avez failli à votre tâche en ne venant pas à bout de ces démons qui avaient fait irruption sur votre chemin. Il faut maintenant montrer à qui va votre allégeance, et si vous êtes digne de vivre. »

Si Isaac avait été au contrôle il aurait très certainement éclaté de rire tel qu'il le faisait actuellement dans mon esprit, ne me rassurant guère. Je n'écoutais ce qu'il disait regardant le visage des différentes personnes présentes dans l'arène, tous se regardant à tour de rôle mais fixant notamment la jeune fille à la chevelure brune… Alors que j’entendais le nom de Ruby qui fit tilter Isaac je tombais sur la gueule du loup qui nous avait aussi rejoints, se trouvant à l’opposé de ma place. C'est lorsque je le vis que je sus que c'était à moi qu'il allait s'en prendre. Ainsi donc, même si la chasseuse leur laissait le choix il craignait trop de s'opposer à elle et préférait nous tuer. Ainsi donc c'était ainsi que j'allais mourir...
*Arrête tu vas me faire pleurer* une once de surprise me traversa l'esprit avant que je ne perde le contrôle... Maintenant c'était Moi qui tenais les rênes, un sourire en coin relevant les yeux, ce regard si différent, vers le loup qui apparemment semblait avoir jeté son dévolu sur Moi. Marth sombrait dans la noirceur de Notre esprit Me laissant la place, au moins Moi Je ne craignais pas de souffrir ou quoi que ce soit, J'étais né de la souffrance alors J'allais plutôt m'en amuser comme toujours.