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Sujet: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Mer 13 Mar - 23:16
Cachots de Volturra ◈ Sulpicia & Shannon
It is here that we had met... It is here that we will meet again......
olterra... Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de séjourner dans cette merveilleuse cité... Cité si ancienne et si lourde d'histoire, de leur histoire, de notre histoire, de mon histoire... Car malgré ses aspects de petite bourgade italienne paisible où séjournent tranquillement de pauvres humains la vérité était toute autre. En son centre réside l'un des plus ancien et plus puissant clan, cette grande famille d'êtres de la nuit, cette fraternité de croqueurs de sang... Les Volturi. Et j'ai l'honneur d'en faire parti. J'étais de retour, de nouveau errant entre les murs de pierre imposant de l'antre des Volturi, cette bâtisse si ancienne et dans laquelle il s'était déroulé tant de choses, tant d'événements, tant de confrontations, mais aussi dans laquelle là justice avait toujours été faite. Oui, car bien que Volterra soit non seulement le lieu de résidence d'une grande famille de vampire c'était surtout et avant tout la Royauté vampirique qui y régnait, contrôlant les autres clans, imposant leur décision, rendant les jugements émis par nos trois pères fondateurs : Aro, Marcus & Caïus.
J'avais passé tant de temps dans cette magnifique cité, dans cette merveilleuse bâtisse et j'en connaissais les moindres recoins même si le jour de ma découverte de cet endroit si paisible remontait à plus de 1460 années, me rappelant encore et toujours du premier jour où je passai les portes en bois massif, laissant au pas de cette entrée mon humanité dont je n'avais plus l'utilité. Cet endroit marquant le début de ma nouvelle vie, de mon éternité de vampire et le début de mon allégeance à mon créateur, Aro. Tant d'années s'étaient écoulées, et tant de choses s'étaient passées... Mais j'étais aujourd'hui de retour, j'avais de nouveau l'occasion de fouler le sol gelé de la pierre brute, d'apercevoir la foule se pressant dans les ruelles de la cité sans même se douter de quels types d'être se trouvait à quelques pas d'eux... Cela faisait quelques temps que je me trouvais de nouveau à Volterra, refusant de partir face à la requête que m'avait soumis Aro, lorsqu'il m'avait fait par de son désir quant à ma présence ici tant que les Dacian restaient aussi instables. Je n'avais pas pus refuser, lui étant si redevable, et pourtant je ne souhaitais pas non plus rester éternellement dans la cité, sachant qu'il me faudrait de nouveau partir comme je l'avais déjà fait quelques années plus tôt...
La nuit était des plus claires, un quart de lune flottant dans cette mer d'étoiles, les rues étaient calmes et peu d'humains se promenaient à une telle heure... J'étais adossé au cadre d'un vitrail donnant sur Volterra guettant en silence et profitant de cette vue qui m'avait quelque peu manqué. Lorsque j'étais revenu juste après la confrontation avec ces pacifistes de Cullen j'avais regagné mes appartements dans l'antre de ma famille, retrouvant tout ce qui avait bercé mes années d'éternité. Désormais la nuit était avancée, il n'y avait pas le moindre bruit dans la demeure et je décidais alors de sortir de mes appartements afin de pouvoir profiter pleinement de mon ancienne demeure. Vêtu d'un simple pantalon en lin noir et d'un haut de la même couleur j'errais silencieusement dans les corridors, les colimaçons, mes pieds nus ne laissant paraître aucun son permettant au silence d'englober totalement ces instants de nostalgie. Je me dirigeais inconsciemment, me rappelant anecdotes et faits s'étant passé à tel ou tel endroit de la bâtisse, laissant par moment une esquisse de sourire étirer mes lèvres. Mais je fus étonné de découvrir vers où cette balade me menait réellement, vers où je me rendais automatiquement, sentant cette habitude d'antan renaître en moi... oui c'était bien là que je me trouvais, devant cette porte si sombre cette porte verrouillée permettant de garder au secret ce qui devait l'être... cet endroit qui avait toujours été ma pièce favorite, mon terrain de jeu favoris... Les cachots....
Je ne pus attendre plus longtemps et d'un croc me mordis l'index, modelant le venin qui jaillissait lentement de la plaie tandis que ma peau se refermer déjà. Une petite lame des plus solides prit place à l'extrémité de mon doigt et quelques secondes plus tard la porte était ouverte et j'entrais dans cette pièce immense empestant la peur, la terreur , la souffrance à souhait. Cette fois un véritable sourire de contentement prit place sur mon visage :
« Je suis bel et bien rentré ... »
Pensais-je en me perdant dans cette avalanche de souvenirs, d'instants passés en ces lieux et dont cette pièce ravivait les flammes...
Sulpicia Volturi の QUEEN OF THEM ALL の
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Ven 15 Mar - 0:10
Sulpicia ♣ Shannon
“ You've got the words to change a nation but you're biting your tongue. You've spent a life time stuck in silence, afraid you'll say something wrong. If no one ever hears it, how we gonna learn your song? So come, on -- You've got a heart as loud as lions, so why let your voice be tamed? ”
Du bout des doigts, elle vint effleurer l’épaisseur des marques de peinture à l’huile présentes sur sa toile. L’aspect était rugueux, presque sec, et définitivement gras, si bien qu’un peu de produit marron foncé vint se coller à son index. Sulpicia esquissa un bref sourire dénué d’émotion, avant de brutalement saisir les bords du portrait, puis de le jeter dans le feu crépitant de la cheminée. Elle contempla son œuvre brûlé silencieusement, incapable de calmer cette frustration naissante.
Ce tableau était horrible, songea-t-elle vaguement. Jamais je n’aurais du prendre ces teintes-là. Horrible, odieux, honteux. Cette toile méritait mieux.
Tout en fronçant ses fins sourcils blonds, la Reine rangea délicatement ses affaires de peinture sur la grande table en bois massif, située au centre de la chambre. Puis, elle observa ses appartements avec un soupir. Les murs de la chambre étaient peints en violet, sa nouvelle préférence en matière de décoration, et le mobilier était essentiellement en bois ancien, datant très certainement de l’ère Napoléonienne. Un grand miroir lui faisait face, près du lit en baldaquin aux rideaux de velours pourpres. Le lit ne lui servait que d’accessoire de décoration, entre autres choses. Elle s’y installait lors de certaines occasions qui nécessitaient son utilisation, à des fins purement conjugales. Sulpicia caressa avec nostalgie les draps en satin, se souvenant d’une époque si lointaine, où il lui suffisait de s’allonger pour trouver le sommeil. Les vampires ne dormaient pas, condamnés à rester éveiller jour et nuit, pour la fin des temps. Une part d’elle regrettait cela, le fait de dormir. Comme si ses moindres soucis disparaitraient automatiquement juste l’espace d’un instant en fermant les yeux.
Sulpicia décida de quitter ses appartements, une boule au ventre. Elle referma la porte, puis traversa les longs couloirs sans s’arrêter. Les pans de sa longue robe d’un rouge sang vinrent frôler le sol en pierre durant sa marche, et pour éviter qu’ils ne recueillent la poussière dissimulée dans certains recoins, elle décida de surélever légèrement le tissu. La Reine des Volturi s’attarda sur certaines statues sculptées dans du marbre, les fixant avec indifférence. Leur beauté lui semblait fade après des siècles d’existence enfermée dans ce grand château avec pour seule compagnie en l’absence de son mari, la garde des Volturi, ou Athenodora. Les Volturi étaient tout ce que Sulpicia avait, et elle portait sa famille en très haute estime. Mais malgré cela, la vampire parvenait à en éprouver une certaine mélancolie. Car elle savait qu’un des membres les plus importants à ses yeux de la famille les quitteraient bientôt.
L’idée qu’il puisse s’en aller, comme il y a quelques années lui était insoutenable. Elle s’était tellement ennuyée en l’absence de Shannon, et avait vu son retour comme un vrai miracle. Le jour où Shannon avait décidé de les quitter, elle avait eut du mal à l’accepter. Si elle avait pu pleurer, elle l’aurait certainement fait. Durant de longues années, ces journées au château lui étaient devenues amères. Même Heidi et ses habituelles plaisanteries sordides n’avaient pu combler ce manque. Si bien que pour occuper son temps libre, elle s’était mise à peindre encore et encore, détruisant chaque toile qu’elle aurait jugée imparfaite en souvenir de ces moments dans les cachots, de ces discussions sur les éventuelles techniques de torture du passé en compagnie de son dévoué frère adoptif. Elle n’aurait su comment occuper ses journées, cloîtrée dans sa tour ou dans la grande bibliothèque lorsqu’Aro n’était pas auprès d’elle. Rien n’aurait pu l’amuser, alors qu’elle aurait tant souhaité pouvoir jouer, se distraire avec un compagnon de jeu.
Shannon lui avait vraiment manqué.
Il était rentré, et cela suffisait à lui redonner le sourire. Bien que ce dernier ne dura qu’un temps, quelque chose l’inquiétait bien trop et l’empêchait d’en éprouver une entière satisfaction. Sulpicia savait que Shannon ne pensait pas appartenir à Volterra autant qu’elle et tous les autres. Il préférait vivre à l’extérieur de ces imposantes murailles de pierres, vivre, tout en continuant de vouer une dévotion sans faille pour Aro. La Reine des Vampires le savait très bien, mais cela lui était juste intérieurement très douloureux. Egoïstement, elle ne souhaitait pas voir Shannon quitter Volterra de sitôt, voire jamais. Mais comment le retenir ?
Sulpicia y songea sérieusement tout en arpentant les couloirs du château en solitaire. Ses sens étaient aux aguets, elle percevait ainsi chaque vibration, haussement de ton, ou discussion aux alentours. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres alors qu’elle venait d’entendre les habituelles remarques désagréables de Caïus à l’encontre de Marcus ; ne cessant de le juger inutile. Elle préféra ne pas interférer dans ces échanges verbaux d’une froideur hivernale, et poursuivit sa route inconsciemment jusqu’à sentir une odeur familière non loin de là.
Shannon.
Rapidement et avec la discrétion de son vieil âge vampirique, elle décida de le suivre dans le château, changeant alors d’aile et reconnaissant l’image des cachots de la forteresse ; la où ils avaient l’habitude de se rendre par le passé. Sulpicia sourit mentalement à cette vision. Elle savait qu’ils seraient tranquilles pour discuter là-bas, et dévoila sa présence en pénétrant à son tour dans la large pièce éclairée par des torches suspendues aux murs. Une grande table en bois se trouvait au centre des cachots, et de larges cellules de fer aux barreaux rouillés par le temps prenaient le plus d’espace, allongés le long du mur.
MAITRESSE SULPICIA – « Cela doit te rappeler beaucoup de choses… » sifflota-t-elle d’une voix douce, mélodieuse, résonnant tel un doux tintement dans la froideur des cachots. « D’être ici…Shannon. »
Ses talons aiguilles claquèrent distinctement sur les marches glacées et entreprirent de s’approcher progressivement, heurtant les dalles en pierre sans l’ombre d’une hésitation. Elle avait eut plus de mille ans pour s’habituer à marcher avec de pareilles chaussures.
MAITRESSE SULPICIA – « Shannon…Je n’ai pas encore eu l’occasion de te remercier d’être revenu parmi nous pour nous avoir aidé avec les Cullen. Il y a aussi cette horrible histoire avec ces sots de roumains… »
Une lueur de tristesse scintilla dans le fond de ses prunelles. Elle le regarda avec attention, pensant sincèrement chacun de ses mots. Sulpicia se fraya un chemin jusqu’à une cellule en particulier, et vint caresser du bout de ses doigts les barreaux glacés.
MAITRESSE SULPICIA – « Te souviens-tu du touriste anglais ? » lança-t-elle avec un léger rire amusé, lui lançant un regard pétillant de malice et d'une pointe de folie. Elle songea à leur dernière séance de torture avant son départ de Volterra, et en réprima un frisson.
Que de bons souvenirs qui ne se sont jamais évaporés avec le temps, n'ont jamais daignés disparaître de sa mémoire. Elle y avait veillé personnellement.
Dernière édition par Mistress Sulpicia Volturi le Dim 17 Mar - 22:15, édité 1 fois
Shannon B. Volturi の VOLTURI COVEN の
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Ven 15 Mar - 20:58
Cachots de Volturra ◈ Sulpicia & Shannon
It is here that we had met... It is here that we will meet again......
es cachots, j'y entrai calmement, heureux de retrouver cet endroit, faisant glisser mes pieds nus sur le roc dur du sol, cette pierre gelée et sombre qui pour moi était la plus douce de toute. Placé en face de cette table en bois dotée de nombreuses sangles noires, je m'arrêtai devant caressant le bois dur avec envie de le faire vivre de nouveau, de faire de nouveau vivre ces cachots... J'étais désormais dans l'endroit que je connaissais le mieux de toutes les pièces de cette demeure, mon endroit préféré de tous même plus que mes propres appartements, passant moins de temps dans ces derniers que dans cette immense pièce du sous-sol froide et lugubre à souhait... Tant de choses c'étaient passées entre ces quatre murs robustes, tant de choses qui pour moi avaient été des plus satisfaisantes et amusantes alors que pour d'autres cela avait été leurs pires instants, les plus longs et les plus durs... Et pour beaucoup ils avaient été aussi leurs derniers instants d'existence... Mais mon côté sympathique faisant par moment surface je faisais toujours de mon mieux pour que leur temps passé dans ces cachots durent le plus longtemps possibles. A cette pensée j'eus un petit rire, me souvenant des cris d'horreurs, des pleurs, des folies qui prenaient la plupart de mes victimes dès lors que je me montrais sérieux et intéressé par leur petite personne...
Mais je n'étais pas le seul à être leur dernière vision d'horreur avant qu'ils ne rendent l'âme... oui il m'arrivait que très rarement de pratiquer cette délicieuse activité seul... Ma tendre amie de toujours était souvent à mes côtés, rendant ces instants encore plus forts et amusants... Ma très chère Sulpicia...
J'avais perçu le claquement de chaussures à talons au loin, ces chaussures se faisant toujours de plus en plus hautes, de plus en plus vertigineuses, que les humaines peinaient toujours à les porter. Pourtant, celle qui se déplaçait avec ce soir semblait plus qu'à son aise et je devinais alors qui se dirigeait vers les cachots. Ma tendre amie, Sulpicia...
J'avais tout fait pour éviter de me trouver seul face à elle sachant bien qu'elle chercherait à ce que je lui explique le pourquoi de mon départ et que je ne parviendrais pas à y échapper par le biais d'un simple sourire. Je l'entendis pénétrer dans la pièce avec une telle prestance, cette allure qui ne l'avait pas quitté depuis mon départ, qui s'était même faite plus puissante. Telle était sa force. Le ton de sa voix résonna dans la profondeur de la salle, réveillant cette pièce qui semblait plongée dans un mutisme profond quand aucune pratique de tortures n'y étaient effectuées, un silence n'allant pas à cette pièce, la préférant grandement lorsque des cris de désespoirs, de plainte et de pitié ricochaient entre ses remparts... Mais j'étais malgré tout heureux d'entendre de nouveau le ton de la voix de Sulpicia, une voix si douce comparé à sa force de caractère ainsi qu'à son sadisme sans pareil.
Lorsqu'elle me posa sa première question je souris intérieurement, elle me connaissait très bien et elle savait à quel point j'étais attaché à cet endroit, pouvant laisser libre court à ma folie démentielle. J'opinais donc, elle savait déjà la réponse et j'ajoutais alors :
« Tu dois bien te douter qu'il n'est pas simple de trouver une telle pièce dans les petites annonces... Oui ces cachots m'avaient manqué... mais tu le savais déjà, n'est-ce pas Sulpicia ? »
Je tournais la tête vers elle avec un sourire en coin, je pus alors de nouveau voir mon amie et me rendre compte de cette puissance qu'elle dégageait, chose que je n'avais pas pu constater lors de notre confrontation contre les Cullen. Elle faisait toujours en sorte d'être présentable, respectant son rang et surtout étant digne de la prestance de son mari, prestance qui se reflétait très bien en elle.
« J'espère que tu t'en es bien occupé pendant mon absence. »
Tout comme moi Sulpicia excellait dans l'art de la torture, partageant nos méthodes de jeu, apprenant l'un de l'autre. Puis elle reprit de nouveau la parole et je perçus dans ses mots sa sincérité et la tristesse qu'elle éprouvait malgré ce semblant de trahison que je lui avais fait ressentir lors de mon départ quelques années plus tôt. J'aurais tellement préféré qu'elle m'en veuille, qu'elle soit énervée contre moi, alors j'aurais su comment réagir...
Étant loin d'être un être doté de sentiment je ne pus m'empêcher d'éprouver un pincement face à l'expression de Sulpicia, cela m'arrivait que très rarement, voire jamais... mais après tout nous avions toujours été très proche et il était certain que je n'étais pas insensible au mal-être des Volturi et notamment des membres qui m'étaient proches. Certes je m'en voulais d'avoir contribué à la tristesse de Sulpicia, mais je restais persuadé que j'avais fait le bon choix en quittant l'antre des Volturri...
« Tu n'as aucune raison de me remercier Sulpicia, tu sais très bien que je serai toujours là pour les Volturri et qu'il était hors de question que je vous laisse vous amuser avec les Cullen et leurs foutus caniches sans moi... »
Se dirigeant avec grande aisance vers une cage dotée de barreaux de fer, des griffures apparaissant de çà et là sur ces barres que Sulpicia toucha délicatement avant de me demander si je me souvenais du touriste anglais. Je n'eus pas à chercher pour m'en souvenir, ayant en mémoire chacune de mes victimes, toutes ayant été très importantes pour moi et surtout parce qu'il m'était impossible d'oublier ces misérables proies dont nous nous étions gentiment occupés Sulpicia et moi. J'eus un petit rire alors que je me remémorais chaque moment lié à ce touriste anglais et répondis :
« Oui le londonien... Le pauvre avait eu le malheur de tomber sur nous, alors que nous souhaitions trouver de quoi passer le temps... Il est vrai qu'avec lui nous avons eu l'occasion de bien nous occuper... »
Il avait tenu plus longtemps que je ne l'avais pensé à l'époque, nous avions pris tout notre temps pour lui, usant de notre patience pour nous délecter de la terreur qui s'échappait alors de lui, lui faisant subir mille et une torture, faisant de notre mieux afin qu'il reste en vie le plus longtemps, l'empêchant de tomber dans l'inconscience afin de pouvoir continuer de sourire au son de ses cris de désespoirs. Oui nous étions ainsi avec Sulpicia, les pires bourreaux des Volturri...
Sulpicia Volturi の QUEEN OF THEM ALL の
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Dim 17 Mar - 22:08
Sulpicia ♣ Shannon
“ You've got the words to change a nation but you're biting your tongue. You've spent a life time stuck in silence, afraid you'll say something wrong. If no one ever hears it, how we gonna learn your song? So come, on -- You've got a heart as loud as lions, so why let your voice be tamed? ”
Sulpicia n’était pas d’une nature très émotive ou sentimentale, mais elle appréciait énormément la présence de celui qu’elle considérait comme un frère suffisamment pour se montrer touchée par ses moindres faits & gestes. Il représentait énormément pour la Volturi, et malgré la sensation d’intense soulagement ressentie en apprenant qu’il restait à leurs côtés pour un temps, Sulpicia ne cessait d’appréhender le jour de son départ. Elle préférait ne pas y penser, et s’efforçait la plupart du temps de songer à un détail, ou bien une futilité, dans l’espoir que cette boule omniprésente dans sa gorge finisse par progressivement disparaitre. Elle espérait tant que cette angoisse s’évapore…pour finalement se remplacer par quelque chose de doux, de rassurant. Hors, Sulpicia n’y parvenait pas, et cette peur ne faisait que la dévorer au fil des jours, laissant transparaître sur son élégant visage un voile de tristesse.
Ce fut la voix de son tendre ami qui la fit sortir de ses pensées, toujours aussi rauque, grave, et forte.
SHANNON – « Tu dois bien te douter qu'il n'est pas simple de trouver une telle pièce dans les petites annonces... Oui ces cachots m'avaient manqué... mais tu le savais déjà, n'est-ce pas Sulpicia ? » MAITRESSE SULPICIA – « En effet… » répondit-elle avec un soupçon de malice, son si omniprésent sourire toujours rivé au bout des lèvres.
Sulpicia sembla jouer avec le bout de son ongle vernis d’un somptueux rouge sang sur les légères entailles faites par leurs précédentes victimes. Certaines d’entre elles se montraient terriblement agressives, une fois à deux doigts de trépasser. La Reine des Vampires laissa courir sa main sur les marques légèrement rouillées par le temps, et agrippa un des barreaux avec force. Un flot de souvenirs vint assaillir automatiquement son esprit, la plongeant durant quelques secondes dans une transe. Elle se revoyait en ces lieux auprès de Shannon à rire à n’en plus pouvoir en face d’une de leurs précieuses victimes à genoux, qui ne cessait d’implorer leur pitié ; comme s’ils en avaient une. Shannon, était comme elle, forgé dans la pierre, dans la froideur, dans l’incapacité d’éprouver la moindre compassion à l’égard du genre humain. Ils se plaisaient à les voir supplier, les larmes aux bords des yeux, le sang battant à leurs tempes chaudes. Shannon et Sulpicia étaient motivés tous les deux par un profond penchant pour le sadisme pur et dur, ils avaient l’habitude de côtoyer les pires horreurs et d’y prendre un malin plaisir.
SHANNON – « J'espère que tu t'en es bien occupé pendant mon absence. »
Face à cette délicieuse remarque, la Volturi ne pu retenir un sourire narquois. La réponse semblait tellement évidente…Jamais elle n’aurait pu laisser cette pièce à l’abandon, malgré le choix de Shannon de la quitter alors qu’elle représentait tout pour lui. Sulpicia avait poursuivit les séances de torture, certes moins souvent, et accompagnée d’autres membres de la garde, mais elle avait souhaité perpétuer les actes de Shannon. Bien que depuis qu’il était parti, ce n’était plus exactement la même chose. Torturer avec quelqu’un d’autre l’empêchait de sombrer dans le désespoir, et de rire à nouveau. Mais jamais ces nouveaux accompagnateurs ne remplaceraient celui pour qui elle aurait tué encore et encore.
MAITRESSE SULPICIA – « A ton avis ? Vois-tu cette marre de sang là-bas ? Elle est encore fraîche. » rétorqua la Reine des Vampires en lui lançant un clin d’œil.
Elle s’aventura jusqu’à la dite cellule et fixa le sang légèrement séché étendu sur le sol couvert de poussières. Celui-là, Sulpicia s’en était occupée avec Demetri.
SHANNON – « Tu n'as aucune raison de me remercier Sulpicia, tu sais très bien que je serai toujours là pour les Volturri et qu'il était hors de question que je vous laisse vous amuser avec les Cullen et leurs foutus caniches sans moi... »
La Reine des Vampires se fit silencieuse, ne sachant pas quoi lui répondre d’autre que « Reste avec nous dans ce cas ». Elle tourna son visage vers celui de Shannon, et esquissa un sourire forcé, tout en tentant de rassembler ses dernières forces.
MAITRESSE SULPICIA – « Oui, je le sais bien… » acquiesça Sulpicia lentement, avant de lever ses yeux rouges vers Shannon, admirant de ce fait sa stature digne. Il avait toujours été très charmant, et devait certainement plaire à bon nombre de membres de la Garde féminines…Sulpicia n’aurait guère été étonnée si cela était le cas. D’ailleurs, ça l’était. Elle percevait souvent grâce à son sens auditif très développé les murmures de certaines gardes. La Reine vint même à se demander sérieusement pourquoi le bourreau attitré des Volturi, aussi beau puisse-t-il être, n’avait toujours pas trouvé de partenaire. Les femmes au château étaient toutes très jolies. Certes, Sulpicia aurait aisément clamé qu’elles l’étaient moins que sa propre personne en grande narcissique, mais très jolies tout de même. Elle songea à le questionner là-dessus plus tard, si l’occasion se présentait ; car à cet instant précis, Sulpicia n’avait qu’une seule envie, aborder le sujet sensible, celui qui fâche. Il le fallait. Elle n’en pouvait plus, ne tenait plus… « Mais tu sais…Tu aurais l’occasion d’expérimenter beaucoup d’autres techniques de torture ici plutôt qu’à l’autre bout du monde… » glissa la femme d’Aro doucement, d’un ton qui se voulait à la fois neutre et hésitant.
Ça y est, la Reine des Vampires avait lancé ce débat cuisant, celui qui lui brûlait tant les lèvres. Elle venait tout juste de prononcer d’une traite ce qui la dévorait tant de l’intérieur depuis des semaines. S’il croyait pouvoir éviter éternellement la question, il se trompait lourdement, et Sulpicia ne comptait certainement pas le laisser filer aussi facilement. Elle obtiendrait des réponses, et ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l’inciter à rester au château le plus longtemps possible.
Shannon B. Volturi の VOLTURI COVEN の
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Mer 20 Mar - 10:07
Cachots de Volturra ◈ Sulpicia & Shannon
It is here that we had met... It is here that we will meet again......
ulpicia me ressemblait énormément. Nous avions tous deux le même caractère et nous étions de suite bien entendu lors de notre première rencontre. Aro suite à ma transformation m'avait mené près des Volturi, ma nouvelle famille et m'avait de suite présenté à sa compagne, notre chère Sulpicia. J'avais de suite su qu'elle possédait elle aussi un sacré tempérament, une sadique à l'extrême, aimant profiter de son statut, de sa puissance, n'appréciant pas être soumise à quelconques contraintes ou limites, punissant ceux osant s'en prendre à notre fraternité. Mon simili au féminin. De suite elle m'avait pris sous son aile suite à ma férocité de nouveau né, veillant à ce que malgré ma folie meurtrière je veille à respecter les principes familiaux. Voilà pourquoi j'étais heureux de la retrouver aujourd'hui, car même si je me montrais froid et distant avec tous, il n'empêchait que Sulpicia m'avait manqué... C'était certainement ce sentiment de manque qui faisait que je souhaitais rester quelques temps parmi eux, retrouver pendant un temps ceux que je considérais comme ma famille...
Elle m'avait rejoint dans les cachots, lieu qui nous connaissait si bien et que nous faisions vivre à chacun de nos passages entre ses murs. Sa voix résonnait dans la pièce, son sourire malicieux toujours présent sur ses lèvres... Ce sourire que je connaissais bien, combien de fois nous étions-nous vu sourire l'un à l'autre durant nos activités de torture. Le plaisir de nos faits emplissant nos êtres, nos rires ricochant contre les murs, suite aux pleurs ou aux cris d'autres, les surpassant parfois, faisant froid dans le dos à ceux les percevant. Oui nous étions tous deux sadiques et froid et s'il nous arrivait de rire ainsi alors cela signifiait qu'un autre passait un de ses horribles moments dont nous avions le secret. Oui nous étions les bourreaux des Volturi et malgré notre séparation je savais très bien que nous l'étions encore. Notre humanité avait totalement disparu suite à notre transformation, entraînant dans sa fuite notre compassion, notre pitié et tout types de sentiments approchant. Pour moi je savais que cette humanité avait disparu lors de la perte de ma mère et de ma soeur, ma transformation en créature surnaturelle renforçant ma haine et mon dégoût de l'être humain.
Lorsque je lui fis part de ma fausse inquiétude quant au fait qu'elle se soit bien occupé de notre terrain de jeu elle eut un nouveau sourire, je sus de suite que j'avais vu juste, jamais elle n'aurait laissé cet endroit à l'abandon et sa réaction me fit à mon tour afficher un sourire en coin. Elle m'indiqua alors une marre de sang qui séchait doucement suite à la froideur de la pièce, quelques gouttes de sang dégoulinant encore d'une cage pendant au plafond... Je ne pus m'empêcher ma curiosité de désirer en savoir plus alors je m'enquis de lui demander :
« Le contraire m'aurait étonné... En effet, ta victime a perdu beaucoup, qui était donc cette malheureusement petite proie sans défense ? »
Sulpicia me remercia de ma présence à leurs côtés suite au fameux affrontement contre les végétariens. Je ne supportai pas qu'elle me remercie, malgré son désir de le cacher je savais que mon départ l'avait affecté, déçue et je ne savais comment réagir face à cela. Un silence s'installa suite à cet échange, tous deux savions très bien que la conversation finirait par se diriger vers ce sujet fâcheux de mon départ précipité. Je le savais aussi très bien... Et ce fut d'ailleurs la vampire qui aborda la première le sujet... D'une voix douce elle m'expliqua que si je souhaitais vraiment développer mes compétences en matière de torture c'était ici, chez les Volturi, que j'y parviendrais réellement. Ces mots firent que je me refermai quelques peu, même si je ne le souhaitais pas je ne pouvais m'en empêcher, je savais très bien que Sulpicia n'était pas du genre à me laisser partir avec une simple explication sans vérité derrière. Je savais qu'il me faudrait lui expliquer un jour ou l'autre mais j'avais malgré tout appréhendé cet instant. Je la fixai et répondis à mon tour :
« Saches que j'en suis bien conscient Sulpicia, mais ce n'est pas aussi simple que ça... »
Comment lui faire part de mes doutes, de mes craintes quant à ma présence en ces lieux, car oui je savais que parmi les Volturi j'avais changé, mais ce qui gênait le plus avait été mon manque de liberté, savoir que je devais mon existence à Aro me ravissait tout en me répugnant. J'avais toujours été quelqu'un de solitaire, d'indépendant, n'appréciant pas que l'on m'impose des limites. Et pourtant à mon arrivée ici j'avais tout accepté, accepté de vivre parmi eux ici, accepter de respecter les lois des vampires de cette famille... Durant des siècles cela ne m'avait aucunement gêné, profitant autant qu'il l'était possible de ma présence ici parmi eux, puis ce sentiment de partage me revint un jour en tête laissant s'installer l'hésitation et le doute en moi. Voilà pourquoi j'avais décidé de prendre mes distances, voilà pourquoi j'avais décidé de partir afin de pouvoir réfléchir à ce que je désirais réellement... Marcher seul tout en apportant malgré tout un soutien à ceux qui m'étaient chers, ou rester avec eux afin de les soutenir plus directement. Lors de mon départ seul Aro avait été prévenu, je m'étais entretenu avec lui pour lui faire part de mon désir de partir quelques temps de la cité italienne. Il ne m'avait pas questionné davantage, lui certifiant que je serais toujours présent à sa demande, mais que j'avais malgré tout besoin de temps. Je n'aimais pas ce sentiment, une sorte de faiblesse qui ne m'était pas habituelle. Oui rien n'était clair pour moi... Mais j'étais certains que Sulpicia n'aurait pas réagi de la même manière, qu'elle aurait été plus insistante, plus interrogatrice et qu'avec son entêtement elle aurait très certainement réussi à me faire rester ici... Voilà la raison pour laquelle j'avais décidé de partir sans la prévenir...
« Je sais que mon départ ne t'as pas plu, j'en suis bien conscient, et pourtant j'avais besoin de m'échapper quelques temps. Cela n'empêche pas que je tiens énormément à notre famille Sulpicia, mais on a tous besoin à un moment ou un autre de prendre du temps pour réfléchir... »
Je restais vague, je savais que cela ne lui plairait pas, mais je savais aussi que si je lui faisais part de mes doutes quant à mon sentiment d'appartenance et d'indépendance alors elle réagirait d'une toute autre manière et je ne ferais que la blesser davantage.
Sulpicia Volturi の QUEEN OF THEM ALL の
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Mar 26 Mar - 0:46
Sulpicia ♣ Shannon
“ You've got the words to change a nation but you're biting your tongue. You've spent a life time stuck in silence, afraid you'll say something wrong. If no one ever hears it, how we gonna learn your song? So come, on -- You've got a heart as loud as lions, so why let your voice be tamed? ”
Lorsque Shannon la questionna sur la personne qui avait laissé autant de sang couler dans le fond de la cellule, Sulpicia ne pu retenir un rire glacé, et divinement amusé. Il s’agissait d’une pauvre humaine qui avait daigné la fixer de travers. Sulpicia l’avait vue, avec ses grands airs, marchant dans les couloirs du château avec son groupe, Heidi se tenant juste devant elle. La Reine des Vampires avait méprisé cette jeune humaine dés que son regard affamé s’était posé sur le sien. Elle lui avait parue frivole, sans réel intérêt et infecte avec autrui. Aucune grâce ne se dégageait d’elle, pour dire vrai. Sulpicia ne s’était pas trompée, et en avait eut la confirmation en lisant dans son âme, mettant à nu ses sentiments les plus poignants. Mais le pire pour Sulpicia était sans doute ce regard que l’humaine lui avait lancé, avec une désinvolture qui l’étonna suffisamment pour la mettre dans tous ses états. Elle avait osé dévisager la maîtresse des lieux ; et cela se payait très cher.
S. – « Une touriste venue avec Heidi et un autre groupe. » répondit-elle, les yeux pétillants d’excitation au souvenir de cette victime. « Elle m’a manqué de respect, le crois-tu ? Ah, ces humaines…Toutes aussi insignifiantes, toutes aussi écervelées, toutes aussi…délicieuses. »
Et de son sang exquis, Sulpicia s’en était régalé entre deux cris apeurés. Plus jamais elle ne regarderait Sulpicia de travers à présent. La vampire lui avait apprit le respect qu’on se devait de lui porter, même pour une simple mortelle. Après tout, n’était-elle pas la femme d’Aro ?
« Saches que j'en suis bien conscient Sulpicia, mais ce n'est pas aussi simple que ça... »
Sulpicia détacha rapidement son attention de la sienne et songea brièvement au fait qu’apprendre la suite l’énerverait sûrement, ou la laisserait aigrie. Mais la vérité était toujours bonne à dire lorsque les circonstances l’exigeaient, et à cet instant, elles l’exigeaient. La belle blonde sentit le bord de ses lèvres se retrousser en un léger rictus.
S. – « Essaye toujours. » l’encouragea-t-elle avec un sourire forcé, avant de rompre définitivement le contact visuel en se dirigeant un peu plus loin dans la large pièce lugubre.
Les cachots étaient, avec ses appartements privés, l’une de ses pièces favorites. Sulpicia savait pouvoir prendre un plaisir inimaginable à observer ce que le destin – qui était fort tragique entre ses mains – avait réservé aux locataires éphémères de l’endroit. Shannon appréciait tout autant l’obscurité du lieu, le sang répandu au sol, les griffures provoquées par de pauvres âmes innocentes le long des barreaux des cages en fer suspendues au plafond ou des cellules dans le fond de la pièce. Sulpicia le savait. Elle connaissait Shannon sur le bout des doigts, pour l’avoir côtoyé aussi longtemps et s’être réellement intéressée à lui, à sa personnalité haute en couleurs.
« Je sais que mon départ ne t'as pas plu, j'en suis bien conscient, et pourtant j'avais besoin de m'échapper quelques temps. Cela n'empêche pas que je tiens énormément à notre famille Sulpicia, mais on a tous besoin à un moment ou un autre de prendre du temps pour réfléchir... »
Prétendre le contraire aurait été une pure folie. Sulpicia avait extrêmement mal prit le départ de Shannon. Mais ce qu’elle avait détesté le plus n’était pas sa décision de s’en aller en elle-même, non, c’était bien plus que cela. C’était le fait qu’il n’ait pas daigné lui en parler avant de disparaître de sa vie. Sulpicia le considérait comme un frère, et se plaisait à l’appeler ainsi, à lui sourire ainsi, à le protéger. Elle l’avait prit sous son aile pendant tellement d’années que le voir la remercier de cette manière l’avait véritablement bouleversée. La Reine des Vampires lui en avait voulu, et avait continué à espérer pouvoir le revoir afin de comprendre ce qui l’avait poussé à tout abandonner derrière lui. Elle ne comprenait pas, et elle avait longuement souffert de ce sentiment d’incompréhension, d’incrédulité totale.
S. – « J’admets…qu’apprendre ton départ par mon propre mari m’a passablement…contrariée. » avoua-t-elle d’une petite voix, partagée entre l’hésitation et la frustration. « Je croyais que tu m’en aurais parlé avant tout, je croyais que nous étions suffisamment proches pour que tu…daignes me dire au revoir. »
Sulpicia leva ses yeux vers le visage de son frère adoptif, cherchant à capter de son regard rouge sang le sien afin de ne plus le quitter.
S. – « Me serais-je trompée ? » reprit-elle avec un peu plus d’assurance, cette fois-ci. « Sommes-nous aussi proches que nous nous plaisions à le dire ? Si c’était bel et bien le cas, tu serais venu me voir, tu m’aurais parlé. Hors tu ne l’as pas fait. Tu as préféré partir, et attendre qu’Aro m’en avertisse. J’ai eu beaucoup de mal à lui cacher ma colère. »
Les mots s’échappaient instinctivement de ses fines lèvres, sans qu’elle puisse les retenir, ou du moins, réfléchir à leur impact. Le ton de sa voix trahissait son énervement. Elle éprouvait l’irrésistible besoin de se confesser, et maintenant. Il fallait qu’il le sache, qu’il comprenne sa vision des choses, ce que ses actes avaient causés en elle ; un immense trou béant, telle une plaie que l’on ne parviendrait à soigner. En y repensant, Sulpicia se souvint avoir tout fait pour conserver sur son joli visage de marbre un air indifférent, et suffisamment compréhensif pour ne pas inquiéter son mari. Elle ne souhaitait pas qu’il puisse assister à sa colère, il n’y était pour rien. Une fois seule, elle avait tant exprimé sa rage à travers son mobilier qu’il avait fallut aux jeunes secrétaires humaines une bonne après-midi pour redonner à sa chambre sa splendeur et son chic d’antan. Mais qu’y pouvait-elle ? Sulpicia avait toujours eut un fort tempérament, et sa condition de vampire n’avait fait que la transformer au fil des siècles en cette femme amère, colérique, et en proie à la folie. La sulfureuse vampire blonde se devait de reconnaître que l’unique désagrément à être figée dans le temps, était de ne pouvoir prendre goût à la vie comme une mortelle y aurait prit goût ; à la vivre ainsi, sans devoir recommencer année après année les mêmes activités, sans être prise dans une boucle sans fin. Après coup, ce n’était guère surprenant que certains en perdent tous leurs esprits.
S. – « Je meurs d'envie de connaître le but de cette réflexion. Sur quoi avait-tu besoin de réfléchir exactement ? »
Cette question si importante, traversa ses lèvres en lui laissant une impression de brûlure. Elle avait tant envie de connaître la réponse, quitte à ce que cela finisse par la laisser meurtrie, blessée, ou furibonde. Sulpicia devait l’entendre de la bouche de Shannon. N'était-il pas heureux au sein de la famille ? Quelque chose le tourmentait donc à ce point ? Sulpicia le savait indépendant, plutôt solitaire, mais...Elle avait naïvement crut qu'il était finalement passé à autre chose et que rien ne lui aurait fait plus plaisir que de rester à Volterra avec eux.
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Dim 31 Mar - 16:51
Cachots de Volturra ◈ Sulpicia & Shannon
It is here that we had met... It is here that we will meet again......
andis que je me renseignais sur cette pauvre petite chose qui avait subi les tortures de Sulpicia et qui avait par la suite perdue tant de sang, la vampire ne pus s'empêcher de lâcher un rire glacial, résonnant dans la salle, rire qui aurait fait frissonné plus d'un, mais moi pas, j'étais si habitué à entendre ce rire autrefois qu'au lieu de me faire frissonner de peur il me rendait nostalgique... Je percevais grâce à son rire le bonheur qu'elle avait pris à torturer cette victime, combien elle avait profité d'elle, comment cette chose avait dû souffrir entre les mains manucurées de sang de la vampire. Je venais donc de lui demander qui était donc cette victime qui l'avait à un tel point exaspéré pour qu'il n'en reste que cela. Elle m'expliqua alors que c'était une jeune touriste qui avait été attrapée et menée dans l'antre des Volturi par Heidi. Elle m'expliqua par la suite que cette humaine lui avait manquée de respect et j'eus un petit rire. Si Sulpicia avait envie de jouer un rien la mettait dans cette voie, un rien fait par un être insignifiant lui permettait de justifier le fait qu'elle jette son dévolu sur cette personne pour passer ses nerfs et jouer avec son âme... A sa manière d'en parlait cette touriste semblait en effet avoir mise hors d'elle la reine des Volturi et cela me fit de nouveau sourire. Il fallait être complètement idiot et suicidaire pour oser s'opposer, juger ou attaquer Sulpicia... La vampire semblait avoir dégusté ce breuvage comme elle se le devait et j'en eus presque moi-même soif...
Mais ce type de sujet ne fit pas longtemps, il ne servait qu'à nous préparer à la suite, nous savions tout deux que nous finirions bien par diverger vers ce sujet fâcheux qui nous brûlait les lèvres, impatients de mettre les choses à nues tout en craignant ce que nous allions entendre ou encore dire. Mais nous devions passer par là, par ce sujet, par cette discussion si nous souhaitions tous deux avancer, passer à autre chose et surtout retrouver notre complicité d'antan. Je fis malgré tout comprendre à Sulpicia qu'il lui fallait se mettre à ma place, que certes ça n'avait pas été facile pour elle mais ça ne l'avait pas été non plus pour moi. Je savais quelles conséquences mon acte avaient eu sur la famille, mais surtout sur elle. Mais bien que je redoutai malgré moi cette discussion je savais que cela me ferait du bien de lui en parler à coeur ouvert, même si je risquais de l'énerver, de la faire rager, de la faire sortir de ses gonds, je préférais qu'elle se défoule sur moi, ce serait ma manière de payer pour ce que je lui avais fait subir, pour avoir été lâche à ce moment de ma vie. Elle m'encouragea à me lancer, fuyant mon regard, elle aussi semblait malgré tout redouter ce qui allait ensuite sortir de ma bouche...
Je la regardai s'enfoncer dans la pièce alors que je m'appuyais contre la table de torture en bois dure sur lequel l'on pouvait déceler diverses tâches de sang anciennes ou récentes, dégageant certaine une odeur différente, tellement incrustées dans le bois qu'il était impossible de les en ôter... Bien qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans la pièce je continuai de lui parler sur le même ton, sachant qu'elle m'entendrait malgré tout, notre ouïe nous le permettant largement... Elle me répondit elle aussi sur le même ton, percevant le sifflement de sa voix cristalline à distance légèrement hésitante alors qu'elle me décrivait son ressenti, sa réaction lorsqu'Aro lui fit part de mon départ. Elle me fit part de ce que je devinais déjà, qu'elle aurait grandement préféré que je sois celui qui le lui apprenne, que je ne fuis pas devant un tel challenge et que je fasse face aux conséquences de mon acte directement.
Sulpicia.« Je croyais que tu m’en aurais parlé avant tout, je croyais que nous étions suffisamment proches pour que tu…daignes me dire au revoir. »
Ces mots résonnaient non seulement dans la pièce mais également dans la tête. Bien sûr que je nous considérais moi aussi très proches, comme frère et soeur, comptant énormément à elle, étant prêt à tout pour lui faire plaisir et la faire sourire... J'aurais adoré le lui dire en face, le lui expliquer clairement, lui dire au revoir comme il se devait et comme elle le méritait. Mais j'étais aussi persuadé d'une chose qui faisait que je n'avais pas pu à l'époque me dévouer à le faire. Je sentais son regard sur moi et la fixa à mon tour, nos regards rouge sang plongeant l'un dans l'autre, essayant de déchiffrer ce que penser l'autre, ce qu'il ressentait, de percer à vif son ressenti. Et ce que je perçus dans son regard fut de la déception, de la tristesse, une légère crainte alors qu'elle me demandait si elle avait été la seule à penser que nous étions aussi liés que ce que nous laissions passer... Je la laissais parler, lâcher tout ce qu'elle avait toujours voulu me dire mais qu'elle avait dû garder pour elle, mon absence la privant d'une telle liberté, la privant de me dire ce qu'elle pensait réellement. Je devinais bien que la colère avait dû s'emparer d'elle lorsque son mari lui avait apprit son départ, c'était l'une des raisons qui faisait que je ne voulais pas l'affronter à mon départ, sachant que je n'aurais pu affronter tranquillement sa colère, que cela m'aurait touché, affecté, car oui, même si elle insinuait le contraire elle comptait et compte encore aujourd'hui énormément pour moi et devoir faire face à sa réaction suite à la nouvelle de mon départ m'aurait été difficile à supporter. Puis je reprenais la parole, d'un ton calme, assumant qu'elle se délaisse de toute cette colère qu'elle avait retenue si longtemps, acceptant qu'elle se défoule dès à présent sur moi, après tout je l'avais mérité, je l'avais blessé...
« Tu sais bien que je partage tes sentiments quant au lien qui nous uni et qu'il compte plus que tout pour moi, cela m'est rare, mais je sais accorder de l'importance à ce type de relation Sulpicia. Mais c'est aussi pour ça que je ne pouvais pas te l'annoncer moi-même. »
Je fis le tour de la table de bois, mon index caressant le bois d'un air distrait alors que je continuais de fixer la vampire. Oui, il me fallait me montrer sincère et lui faire part du pourquoi j'avais choisi de partir sans prendre la peine de m'expliquer avant avec elle. J'inspirais donc doucement, geste inutile, mais qui me permettait de réfléchir un instant à comment il fallait que je fasse par de mes sentiments de l'époque à Sulpicia. Puis j'ajoutais :
« Si je ne te l'ai pas annoncé moi-même c'est parce que je savais très bien que tu réagirais mal, je te connais Sulpicia, je sais que tu ne m'aurais pas laissé partir aussi facilement. Et je ne sais pas si j'aurais eu la force de faire face à ta surprise lorsque je te l'aurais annoncé... »
e n'avais pourtant peur de rien, mais voilà ma faiblesse... Je comptais énormément à cette famille, tellement que je n'appréciais pas faire du mal à certains de ces membres qui étaient très proches de moi. Je me sentais faible de part ce que je ressentais pour mon clan et je haïssais ressentir une telle chose. J'avais grandi dans mon éternité en me sentant me renforcer, ne prêtant aucune attention à ce sentiment qui se forgeait en moi plus j'étais en relation avec les Volturi. Puis j'avais finalement fait face à cette faiblesse et ne l'avais pas accepté, sachant très bien que cela m'apportait malheur de tenir autant à autrui, mes temps d'humanité me l'avaient bien montré... Je secouais légèrement la tête afin de chasser ces souvenirs et levais de nouveau la tête vers Sulpicia tandis qu'elle me demandait d'être plus spécifique sur le pourquoi j'avais besoin de réfléchir. J'eus un petit rire, j'avais déjà tant de mal à assumer cette faiblesse que je ne me sentais pas capable de l'avouer à Sulpicia, je sentais bien que cela pourrai aussi la blesser, je ne savais comment elle allait interpréter ce qui m'avait poussé à partir, à prendre mes distances, cette faiblesse qui me collait à la peau désormais.
Je la fixais de nouveau avec un sourire désolé, je sentais qu'au fond d'elle elle avait deviné, elle se doutait de cette maudite raison, mais je voyais aussi qu'elle avait besoin que je le lui dise moi-même, qu'il lui fallait l'entendre de ma voix afin de se rendre véritablement compte. Et je sentais aussi qu'il me fallait le lui dire sinon je ne pourrais jamais faire face à cette faiblesse, ce défaut qui me déplaisait tant et que je ne savais comment effacer...
« Je pense que tu sais qu'elle est cette raison... Tu sais, j'ai toujours été indépendant, je n'ai plus jamais voulu compter sur qui que ce soit, ni tenir à qui que ce soit depuis ma transformation, mais les choses en ont fait autrement et je ne sais pas comment faire face à cette facette de mon comportement. »
Et j'avais surtout peur que l'histoire ce répète de nouveau... Que ceux auxquels je tenais soient blessés à cause de mes faiblesses. Il me fallait être fort, je refusais d'avoir la moindre faiblesse, préférant protéger ceux auxquels je tenais même si cela engendrait qu'ils me haïssent.
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Dim 7 Avr - 18:39
Sulpicia ♣ Shannon
“ You've got the words to change a nation but you're biting your tongue. You've spent a life time stuck in silence, afraid you'll say something wrong. If no one ever hears it, how we gonna learn your song? So come, on -- You've got a heart as loud as lions, so why let your voice be tamed? ”
« Tu sais bien que je partage tes sentiments quant au lien qui nous uni et qu'il compte plus que tout pour moi, cela m'est rare, mais je sais accorder de l'importance à ce type de relation Sulpicia. Mais c'est aussi pour ça que je ne pouvais pas te l'annoncer moi-même. »
Interdite, Sulpicia s’efforça de conserver son sang-froid ; qui n’était en aucun cas légendaire ou fort réputé. Elle n’en avait pas. Elle partait en vrille aisément, poussait des coups de colère avec une facilité déconcertante, ne pouvait rester en place si on daignait l’offenser. Et Shannon, son frère bien-aimé, celui qu’elle adorait plus que tout dans cette famille l’avait offensée. Sulpicia n’avait jamais imaginé qu’il eût pu oser lui faire cela. Shannon n’avait jamais été…une personne qu’elle craignait tout particulièrement, et l’idée même qu’il puisse lui faire un jour du mal ne lui était jamais venue à l’esprit. Quelle erreur. Sulpicia s’en voulait pour ne pas s’être méfiée de son tempérament, réputé instable et indépendant. Cependant, elle appréciait l’entendre dire qu’il partageait ses sentiments, et l’aimait tout autant. Cela ne l’empêcha guère de l’interrompre monotonement pour cracher son venin.
« Tu tiens à moi… » murmura-t-elle sombrement, le regard vague ; en perdition. « Pourquoi ne me l’as-tu donc pas prouvé à ce moment, Shannon ? » claqua-t-elle froidement, dans l’incapacité de contenir sa colère naissante. Elle s’en voulut immédiatement, à l’instant même où cette phrase sèche et agressive s’échappa de ses fines lèvres. Elle regretta de se montrer ainsi avec lui, aussi désagréable, aussi hautaine, tout en ne pouvant résister à la tentation de l’être. Ce ton était tout simplement une manière de se protéger, de défendre ses intérêts. « Ne crois-tu pas au contraire que te voir me confier tes doutes aurait été une belle preuve d’amitié plutôt que de les garder pour toi ? »
Sulpicia en aurait presque émit un soupir, si seulement elle n’avait pas été condamnée à voir ses organes vitaux gelés pour l’éternité. Elle préféra ne pas répondre, et d’écouter jusqu’au bout les explications de son frère adoptif ; tout en espérant naïvement pouvoir endurer la douleur qu’elle ressentait à chaque fin de phrase. Il s’était montré parfaitement clair, et en un certain sens, Sulpicia le comprenait. Elle parvenait à comprendre cette difficulté à rester auprès d’eux, ce qui bloquait ses moindres tentatives de rapprochement, d’unité, et donc d’amitié. Il avait toujours été quelqu’un d’indépendant, un vrai solitaire. Sulpicia le savait, et avait longtemps travaillé sur ce « défaut » ; à essayer de le dissiper le plus possible au fil des ans en s’occupant de lui, en étant présente, en lui dévouant tout son temps. La Reine des Vampires croyait pouvoir l’aider à vaincre cette différence qui le séparait incurablement des autres de la famille. Elle n’avait souhaité que l’intégrer aux Volturi, en partant, pour une des rares fois de sa vie, avec de bons et loyaux sentiments ; hors, ce qu’elle prit pour une réussite s’était finalement voué en un cuisant échec. Shannon ne se sentait pas encore à sa place à Volterra, et cela aurait brisé le cœur de Sulpicia si elle en avait encore un. Que dire ? Que pouvait-elle bien lui rétorquer ? Le fait qu’elle se sentait aigrie, acerbe, et mourrait littéralement d’envie de lui faire ravaler ses excuses ? Cela la décevait au plus haut point, et pourtant, Sulpicia n’était pas en colère contre lui, pas vraiment, non. Une partie d’elle le détestait pour cela, tandis que l’autre partie se détestait. Si Shannon était partit, s’il n’éprouvait pas ce besoin de rester aux côtés des Volturi, cela ne pouvait être que la faute de Sulpicia. Elle l’avait eu sous sa responsabilité, avait été chargé de tout lui apprendre, s’était dévoué à le prendre sous son aile et d’en faire un bon Volturi. L’italienne ne pouvait donc que se blâmer pour cela. Elle avait mal fait son devoir, lui avait piètrement voué les louanges du clan, avait échoué à lui donner le goût de défendre leur cause. Sulpicia se décevait tant… Si elle avait pu changer ce trait de personnalité, si elle y était parvenue, rien de tout cela ne se serait passé, Shannon serait resté, et tous les deux seraient à ce jour entrain de rire à gorges déployées, abusant de leur temps pour torturer de pauvres âmes innocentes.
« Moi, mal réagir ? Ce que tu dis est un euphémisme. » dit-elle avec une étrange légèreté, ponctuée par un rire glacé. « Je le reconnais, Shannon. Je l’aurais mal pris, et aurais tenté de te détourner de ton but premier…J’y serais sans doute parvenue. Mais…Cela tu le sais tout aussi bien que moi, et cela me montre que d’une certaine façon, tu saurais mettre notre famille de côté…Tu daignerais me mettre de côté après tout ce qu’on à vécu. » rajouta Sulpicia en fermant ses beaux yeux rouges, la gorge nouée. Elle avait si mal, et à force de repenser à cette douleur, cette colère commençait à refaire surface pour grossir, prendre de l’ampleur de minute en minute jusqu’à dévorer son esprit. « Ne dis pas que tu accordes de l’importance à cette relation, car si ce que tu disais était vrai, jamais tu n’aurais décidé de t’évaporer dans la nature aussi impunément ! Comment…as-tu pu faire cela ! Nous nous efforçons de maintenir une certaine unité dans notre famille, j’ai tout fait pour faciliter ton intégration, pour t’encourager à tisser des liens…J’ai aimé te voir auprès de nous chaque jour durant des années, te voir progresser, et ces moments que nous avions partagés à cet endroit même étaient ce que j’avais de plus cher. Que signifiaient-ils pour toi ?! Et tu as décidé de tout briser. » Elle serra ses poings automatiquement, de façon à contrôler sa rage, de s’en prendre à quelque chose d’autre, et d’ainsi ne pas agir inconsciemment à l’encontre de son ami. Mais sa frustration était grandissante. « J’ai essayé de te pardonner, et encore à ce jour, j’essaye tant bien que mal. »
La sulfureuse blonde ne bougea pas d’un cil, logée dans un coin des cachots, le dos heurtant les lourdes et poussiéreuses pierres grisâtres, dont quelques unes étaient encore tâchées d’un sang sec, usé, et vieux. Cette pièce, aussi sombre puisse-t-elle être, avait une histoire, que dire, une âme. Chaque dalle racontait une anecdote, un cri, un supplice. Chaque objet, chaque détail…Tout, aspirait à l’horreur ; et c’est ce que les deux Volturi aimaient le plus dans ce lieu. Pourquoi l’avait-il sciemment quitté ? Ses doutes l’obligeaient donc à quitter cet endroit qu’il chérissait tant ? Sulpicia avait du mal à digérer cette réalité. Qu’il puisse vouloir s’éloigner un endroit aussi « sacré » décelait un profond malaise. Sulpicia en avait de la peine. Cela prouvait qu’il avait traversé une sombre période…et qu’il n’avait souhaité lui en faire part. Il avait renié l’opportunité de lui demander son aide. Cela lui rappela immédiatement le douloureux fait de ne servir à grand-chose dans ce monde, ou plus particulièrement dans cette famille. Shannon n’était pas le premier à ne pas lui léguer sa confiance. Sulpicia estimait certains jours de ne pas avoir sa place au sein du château, tant on ne cessait de l’isoler de tout, de chaque information, de chaque menace. Athenodora vivait cette situation bien mieux, depuis le temps qu’elles la partageaient toutes les deux. Mais jamais Sulpicia n’aurait cru que Shannon aurait pu l’exclure ainsi. Il agissait comme Aro.
« Tu sais très bien que j’ai une sainte horreur d’être mise à l’écart. Tu le savais, je t’en avais parlé, et tu l’as tout de même fait. Malgré ton hésitation, tu aurais du venir me voir, même si cela aurait été douloureux. Cela l’aurait bien moins été à mes yeux que de découvrir la vérité par quelqu’un d’autre. » souffla Sulpicia, le visage légèrement déformé par une grimace. « Je souhaitais simplement l’entendre de ta bouche. » Avec une rapidité exceptionnelle, notamment due à sa condition de vampire, Sulpicia se déplaça dans la pièce jusqu’à apparaître face au bourreau des Volturi. Elle plongea son regard pénétrant dans le sien. « Tu n’imagines pas le vide que tu as laissé en partant du château. Je comprends, Shannon, que tu en avais besoin, je comprends tout à fait cette indépendance…Mais j’espérais qu’après toutes ces années, tu avais réussi à la surpasser et à te sentir chez toi à Volterra. Avec nous. »
Sulpicia pencha délicatement son visage de marbre vers l’une des cellules, pensive. Elle se sentait un peu mieux, maintenant que la vérité avait éclaté. Ils s’étaient parlés en toute honnêteté, bien qu’il y ait encore beaucoup de choses à dire, Sulpicia avait réussit à contrôler son excès de colère. Elle arborait désormais un air résigné.
« C’est ce pour quoi j’ai toujours lutté te concernant. Mais quoi que je puisse faire, tu continueras toujours à être un solitaire, n’est-ce-pas ? »
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Sujet: Re: - Here We Meet Again - |Sulpicia| Mar 27 Aoû - 23:37
Cachots de Volturra ◈ Sulpicia & Shannon
It is here that we had met... It is here that we will meet again......
u fur et à mesure que je tentais d’expliquer à Sulpicia le pourquoi de mon silence quant à mon départ je sentais la tension monter, je la voyais sombrer lentement dans la colère et perdre petit à petit son sang-froid. J’étais déjà assez étonné qu’elle n’ait pas de suite explosé. Après tant d’années à la côtoyer j’avais toujours su à quoi m’attendre comme réaction de la part de Sulpicia et comme je le lui avais expliqué c’était l’une des raisons qui m’avait poussé à ne pas lui faire part de mon départ. Depuis la perte de mon humanité je n’ai plus jamais fait preuve de sentiments, d’une once de tendresse ou de gentillesse envers qui que ce soit. Sulpicia et moi étions liés par notre froideur, tyrannie et méchanceté et cela avait plus que tout renforcé notre lien. Mais jamais je ne m’étais attendu à tenir à elle et à la famille des Volturi. Jamais je ne m’étais attendu à ce que des sentiments refassent surface, moi qui avait passé tant de décennies à ne plus rien ressentir voilà que j’éprouvais de nouveau de l’affection, de l’affection pour ces vampires qui m’avaient accueilli parmi eux. Mais le pire, ce qui m’avait le plus surprit de moi-même et par la même occasion m’avait poussé à prendre cette décision était le fait que je sente ces sentiments certes revenir petit à petit mais surtout m’affaiblir.
Le retour de ces sentiments faisait qu’en effet j’avais du mal à la rendre ainsi, à la voir aussi touchée même si elle cherchait à le cacher. Voilà pourquoi je n’avais pas eu le courage d’affronter sa réaction il y a quelques années. Mais voilà que maintenant j’avais le courage de lui faire face, certes ça m’ennuyait qu’il faille que l’on s’affronte ainsi, qu’elle s’emporte et que je sente moi aussi la colère monter, non pas par sa faute mais à cause du fait que je la rende ainsi, que j’ai ainsi donné une étrange tournure à notre relation. Alors pourquoi avais-je désormais le courage de lui parler ? Très certainement parce que le fait que j’ai pris mes distances m’ai permis de me renforcer. Maintenant il ne me restait plus qu’à m’avouer que mes sentiments étaient de retour, contre mon gré, et qu’il ne me restait plus qu’à les restreindre un maximum, les enfouir encore et encore pour continuer ma vie d’éternité. Je savais ce que je voulais maintenant, je savais ce que je désirais. Je laissais Sulpicia parler, gardant mon calme, ne crachant pas des excuses à tout rompre sachant qu’à part l’énerver d’avantage ça ne servirait à rien, il lui fallait seulement se calmer et si lâcher ainsi tout ce qu’elle pensait l’aider à se vider un peu l’esprit alors soit. Je m’étais attendu à cette réaction et avait pris une soixantaine d’années pour y faire face. Avant j’aurais cédé à sa réaction et n’aurait donc pas pu prendre du recul, aujourd’hui j’avais choisi d’enfouir ces sentiments et donc faisait en sorte d’être plus fort pour supporter ces piques.
Chacune des accusations qu’elle énonçait étaient vrais, du moins compréhensibles. Non je n’avais pas mis notre famille de côté même si il était tout à fait normal que cela paraisse ainsi, mais si j’avais vraiment souhaité mettre de côté notre famille alors pourquoi serais-je revenu aujourd’hui ? Je tenais plus que tout à cette famille, je m’en rendais bien compte et je savais qu’elle représentait aujourd’hui ma toute nouvelle faiblesse, mais j’aimais aussi avoir ma part de secret, c’était ma manière de me protéger, de rester fort et donc de pouvoir les protéger eux aussi. Oui c’était tordu, j’eus un petit sourire à cette pensée, j’étais tordu, je me prenais peut être trop la tête, je réfléchissais peut être trop, mais j’étais ainsi voilà tout. Je n’aimais toujours pas compter sur qui que ce soit, pour moi c’était la plus grande preuve de ma faiblesse. Je ne pouvais pas l’en vouloir de le prendre ainsi, je savais qu’il ne fallait pas que je lui en veuille et je ne voulais pas lui en vouloir. Elle avait raison, elle était parfois mise à l’écart de par sa situation, je n’avais eu cesse de penser que sa solitude devait être immense, étouffante, j’avais été heureux de l’aider à se changer les idées, j’avais été heureux qu’elle m’intègre ainsi et j’aurais très certainement adoré me reposer un peu plus sur elle, du moins si je n’étais pas du genre à protéger plutôt qu’à être protéger… La seconde qui suivit Sulpicia s’était déplacée jusqu’en face de moi, je n’avais pas cillé et relevais lentement les yeux vers elle, continuant d’écouter ses paroles avec grande attention. Puis elle me posa une dernière question, je pris un instant avant de lui répondre, continuant de la fixer puis arborant un nouveau sourire en coin, elle me connaissait bel et bien et avait bien deviné :
« Tu me connais, tu sais à quel point j’ai toujours aspiré à plus de solitude, d’autonomie, d’indépendance. Mais pourquoi serais-je revenu alors ? »
J’eus un petit rire nerveux me frottant le front d’une main avant de reprendre :
« Tu sais que je n’ai jamais été bien net ni clair, alors comprendras-tu Sulpicia que ce n’a pas été simple pour moi tout comme je sais parfaitement que ça ne l’a pas été non plus pour toi ? »
J’accentuais mon regard, plongeant mes yeux assoiffés dans ses iris rougeoyants. Puis je repris de nouveau, m’appuyant à cette table massive trônant au centre de cette merveilleuse pièce, imbibée de sang poisseux.
« Aujourd’hui je suis toujours tiraillé, ajoutais-je avec un rire nerveux, un brin fou, je ne sais pas si je ne le serais pas indéfiniment tu sais. Mais je suis revenu, si je me moquais vraiment de toi comme tu sembles le penser est-ce que tu penses vraiment que j’aurais pris la peine de revenir ? De venir te parler ? »